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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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Boselli « premier secrétaire de sa majesté pour les Ordres Equestres » et président du conseil<br />

d’administration dont dépendait la Steccata, et il avait interpellé aussi le Ministre de la Justice, le<br />

fameux Alfredo Rocco. Il semble de pouvoir dire que l’engagement de <strong>Conforti</strong> n’a pas eu des<br />

résultats positifs : Santa <strong>Maria</strong> della Steccata reste même aujourd’hui propriété de l’administration<br />

de l’Ordre Constantinien.<br />

Toujours en conséquence, ou au moins successivement aux accords du 11 février 1929, fut<br />

transformée dans un décret royal (23 mars 1929) la transaction entre la Société des vivants et des<br />

morts et l’hôpital de Parma, un passage qui donnait fin à la vieille question, avec un discret<br />

correspondent pour l’église de Parma : à la Société 250.000 lires pour payer les avocats et 900.000<br />

lires avec des titres d’état, pour assurer le service choral en cathédrale, en plus d’autres biens<br />

immuabilités : à la cathédrale 60.000 lire pour payer les avocats et les messes non célébrées et<br />

220.000 lires en titres d’état pour toutes les messes du légat. Les hôpitaux ont retardé à observer<br />

l’obligation d’assurer les 900.000 lires in titres d’état, et <strong>Conforti</strong> devait écrite à la Congrégation du<br />

Concile pour avoir la permission d’un délai. Mais aussi ce défi, à la fin fut vécu.<br />

En réalité, grâce à des documents récemment retrouvés dans les archives du Vatican, nous<br />

pouvons affirmer avant tout qu’une convention presque identique, avec quelques différents chiffres,<br />

était déjà définie en juillet 1927. <strong>Conforti</strong> écrivait à Gasparri secrétaire d’Etat :<br />

Cependant malgré que cette translation aurait obtenu le consentement de deux parties<br />

intéressées à Parma et transmise plusieurs fois au Ministère pour l’approbation nécessaire<br />

et pour la transformation dans le décret royal, avait été renvoyée avec un avis négatif ou<br />

avec de telles observations qu’on avait pu <strong>com</strong>prendre la difficulté externe de la réussite.<br />

En cet état douloureux des choses, qu’on n’a pas pu changer, malgré en conditions<br />

politiques changées de la nation, et que menace de <strong>com</strong>promettre définitivement le service<br />

religieux et choral de ma cathédrale… je me permets d’invoquer de cet importante<br />

secrétariat d’Etat, l’intérêt que votre Eminence pourrait juger opportun à prendre.<br />

Gasparri <strong>com</strong>muniquait la lettre au père jésuite Tacchi Venturi, qui répondait avec un billet<br />

(anonyme, mais avec une graphie non équivoque) : « De cette démarche de Parma S.E le Président<br />

a déjà demandé de faire répondre au père Tacchi Venturi qu’il avait pris une personnelle défense et<br />

promet de faire suivre une vérification. Le « Président » était le président du Conseil des Ministres,<br />

c’est-à-dire Mussolini, que d’ailleurs suivait l’affaire jusqu’à sa conclusion, après presque un an et<br />

demi.<br />

LE PREMIER CHAPITRE GENERAL ET LA FONDATION DE LA PREFECTURE<br />

APOSTOLIQUE DE LUOYANG<br />

Nous retournons maintenant, après ce regard de l’action pastorale de <strong>Conforti</strong> à Parma après<br />

les Pactes du Latran, aux vicissitudes de la congrégation xavérienne. Vraiment les premiers mois du<br />

1929 ont été très fébriles pour le fondateur qui a <strong>com</strong>mencé une série d’activités et des décisions<br />

avec un nouvel élan. Le chapitre général, le premier de la congrégation, fut convoqué avec la lettre<br />

du 25 janvier 1929, <strong>com</strong>me on avait déjà vu. En réalité en différentes occasions, soit à travers une<br />

lettre, soit à vive voix en Chine, <strong>Conforti</strong> avait annoncé l’événement, et les missionnaires de<br />

l’Henan avaient déjà élu leur représentant, le père Leonardo Armelloni, qui devait rentrer en Italie<br />

pour se faire soigner. Ainsi pendant la permanence en Chine il n’avait pas oublié de demander des<br />

indications sur les thèmes à discuter pendant le chapitre, et malgré le ton, même le<br />

« mémorandum » du conseil de Mgr Calza était sérieusement une source de réflexion pour le<br />

fondateur. Nous avons aussi les observations du père Amatore Dagnino, que, <strong>com</strong>me on connaît,<br />

était encore à Poggio San Marcello, mais déjà nommé supérieur religieux en Chine : <strong>Conforti</strong> lui<br />

avait maintes fois demandé des avis et lui avait écrit une longue relation. Dans les écrits du futur<br />

successeur de <strong>Conforti</strong> <strong>com</strong>me guide des xavériens, on voit qu’il reconnaissait les fatigues et<br />

<strong>Manfredi</strong> - 236 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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