Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

d’alarme du capitaine, que, en constatant, dans l’ignorance religieuse extrême du temps
présent, la raison spécifique des nombreux maux qui affligent la génération croissante,
nous montre dans l’enseignement du catéchisme le remède plus efficace pour freiner
l’envahir des flots que chaque jour avancent davantage en menaçant de renverser tout
dans ses tourbillons impétueux.
L’analyse de Conforti est très rigoureuse au sujet des adolescents qui fréquentaient les écoles
supérieures et les universités :
Que dirais-je de la jeunesse qui fréquente les études Dans les écoles publiques, en
commençant du bas en haut, depuis le gymnase et le lycée à université, il n’y a plus aucun
enseignement religieux, où davantage son proclamés seulement le matérialisme, le
positivisme, le scepticisme, comme la chose plus importante prononcée par la science, de
telle façon que les intelligences des jeunes, même les meilleurs, sont confondues et
incertaines entre le doute et la négation de toute vérité surnaturelle.
L’évêque, qui avait commencé son ministère épiscopal depuis peu de temps, exhorte tous, et
le clergé en particulier, à s’engager au maximum pour le l’engagement de la catéchèse, même à
travers la diffusion des oratoires paroissiaux, à l’exemple de la Lombardie. La lettre du carême de
l’année 1910, le premier février, s’adressait aux parents pour appuyer l’engagement de l’éducation
religieuse de leurs enfants, avec des suggestions pédagogiques même plus générales, au-delà de la
catéchèse. Le thème du manque de l’instruction religieuse comme cause de l’indifférence dans la
foi, est mentionné même dans la lettre à la conclusion de la première visite, l’8 décembre 1912.
Enfin, la lettre du carême de février 1913 est dédiée à « l’importance et nécessité » de
l’enseignement de la religion catholique dans les écoles au moins primaires, avec quelques allusions
aux difficultés causées par la législation et avec la revendication de la légitimité d’un tel
enseignement dans les écoles publiques :
Pour nous, donc, n’est pas suffisante la simple liberté, qui peut appartenir à l’Italie, aux
juifs et aux protestants, mais selon aussi le statut qui proclame que la religion chrétienne
catholique est la religion de l’Etat, nous avons le droit d’appartenir à la grande majorité et
on ne peut pas donner un affront à notre juste droit, à notre foi, sans procurer une honte
pour cela à la nation italienne.
Il s’agissait donc d’un vrai « feu de file » des communications adressées au peuple qui
insistaient sur les différents aspects de la formation religieuse des enfants. Après la semaine
catéchétique, et après la lettre au clergé dans laquelle Conforti, comme nous avons vu, donnait
quelques indications précises, en plus que répéter l’importance décisive de la catéchèse dans
d’autres documents, il cherchait de promouvoir toute de suite une série d’initiatives.
Naissait aussi « l’école magistrale catéchétique » adressée aux filles des familles catholiques
que, surtout en ville, se préparaient à aider les curés dans l’enseignement de la doctrine chrétienne.
L’école était soutenue économiquement par une association des dames aisées, le patronat féminin,
pour les écoles de religion. Dans l’école le professeur madame Chiara Chiari avait assumé
l’enseignement de la pédagogie religieuse, en donnant une formation d’avant-garde qui avait
produit quelques publications au niveau national. Au niveau diocésain fut rendu obligatoire adopter
le texte de catéchèse de Vigna et Pavanelli. L’évêque avait adressé une nouvelle lettre aux parents
pour les exhorter à soutenir l’activité de la catéchèse.
On avait aussi constitué la commission catéchétique diocésaine qui contrôlait
l’accomplissement des indications, elle participait avec des délégués aux examens de la fin d’année,
elle agissait enfin comme un corps des inspecteurs sur la structure scolastique. Evidemment
l’évêque aussi pendant la visite pastorale insistait pour que les structures paroissiales pourraient être
employées et équipées pour les salles de catéchèse. Depuis 1914 dans chaque numéro du bulletin
diocésain apparaissait la rubrique fixée de « l’Action catéchétique diocésaine ». N’est pas ici le lieu
Manfredi - 218 – G.M. Conforti