Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

l’établissement de Campo di Marte, les élèves xavériens auraient du être déplacés dans le petit
hôpital de Berceto pour le moment vide. En cette période là, d’autres établissements ecclésiaux ont
été confisqués, y comprise l’église de Sain Secondo. Le séminaire de Berceto était en danger d’être
occupé, en effet cela arrivera en juin 1918.
Avec la réduction du clergé présent dans le territoire et à la suspension ou à la réduction au
minimum du travail formatif des séminaires, on a eu une autre grave conséquence de la guerre :
l’absence de jeunes gens et des hommes. Les clubs de la jeunesse d’Action catholique sont disparus
presque complètement : sont restés seulement les « sessions des aspirants » des jeunes entre les 12
et 16 ans. Les mêmes organisations diocésaines d’Action catholique se sont réduites au minimum :
pendant un certain temps, les associations ont continué à travailler, surtout pour aider dans les
émergences de la guerre. En 917 l’Union populaire avait réussi à actualiser un congrès diocésain,
mais on doit attendre 1919-1920 pour un nouveau départ de l’Action catholique. Les associations
des femmes commenceront après, surtout la jeunesse féminine. Mais ne croyons pas que l’activité
pastorale pourrait compter sur l’aide des femmes : des filles et des femmes pour le manque des
hommes valides, étaient engagées dans le travail, surtout dans les champs. Les catéchèses pouvaient
continuer, même avec fatigue à cause de l’absence d’un certain nombre de prêtres, mais d’autres
initiatives étaient renvoyées à la fin de la guerre.
Conforti au début de la guerre, avait commencé depuis quelques mois, la seconde visite
pastorale. Les priorités qu’il avait choisies étaient l’engagement pour l’organisation de la jeunesse
catholique et pour l’instruction religieuse. La visite s’est déroulée du 1914 à 1917, on peut donc
imaginer avec quels malaises. L’objectif de la fondation des clubs de la jeunesse fut mis à côté
définitivement. Conforti dédiait aux grandes paroisses un jour entier pour les visiter, tandis qu’il
visitait les plus petites chaque deux jours, en réduisant le temps pour les confessions et les
colloques.
Pendant cette visite, l’évêque veut arranger les limites des paroisses. Il opère ce choix grâce
à l’expérience faite pendant la première visite, en revenant sur certains vieux problèmes. La vielle
question de Fontanellato et Canetolo, dont on avait envoyé à Rome le dossier par son prédécesseur
Magani, a été résolue définitivement et « doucement » en 1916. Conforti avait fondé une nouvelle
paroisse à Sanguinaro, hameau de Fontanellato, mais qui appartenait dans le temps à la paroisse de
Noceto, avec d’autres maisons qui appartenaient à la paroisse de Fontanellato. La stratégie « seft »
de l’évêque fut plus efficace de l’impétuosité de son prédécesseur.
A la conclusion de cette seconde visite pastorale, qui avait montré la proximité et un signe
de soutien aux gens qui souffraient à cause de la guerre. Conforti écrivait une lettre au clergé où il
insistait sur un plus grand engagement pour l’instruction religieuse et il l’invitait à ses préparer pour
fonder de nouveau les clubs de jeunes. Il insistait aussi sur la reprise des rencontres régulières des
« congrégations » en chaque vicariat, pour le clergé, sur les visites des vicaires forains, sur
l’obligation de la résidence, sur l’entretien des presbytères et l’observance des règles
« perpétuelles » c 'es t-à-dire le personnel féminin qui gérait les presbytères et la vie quotidienne des
prêtres.
Au même temps, comme d’autres évêques italiens, il cherchait de maintenir bien vivante la
dévotion en augmentant la vie pastorale à travers quelques « campagnes » pour permettre d’insérer
dans les vicissitudes de la guerre quelques chiffres du caractère chrétien. En 1917, au même temps
que l’initiative du P. Agostino Gemelli et de Armida Barelli, pour la consécration au Cœur de Jésus
pour les soldats qui sont en guerre, Conforti proposait de consacrer le diocèse, les paroisses et toutes
les familles au même Cœur de Jésus. L’année précédente, il avait demandé une prière spéciale aux
enfants. Il promouvait en suite, vers la fin de la guerre, une souscription pour une chapelle latérale
de la cathédrale de Parma, comme monument aux morts en guerre pour de la ville. Il s’agit des
initiatives communes qui se multipliaient en différents lieux d’Italie, à cause de nombreux jeunes
morts en guerre et d’autres dispersés sur les montagnes, théâtre ded batailles.
Peut-être que une étude systématique sur ces dévotions n’a pas été encore fait. Il s’agissait,
en effet, de faire retentir des images et des paroles religieuses à l’intérieur des vicissitudes racontées
Manfredi - 140 – G.M. Conforti