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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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<strong>com</strong>me : le modèle traditionnel de division entre les élèves profès, noviciat et adolescents,<br />

appelé dans les séminaires « division de chambrées » et parmi les religieux il voyait une<br />

structure autonome pour le noviciat, parfois unie à l’école d’études supérieurs pour les profès :<br />

quelques offrandes et dons, et la disponibilité des structures déjà existantes.<br />

Ainsi, après un premier contact avec l’évêque de Padova, Mgr Luigi Pelizzo, et grâce à la<br />

contribution d’un prêtre bienfaiteur de Cremona, en automne 1919, fut définitivement achetée et<br />

arrangée la ville Bertolini, proche de l’entrée dans la ville de Vicenza. Le premier recteur de la<br />

nouvelle maison xavérienne, la première en Italie et hors de Parma, fut le père Antonio Sartori,<br />

substitué à la Maison mère en tant que directeur spirituel par le père Pietro Uccelli, appelé de<br />

l’Henan. Le père Uccelli sera en suite le deuxième recteur et pendant de longues années il<br />

donnera un ton à l’école apostolique de Vicenza.<br />

En partant de la liste aride de premiers 51 élèves de cette école apostolique à l’époque<br />

encore à Parma (1913-1917) pourrait être intéressant trouver quelques donnés, pour<br />

<strong>com</strong>prendre, soit même indirectement, le climat du nouveau groupe d’adolescents qui<br />

animerons pendant quelque temps les couloirs et les allées de Campo di Marte.<br />

Huit élèves sont originaires des diocèses « Venete » en en particulier du Friuli, surtout<br />

Udine et Pordenone. On a aussi un de Vicenza (Scalco Giovanni de Breganze) un de Venezia<br />

(Battaglierin) et un de Padova. Autant étaient les émiliens en provenance de Piacenza (5), deux<br />

de Reggio et un de Bologna. A tous ceux-ci nous pouvons ajouter un de la Romagna. C’est très<br />

important ce nombre des jeunes du Piemonte : 7, dont 3 d’Alessandria et un pour chaque<br />

province de Torino, Asti, Novara, Cuneo. Mais le groupe plus nombreux fut celui de la<br />

Lombardia : 10, dont 3 de Milano, 3 de Bergamo, un pour chaque diocèse de Como, Brescia,<br />

Cremona, Lodi. Deux de Firenze, un de Massa, donc de la Toscana, tandis qu’en 1916 sont<br />

arrivés deux jeunes de la province de l’Aquila. Encore d’autres provenances : un du Lazio<br />

(Olevaro Romano), deux de la « Liguria » (Savona et Tortona), un de Lucca (Innocenzo<br />

Ambrico) un de la Sardegna (Angelo Lampis) et un de Levico qui entre en 1917 pendant la<br />

guerre. Gia<strong>com</strong>o Mariotti entre à 14 ans en 1914, il était né à Toluca à Illinois (USA).<br />

Il y en a aussi de Parma, entrés en 1917, un de la ville, et l’autre de la montagne, de<br />

Corniglio. Des trois on ne connaît pas la provenance.<br />

Donc on peut dire que la stratégie de <strong>Conforti</strong> de chercher les vocations surtout hors de<br />

Parma soit réussie même avec d’autres entrées surtout du nord d’Italie : Lombardia, Friuli et<br />

Veneto, Piamonte et Reggio Emilia. N’était pas facile unir ces jeunes surtout ceux qui venaient<br />

de loin, arrivés on ne se pas <strong>com</strong>ment, à Campo di Marte.<br />

A quel âge sont-ils entrés dans l’école apostolique <br />

Nous avons la date de naissance et d’entrée de 48 élèves entre 1913 et 1917. La majorité<br />

était de 13 ans (11 entrées) ; 14 ans (10 entrées) ; de 11 et 12 ans (7 entrées). Deux seulement<br />

sont entrées à 16 ans, deux à 17 ans, 1 à 18 an et un à 22 ans. L’âge moyen est de 13, 40 ans. Ils<br />

entraient surtout vers la seconde et la troisième du gymnase, probablement et souvent, à travers<br />

des parcours « anormaux » <strong>com</strong>me celle de la première du gymnase en tant que privatiste »,<br />

Innocenzo Ambrico à 14 ans. Peu entrent au milieu de l’adolescence. Il serait intéressant<br />

<strong>com</strong>prendre mieux les lignes du recrutement de ces enfants. Peut-être des curés qui<br />

connaissaient les missionnaires de <strong>Conforti</strong> et ils préparaient au gymnase les adolescents qui<br />

avaient déjà fréquenté au maximum les classes primaires : une réalité qui donne l’idée de la<br />

situation de l’alphabétisation rurale de l’Italie dans les premières années du XX siècle et de la<br />

provenance sociale de futurs missionnaires.<br />

Le défi de <strong>Conforti</strong> fut efficace, <strong>com</strong>me on avait dit, un bon nombre de ces jeunes avaient<br />

persévéré dans la vocation missionnaire et cela fut la base quantitative et aussi qualitative dans<br />

la congrégation dans les années 30-40. En plus les xavériens sortaient des limites géographiques<br />

de Parma et de l’Emilia, déjà <strong>com</strong>mencé, en acceptant seulement les jeunes dans l’âge de la<br />

formation théologique. Cela fut une correction du tournant, mais n’a pas ratifier l’oubli de la<br />

<strong>Manfredi</strong> - 167 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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