Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com
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<strong>com</strong>me supérieur un évêque. Le premier signe de ces pourparlers nous l’avons dans une lettre de<br />
<strong>Conforti</strong> du 6 avril 1910 à Luigi Calza. Au même temps il annonçait la reprise par des pourparlers<br />
pour la reconnaissance des règles de l’institut. Le jour après, le 7 avril, sont partis pour la Chine les<br />
pères Assuero Bassi et Stefano Chieli, tous les deux d’origine de la Toscana. Le développement de<br />
la mission chinoise procédait très bien et on attendait seulement la décision romaine, qui est arrivée<br />
en 1911, avec le décret, le 21 avril. Mais déjà en octobre précédent, <strong>Conforti</strong> avait du mettre en acte<br />
le rappel de P. Bonardi, et il avait demandé le retour en Italie du P. Sartori : l’abbé Ormisda à cause<br />
des motifs « familiaux », avait demandé la révocation du ministère de recteur de Campo di Marte, et<br />
il fallait trouver aussi le père spirituel, car l’abbé Pietro Ponzi était mort.<br />
Giovanni Bonardi et Antonio Sartori, parmi les pionniers de la mission de l’Hernan, sont<br />
rentrés en Italie presque au même temps que le décret de constitution du vicariat apostolique. En ces<br />
mois était encore en cours la consultation parmi les missionnaires pour les trois noms à présenter à<br />
Propaganda Fide, et que en août 1911 fut remise au ministère. Le plus voté parmi les trois fut le<br />
père Calza, il fut nommé vicaire apostolique le 13 septembre 1911. Ces dernières vicissitudes sont<br />
réalisées au même temps que les moments très difficiles le cruel s’est à cause des polémiques du<br />
« groupe des pretres » (peut-etre seulement l’abbé Sante Seta) filo-moderniste. Peut-être c’est la<br />
bonne nouvelle de la constitution du vicariat apostolique et de la nomination de Calza que <strong>Conforti</strong><br />
a pu avoir un certain réconfort spirituel et aussi psychologique. On n’oublie pas que en ces mêmes<br />
semaines un autre ministère du Vatican, la Consistoriale de De Loi, demandait avec des mots<br />
péremptoires, des éclaircissements sur la situation du diocèse et du séminaire. Les choix de<br />
Propaganda disaient que chez le Saint-Siège et le pape n’était pas diminué la confiance. Maintenant<br />
<strong>Conforti</strong> pouvait disposer de la présence et de la collaboration de deux parmi ses premiers élèves<br />
missionnaires. En ce cadre, aussi à cause de l’abandon « pour des motifs familiaux » ( ou, dans un<br />
autre texte, « pour différents motifs ») de l’abbé Pellegri, <strong>Conforti</strong> avait choisi de procéder à la<br />
suspension des écoles autonomes à Campo di Marte, <strong>com</strong>me on avait vu en haut. La garantie<br />
formative interne portée par Bonardi et Sartori permettait d’accéder sans problèmes aux écoles du<br />
clergé séculier. Plus avant, avec plus de missionnaires, on aurait pu reprendre les cours internes.<br />
Au même temps en Chine explosait la révolution des jeunes chinois qui portera en 1912, à la<br />
proclamation de la république et à la fondation du Kuomintang. L’inquiétude politique-militaire<br />
avait ralenti aussi le retour en Italie de Calza, qui a pu arriver à Parma en printemps et il fut<br />
consacré évêque le 21 avril 1912 par <strong>Conforti</strong> à la cathédrale.<br />
L’afflux des jeunes à la Maison mère et l’envoi des missionnaires vers la Chine semblaient<br />
procéder avec régularité, même si les nombres étaient de quelques unités, chaque année. Les<br />
préoccupations du diocèse, même si maintenant la visite pastorale était en train de se conclure, ne<br />
manquaient pas. On pourrait panser que <strong>Conforti</strong> aurait pu décider de gérer l’existent qu’ avec la<br />
collaboration des personnes de confiance. Tandis que le 7 octobre 1913, même ici après un été des<br />
polémiques et suspects modernistes, le fondateur décidait qui était venu le moment de fonder une<br />
école apostolique, c’est-à-dire une espèce de petit séminaire pour préparer de loin les futurs<br />
missionnaires. Avec quelles ressources humaines et structurelles <strong>Conforti</strong> avait déduit de<br />
l’expérience que l’école ne devait pas être à Parma, autrement, on aurait eu le risque de premiers<br />
temps, celui d’un « séminaire d’escorte » pour le diocèse de Parma, qui avait aussi besoin des<br />
prêtres. Un territoire apte pouvait être le Veneto, riche de vocations et aussi de pauvreté : se trace<br />
aussi le projet de l’école apostolique de Vicenza, deuxième fondation italienne de l’institut, qui<br />
<strong>com</strong>mencera en automne 1919.<br />
Au même temps, l’institut devait gérer une fois de plus la controverse avec les missionnaires<br />
de la Lombardie. L’Association italienne pour le soutien aux missionnaires avait voulu fonder un<br />
hôpital, <strong>com</strong>plètement financé par l’Italie, à Zhumadian (à l’époque on écrivait « Ciumatien ») qui<br />
se trouvait dans le territoire de l’Henan méridionale, sous la juridiction des missionnaires du futur<br />
PIME. Mais les controverses avec les pères de Milano poussaient l’Association à demander que le<br />
soin pastoral de l’hôpital puisse être confié aux xavériens. La controverse continua du 1912<br />
jusqu’en 1915 : à la fin, les missionnaires de San Calogero ont acheté l’hôpital de Zhumadien et<br />
<strong>Manfredi</strong> - 113 – G.M. <strong>Conforti</strong>