Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

Cazzani, évêque de Cremona qui avait été secrétaire du cardinal Agostino Riboldi à Ravenna. De
milliers de personne ont rempli la cathédrale, et beaucoup de messages de chagrin sont arrivés de
toute l’Italie.
Conforti fut d’abord enterré dans la chapelle de Sainte Agata à la cathédrale. A la fin d’avril
1942, peu plus de 10 ans de sa mort, le postulateur de la cause de béatification, le père Faustino
Tissot, avait demandé au Chapitre de la cathédrale de pouvoir accueillir son corps dans la chapelle
de la Maison mère, à Campo di Marte. Le Chapitre avait donné son avis favorable et, après la
reconnaissance de la dépouille mortelle et les travaux nécessaires pour le sarcophage, le 8 novembre
1942, à Parma, craintive pour les bombardements des alliés, une énorme foule accompagnait la
translation à travers l’avenue Cavour, la place Garibaldi, l’avenue Mazzini, le Pont Dux, l‘avenue
Bixio au-delà du Torrent, le pont Caprazucca, l’avenu Farini et le boulevard de Campo de Marte.
Depuis quelques jours seulement un boulevard, le dernier traversé par le cortège, avait été intitulé à
Conforti. Les chroniques du temps parlent de 30.000 personnes. La cérémonie fut présidée par le
successeur à Parma, Mgr Evasio Colli, qui avait fait un discours commémoratif. Etaient présents
aussi l’archevêque de Modena Cesare Boccoleri, les évêques de Reggio Emilia Edoardo Brettoni,
de Piacenza Ersilio Menzani, de Fidenza Mario Vianello, de Carpi Virginio Federico Della Zuanna
capucin, de Como Alessandro Macchi, l’auxiliaire de Ravenna Angelo Rossini, l’évêque de
Pontremoli Giovanni Sismondo, et l’abbé supérieur de San Giovanni, Carlo de Vincentis. Tout ceci
fut documenté à travers un fils réalisé par les missionnaires xavériens avec l’aide de quelques
studios photographiques de la ville, qu’il a été récemment restauré. En 1959, terminée désormais la
grande église de l’institut xavérien le sarcophage de Conforti fut déposé en cette nouvelle
construction, et en 1996, placé dans l’abside sous le grand mosaïque, du côté du presbytère qui se
trouve autour de l’autel, devant le siège.
Le 18 mars 1941 commençait le procès pour la cause de béatification : le 17 mars 1996 le
pape Jean-Paul II proclamait bienheureux Guido Maria Conforti ensemble à Daniele Comboni.
POUR UNE SYNTHESE
Sans vouloir ici anticiper une vision globale de la spiritualité de Conforti dont on parlera
dans le prochain et dernier chapitre, je voudrais recueillir quelques notes synthétiques de ces
dernières années de vie de l’évêque fondateur, en montrant ainsi quelques lignes pour un possible
approfondissement ultérieur.
Comment Conforti est-il retourné du voyage de la Chine Physiquement, les milliers
kilomètres sur des navires et en train ont été une épreuve qui avait rendu faible en manière
définitive la santé du vieil évêque. Malgré les bénéfices immédiats de la longue permanence sur la
mer, le corps déjà faible et toujours maladif, avait décliné plutôt rapidement. Etait fréquent, même
avant, avoir des indispositions surtout pendant la période de l’hiver. En 1929 au 1931 ces
circonstances sont retournées, jusqu’à la dernière maladie, jugée dès le début un parmi les temps
habituels de faiblesse et rhume.
D’autre côté, beaucoup de réflexions accomplies pendant le voyage informations et projets
gardés pendant les colloques avec ses missionnaires en Chine et, pas du tout secondaire, l’horizon
plus serein et sur des Pactes du Latran, ont généré en Conforti un élan d’activité remarquable : une
autre visite pastorale, le synode, le petit séminaire et la tentative de lancer de nouveau les oblats
diocésains, la semaine liturgique, sur le versant de Parma : le chapitre général, le statut de la
mission, les nouvelles fondations italiennes, la création de la préfecture de Luoyang pour ce qui
concerne les xavériens.
Conforti semblait rentrer de la Chine rempli des idées et d’énergies. Mais est il possible et
cela s’accorde avec les devoirs répétés de donner sa démission de la responsabilité d’évêque de
Parma Ici on met en évidence un aspect spécial de la maturité de Conforti : non pas un homme de
l’enthousiasme instable, mais signé par une responsabilité consciente que le portait oui à désirer
d’être exonéré des poids, mais aussi à vivre pour les jours que lui ont été donnés dans un
Manfredi - 247 – G.M. Conforti