Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com
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pour suivre minutieusement tous les détails de cette œuvre, dans laquelle il semble de pouvoir dire<br />
que <strong>Conforti</strong> aurait investi quelques uns parmi les prêtres plus <strong>com</strong>pétents et plus tenaces de son<br />
diocèse. L'évêque même faisait de l’adhésion au projet catéchétique diocésain un critère pour<br />
décider sur certaines nominations. Dans le chapitre dédié au clergé on avait déjà connu l’abbé Luigi<br />
Comelli à qui <strong>Conforti</strong> en novembre 1917 ne donnait pas la charge d’économe spirituel de la<br />
paroisse de la ville, Sainte Trinité, car celle-ci était une parmi les paroisses modèles dans l’action<br />
catéchétique, tandis que Comelli était ouvertement contraire au projet catéchétique diocésain.<br />
Terminé l’ouragan de la guerre en 1919, était arrivé le moment pour un premier bilan. Fut<br />
convoquée une réunion du clergé pour le 7 octobre, et était intervenu avec une importante relation<br />
le chanoine Leandro Formari, un parmi les membres « historiques » de la <strong>com</strong>mission catéchétique.<br />
<strong>Conforti</strong> avait demandé des informations systématiques aux curés à travers les vicaires forains et il<br />
a voulu publier un nouvel appel aux parents. D’ailleurs il semble, qu’un spécialiste de la formation<br />
de la prédication du carême, le jésuite père Antonio Giannini, exactement en 1920 aurait<br />
publiquement blâmé la méthode catéchétique voulue par <strong>Conforti</strong>, ou ainsi fut-il interprété. Donc<br />
l’évêque éclaircissait sa position et celle du synode. Quelques signales nous montrent indirectement<br />
qu’une partie du clergé résistait aux propositions catéchétiques diocésaines, en manifestant<br />
mécontentement : mais on connaît aussi la présence des plaintes et dissentiments est physiologique<br />
parmi les prêtres.<br />
Au niveau du magistère, épiscopal, on n’a pas eu d’ultérieures innovations après 1920. La<br />
rubrique sur l’action catéchétique du bulletin diocésain était, d’ailleurs parmi les plus régulières. En<br />
effet les choix du 1913-1914 n’ont pas changé, et <strong>Conforti</strong> avait décidé le chemin de l’insistance et<br />
de la pénétration, sur une longue période. Vers 1924, donc après dix ans de travail, la scène avait eu<br />
un changement d’organisation. Même avant de <strong>com</strong>mencer le procès qui avait porté aux Pactes du<br />
Latran, le gouvernement fasciste avait donné une nouvelle norme pour l’enseignement religieux<br />
dans les écoles de l’Etat, en le rendant obligatoire. <strong>Conforti</strong> ne prenait acte publiquement :<br />
« L’heure actuelle semble favorable à notre œuvre nous en profitons donc pour porter notre<br />
contribution au triomphe de la foi au milieu de la société, en travaillant à préparer une génération<br />
chrétienne ». Dans le chapitre sur l’affirmation du fascisme, nous avons déjà rappelé son attention à<br />
bien veiller sur ces programmes indiqués par le gouvernement. En plus, dans le même écrit cité en<br />
haut, <strong>Conforti</strong> revendiquait à l’église catholique d’avoir gardé en qualité l’enseignement<br />
catéchétique paroissial, <strong>com</strong>me une impulsion à ce choix politique. « Nous pouvons aujourd’hui<br />
affirmer que, si en face de nouvelles exigences de l’enseignement religieux, qui entre finalement<br />
dans les écoles primaires, nous ne serons pas mal préparés et nous pouvons porter une précieuse<br />
contribution, on le doit à cette première impulsion. La référence à l’élaboration théorique et aux<br />
expérimentations du professeur Chiari, ici est plutôt explicite. Mais le 2 octobre 1924, <strong>Conforti</strong><br />
convoquait une assemblée du clergé pour établir les indications uniformes pour l’enseignement<br />
religieux désormais généralisé. C’est intéressant le soulignement qui était donné : « L’entrée du<br />
catéchisme dans l’école publique ne pourra dans aucune façon substituer l’école catéchétique de la<br />
paroisse ».<br />
Les longues années de « bataille » catéchétique, qui supportaient un effort remarquable des<br />
paroisses, n’ont pas été liquidées à motif de l’enseignement obligatoire dans les écoles. Avec toute<br />
probabilité, une partie du clergé aurait volontiers délégué la fatigue de la « doctrine » aux enfants<br />
aux enseignants des écoles primaires. Tandis que <strong>Conforti</strong>, avec décision, confirmait la tâche propre<br />
de la paroisse dans l’enseignement religieux. Le travail de la reforme catéchétique continuait, même<br />
si dans des conditions politiques plus favorables.<br />
En conclusion, faisons une allusion à une initiative intéressante de type catéchétique que<br />
<strong>Conforti</strong> démarrait dans les dernières années de sa vie. Il s’agissait, cette fois, d’un parcours<br />
particulier de catéchèse spécifique pour les adultes. Depuis le premier dimanche de janvier 1931,<br />
<strong>com</strong>mençait à l’éveché, même le choix du lieu n’est pas fortuit, « un cours d’enseignement<br />
religieux pour les adultes » que <strong>Conforti</strong> présente pendant une récollection aux séminaristes et aux<br />
élèves missionnaires le 6 janvier :<br />
<strong>Manfredi</strong> - 219 – G.M. <strong>Conforti</strong>