Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com
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eaucoup affligé par les accusations adressées à ses enseignants du séminaire, et, indirectement<br />
mais éclaircissement à la gestion du diocèse.<br />
Toujours en 1903, en été, se ravivaient les dernières douloureuses séquelles de l’inquiétude<br />
moderniste entre le clergé de Parma : en plus que la suspension qu’on a vue de l’abbé Seta, on avait<br />
eu aussi celle de l’abbé Ernesto Padovani, curé de Cassio qui avait abandonné la paroisse et le<br />
même diocèse. Même Padovani appartenait à une parmi les « nombreuses » ordinations de Magani :<br />
il fut ordonné en 1907 seulement six ans avant la suspension. Ultérieures polémiques serpentantes<br />
en quelques diocèses font <strong>com</strong>prendre les références de <strong>Conforti</strong> dans sa lettre au clergé en<br />
l’occasion de son 25° anniversaire d’ordination, le deux août 1913 :<br />
Jamais de notre bouche doit sortir une parole que parfois devant à certaines dispositions<br />
pontificales, et d’autres documents de la suprême Autorité ecclésiastique, avait retenti sur<br />
ce que les soi-disant réformateurs, même avec l’habit sacerdotal, n’a pas trouvé écho sur<br />
leurs journaux plus au moins ennemis de l’église officielle : ceci est une tyrannie, est un<br />
despotisme, est une chose arbitraire.<br />
La référence est, avec toute probabilité, à la revue culturelle de l’abbé Romolo Murri, prêtre<br />
né dans les Marche, bien connu en toute l’Italie et avec des contacts même à Parma. Cependant,<br />
l’évêque même fut attaqué directement, en juin. Ces vicissitudes, avec l’abandon de quelques<br />
prêtres, et les conséquences sur la vie diocésaine de quelques sentences au sujet des confréries, dont<br />
nous parlerons ailleurs, ont porté les mêmes organismes diocésains à parler d’une « période des<br />
luttes et d’un découragement moral » En ce contexte <strong>Conforti</strong> conseillait à son clergé la « sodalitas<br />
sacerdotalis pro Pontifice et Ecclesia », une association du clergé avec une forte empreinte<br />
antimoderniste, qui a <strong>com</strong>me document officiel au niveau national la revue ultra intransigeante La<br />
Riscossa des frères de Vicenza Scotton.<br />
LES FRUITS DE LA PREMIERE VISITE : LE CONGRES EUCHARISTIQUE, LE<br />
CONGRES CATECHETIQUE, LE SYNODE<br />
En ces années de tension et des fatigues, on voit avec clarté un dessein suffisamment précis<br />
de <strong>Conforti</strong>, à travers quelques moments diocésains proposés avec continuité et à échéances<br />
régulières. N’était pas encore conclue la visite pastorale, et déjà <strong>Conforti</strong> proclamait le premier<br />
congrès eucharistique diocésain qu’on a célébré du 8 au 10 octobre 1912. Les congrès<br />
eucharistiques étaient nés dans les dernières décennies du XIX siècle en France, avec l’apport d’un<br />
célèbre directeur d’âmes, Gaston de Ségur. La finalité des congrès était double : proposer de<br />
grandioses manifestations capables de rendre concevable aux foules la présence eucharistique et<br />
encourager les catholiques intimidés par l’émargination politique et culturelle : mais ensemble, en<br />
s’agissant d’un « congrès » développer des moments d’étude et aussi d’individualisation des<br />
décisions au sujet du culte eucharistique, avec des motions et propositions « du congrès ». En ce<br />
temps, la formule du « congrès » était un langage typique de la politique et du syndicat. Un premier<br />
congrès international fut célébré à Lille, en France, en 1881 suivi par d’autres rendez-vous :<br />
rappelons celui de Jérusalem en 1893, et celui de Rome en 1905, voulu et présidé par le pape Pie X.<br />
Le pape veneto, <strong>com</strong>me avait donné une impulsion déterminante à la piété eucharistique. Mais<br />
successivement au congrès du 1905, le phénomène avait subi, au moins en Italie, un battement<br />
d’arrêt du probablement au climat de tension unie au modernisme. En ce moment de « fatigue » a u<br />
niveau italien de la proposition des congrès eucharistiques, <strong>Conforti</strong> organisait un à Parma.<br />
Le congrès s’appuyait surtout sur la « société des prêtres adorateurs. Le programme<br />
prévoyait, dans l’église de San Rocco, l’adoration continuelle de la messe solennelle de 10 heures<br />
de l’8 octobre au matin la procession avec l’eucharistie du matin du 10. Au même temps, dans<br />
l’église de San Pietro, venaient célébrées les assemblées avec des rapporteurs de la société, prêtres<br />
de Parma. Voilà les thèmes : La <strong>com</strong>munion aux enfants, présenté par le curé de Colorno, l’abbé<br />
<strong>Manfredi</strong> - 104 – G.M. <strong>Conforti</strong>