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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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de vie de ses prêtres. Au cours de ces années-là, à cause de la situation économique précaire, ,mais<br />

aussi pour la défense juridique des prêtres accusés devant les tribunaux civils, dans différents<br />

diocèses italiens, naissent des sociétés de secours mutuel entre le clergé et des associations de<br />

défense. A Parma, <strong>Conforti</strong> promut la société pour la défense du Clergé. Leader de cette œuvre<br />

d’organisation, information et recueil des fonds était don Ormisda Pellegri, expert des Coopératives<br />

et Législation dans ses premières années en paroisse, à Cassio. Dans ce cadre, <strong>Conforti</strong> arriva à<br />

concevoir un projet ambitieux lié à son expérience et à sa connaissance du clergé de Parma. L’âge<br />

moyen augmentait ; le clergé jeune diminuait et cela d’année en année pour une longue période ; le<br />

diocèse était divisé en plus de trois-cents paroisses, parmi lesquelles certaines dans les petits<br />

villages de montagne. On devait penser à un Institut d’accueil pour les prêtres âgés et malades. Le<br />

projet vit ainsi le jour. Initialement, il recueillit les adhésions et les fonds mais dans la suite, il ne<br />

put se maintenir debout et aller de l’avant.<br />

Du reste, la marge de manœuvre était très réduite et au niveau économique, <strong>Conforti</strong> pouvait<br />

faire très peu pour son clergé. Avec l’avènement du fascisme, la contribution de l’état aux prêtres<br />

(congrua) et d’autres aspects économiques virent une amélioration des conditions, mais quand<br />

<strong>Conforti</strong> en avait l’occasion, il ne manquait pas de demander au Saint Siège certaines formes<br />

d’assistance surtout pour les chanoines et les curés plus pauvres. Il rappelait aussi avec force aux<br />

curés une correcte administration des biens car, <strong>com</strong>me on l’a vu, il n’était pas rare de trouver des<br />

prêtres qui étaient lourdement endettés. L’expérience avait enfin enseigné à <strong>Conforti</strong> la nécessité<br />

d’une bonne organisation des liens avec le clergé sur le territoire. Magani avait réorganisé les<br />

doyennés (zones) en dépassant les vieilles structures traditionnelles et en adaptant les frontières de<br />

ces doyennés à celles des <strong>com</strong>munes qui étaient plus grandes dans la province de Parma. Après<br />

deux visites pastorales, et une fois que le cataclysme de la guerre était fini, <strong>Conforti</strong> réunissait les<br />

curés doyens(=vicaires forains). En cette occasion, l’évêque exposait clairement sa conception du<br />

rôle de ces doyens : à travers les visites annuelles des paroisses, ils devaient recueillir des<br />

informations à transmettre immédiatement à l’évêque ; ensuite, il y aurait désormais les visites plus<br />

approfondies tous les trois ans. Il était nécessaire redémarrer les regroupements des cas, répandre<br />

les orientations diocésaines sur la catéchèse des enfants, exhorter au soin des vocations et en plus,<br />

en général, contrôler le clergé auquel il adressa une proposition de vie <strong>com</strong>munautaire, selon le<br />

canon 134 du CIC de 1917. Peu d’années après, entre 1924-1925, on procéda à la nomination des<br />

chanceliers ou secrétaires de doyenné et rappela aux doyens leurs devoirs.<br />

CONFORTI ET LES CONGRÉGATIONS RELIGIEUSES PRÉSENTES DANS LE<br />

DIOCÈSE DE PARMA<br />

Nous insérons ici quelques références à un thème qui attend des études plus amples et des<br />

approfondissements. Il s’agit du rapport entre <strong>Conforti</strong> et les différents instituts religieux masculins<br />

et féminins présents dans la ville de Parma et sur tout le territoire du diocèse. La présence des<br />

religieux est antique et toujours importante dans la capitale provinciale et au siège épiscopal avec<br />

une grande influence au niveau éducatif, en plus du service religieux dans les différentes églises<br />

publiques liées aux <strong>com</strong>munautés. Ayant grandi à l’école des Frères des Ecoles Chrétiennes,<br />

<strong>Conforti</strong> avait expérimenté l’engagement et la ferveur de certaines de ces <strong>com</strong>munautés religieuses<br />

ayant survécu dans différents cas aux suppressions de 1866-1867. Il avait aussi perçu les<br />

stimulations, de grande incidence spirituelle, présentes dans les mêmes familles religieuses qui<br />

avaient résisté à l’épreuve. Dans les années où il était vice-recteur du séminaire, encore jeune prêtre,<br />

mais surtout au cours de la période où il était vicaire général, les rapports avec les religieux étaient<br />

toujours très bons. Cela contrairement à ce qui arrivait pour l’évêque F. Magani qui finit par créer<br />

des tensions avec presque toutes les <strong>com</strong>munautés religieuses présentes en ville, <strong>com</strong>me nous avons<br />

vu dans le deuxième chapitre. Le climat positif entre le jeune vicaire général et les religieux a été<br />

prouvé par le don précieux d’un reliquaire avec les reliques de tous les fondateurs ou patrons de<br />

<strong>Manfredi</strong> - 133 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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