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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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du mouvement catholique. Au même temps à Parma le groupe des « jeunes » avait trouvé dans<br />

l’école de religion dirigée par les salésiens une pépinière importante et en Giuseppe Micheli le<br />

leader indiscuté et l’organisateur surtout sur les Apennins. Et s’est vraiment sur la montagne que<br />

Giuseppe Micheli sera élu pour la première fois député, dans les élections remplacées du 1909 pour<br />

être après confirmé en 1909, avec une dérogation, en ce temps exceptionnelle, au non expedit.<br />

En cette même année, Pie X avec l’encyclique « Il fermo proposito » avait réorganisé l’action<br />

catholique. Dans chaque diocèse devait exister l’Union Populaire pour l’aspect culturel et formatif,<br />

l’Union Economique Sociale qui intégrait les caisses rurales, coopératives et d’autres initiatives<br />

économiques, l’Union Electorale pour coordonner les efforts pendant les élections administratives.<br />

Il continuait en reprenant sa traditionnelle autonomie maintenant fidèle depuis presque 40 ans la<br />

société de la jeunesse catholique. Ces quatre organisations devaient être coordonnées par une<br />

direction diocésaine, sous le strict contrôle de l’évêque.<br />

A Parma le rangement de l’action catholique s’insérait sur la lutte ouverte entre Magani et<br />

Micheli. En cette situation de tension et de stalle, Magani avait nommé en 1907 la direction<br />

diocésaine, en mettant <strong>com</strong>me responsable le <strong>com</strong>te Giuseppe Boselli, le dernier responsable de la<br />

tradition catholique – bourbonne de la haute société de Parma. Fut nommé <strong>com</strong>me assistant le<br />

recteur du séminaire, l’abbé Luigi Leoni. En effet la direction diocésaine n’a pas fonctionné, aussi à<br />

cause de la mort de Magani et les successives vicissitudes de la grève agraire. Grâce au rôle de<br />

Micheli et des traditions consolidées, seulement les réalités économiques sociales, en particulier les<br />

caisses rurales, maintenaient une structure et une diffusion sur le territoire.<br />

Dans la première lettre pastorale, <strong>Conforti</strong> dédie un paragraphe à l’action catholique :<br />

Et je ne me confie pas moins dans l’œuvre de ces catholiques militants, qui unis dans une<br />

ligue sainte avec l’imprimerie, la parole, les associations différentes et avec tous les<br />

moyens, voulus par les nouveaux temps, travaillent pour le triomphe de la bonne cause en<br />

opposant leur action à l’action délétère de ceux qui, avec la prétention d’améliorer la<br />

condition matérielle du pauvre peuple, cherchent de leur enlever la foi des ancêtres et<br />

bouleverser après l’ordre social entier. Pour tous ces ouvriers de la dernière heure, venus<br />

en aide à l’église de Dieu, j’ai une parole de louange avec l’encouragement à continuer<br />

dans les saintes luttes pour la religion et pour le peuple, toujours unis et concordes, même<br />

avec quelques sacrifices de propres vues individuelles, une chose indispensable pour la<br />

bonne réussite de n’importe quelle grande entreprise, confiée à la coopération de<br />

beaucoup.<br />

Il s’agit des paroles qui appartiennent au genre littéraire de la première lettre pastorale. Mais audelà<br />

du ton de circonstance on peut apercevoir quelques soulignements qui étaient dans l’intention<br />

de <strong>Conforti</strong>. Avant tout la réévaluation du laïcat avec un rôle important dans la société. Puis<br />

l’attention aux mouvements culturels et politiques qui se reconduisaient aux agitations socialistes et<br />

extrémistes, et qu’ils poussaient à un détachement de la pratique religieuse. Encore,<br />

l’encouragement à avancer, sous-entendu, un engagement de l’évêque à soutenir l’action. Enfin,<br />

l’appel à la concorde, après des années des accrochages et des luttes internes.<br />

Ces paroles avaient besoin des épreuves, et elles en ont eu très tôt par <strong>Conforti</strong>. En automne<br />

1908, <strong>com</strong>me on disait, avait été annoncé un congrès sur les associationiste et il fut dans le contexte<br />

qu’il insistait pour faire repartir l’organisation des clubs des jeunes. En 1909 il réorganisait la<br />

direction diocésaine, en lui donnant un nouveau statut et surtout en introduisant un secrétariat<br />

général qui avait la fonction du bureau du travail, la réalisation d’une ancienne et jamais concrétisée<br />

proposition. A la présidence de la direction diocésaine de laquelle avait démissionné le conte<br />

Boselli, malgré le désir de <strong>Conforti</strong> pour une prudente continuité, fut nommé Giovanni Broli,<br />

<strong>com</strong>me secrétaire régulièrement salarié, fut choisi le jeune Francesco Fontana.<br />

Peu de mois ont été suffisants pour revoir la crise : en septembre 1909, on avait eu une série<br />

des tensions entre la direction et le secrétariat. Le président Broli démissionnait. Alors <strong>Conforti</strong> en<br />

<strong>Manfredi</strong> - 110 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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