Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

l’Onction des malades, « in paroeciis montanis res alio se habet ». Cependant sont exceptionnels les
cas des mariages et funérailles civils.
Le grand défi, cependant, est celui de l’éducation chrétienne des enfants. Même avant
d’écrire l’engagement pour la catéchèse paroissiale, Conforti analyse la question de l’enseignement
religieux dans les écoles. Dans le passé, malgré les efforts, on n’avait pas pu obtenir que
l’enseignement de la religion soit donné dans les écoles publiques. Maintenant le régime oblige
l’enseignement dans les écoles, mais les enseignants qui désirent accomplir cette œuvre sont peu, ils
manquent les livres et les programmes du gouvernement sont limités. Le choix « stratégique » es t
l’institution des cours faits exprès dans les écoles normales, soit de l’Etat, soit du collège des filles
de la Croix, en plus que la continuation de l’école de religion désormais depuis plusieurs années.
Le catéchisme paroissial est préparé par une spéciale commission, même si le problème majeur soit
l’absence trop fréquente de beaucoup d’enfants. Conforti en ce contexte loue le travail éducatif des
salésiens, des stigmatins, des frères des écoles chrétiennes et des congrégations féminines.
Une allusion minime, à cause de la structure du questionnaire, est dédiée au
associationnisme, et les récentes formes de l’Action catholique sont cataloguées avec les
traditionnelles confréries et pieuses associations.
Vaut la peine présenter totalement le « Judicium syntheticume Ordinarii diocesis statum »
traduit par nous-mêmes :
En ces derniers temps le diocèse de Parma, comme d’ailleurs les autres, a du surmonter de
nombreuses difficultés qu’ont fait d’obstacle remarquablement à la religion et à la morale.
Avant tout le libéralisme, qui, aidé par la maçonnerie, avait travaillé dans les écoles et
dans l’administration publique. Le libéralisme que pendant beaucoup d’années avait
déclaré la guerre au patrimoine chrétien que la dévotion de nos pères dans la foi avait
accumulé afin d’aider l’église et la religion : un tel appauvrissement de l’église avait aidé
les institutions simplement civiles. En deuxième lieu nous devons nommer le socialisme,
qu’il s’était montré ouvertement impie et sectaire ; le socialisme qui avait éloigné le peuple
de la religion, mais aussi la violence des « organisations » dont se servent pour priver du
même pain ceux qui voulaient appartenir à l’église. La conséquence, malheureusement
vraie c’est que la foi de plusieurs est devenue faible, et dans le peuple de Dieu est disparu
le sens chrétien de la vie ; l’estime et l’amour pour les prêtres sont diminués, l’immoralité
est augmentée, les vocations à la prêtrise et à la vie religieuse sont diminuées à tel point
que le diocèse aujourd’hui souffre à cause de l’insuffisance d’ouvriers pour la vigne, peutêtre
jamais expérimentée avant. Maintenant on peut espérer qu’une fois accepté
l’enseignement du catéchisme dans l’école et, en plus, réalisé un respect loyal pour la
religion de la part de tous, sont en train d’arriver des temps meilleurs. Les motifs qui
alimentent une telle espérance sont : le peuple qui participe volontiers aux manifestations
religieuses, une majeure présence aux sacrements avec le raviver du sens religieux comme
une fois et de la part de toute la société, que, finalement, fatiguée par beaucoup de ruines
semées par l’athéisme, commence à avoir soif de la vérité de Dieu. Et si, en plus de tout
cela, sera donnée la pleine liberté à l’église, pour tout ce qui se réfère à son œuvre sociale
et l’annonce de son message, dont elle a le droit, et si les prêtres seront remplis d’amour
pour la maison de Dieu, et, si à leur tour il seront aidés par l’apostolat des laïcs, alors le
progrès sera vraiment grand envers un monde meilleur, à la majeure gloire de Dieu.
En 1926, le regard de Conforti devant son diocèse est donc signé par l’espérance. Le
libéralisme maçonnique et le socialisme ont causé de graves dommages. Surtout les mouvements
socialistes, à cause d’une propagande ouvertement athée et de la pression des lignes rouges, ont
refroidi la religiosité dans le cœur des fidèles de Parma. Les coutumes sont déchues et les vocations
se sont contractées comme on n’avait jamais vu dans le passé. Mais depuis quelques années la
liberté religieuse est protégée davantage, l’enseignement du catéchisme dans les écoles a été assuré.
Manfredi - 182 – G.M. Conforti