15.01.2015 Views

Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Il ajoutait après une considération qu’on trouve avec fréquence dans ses discours et dans les textes<br />

missionnaires :<br />

Jamais, <strong>com</strong>me aujourd’hui, l’apostolat catholique a eu beaucoup de facilités pour sa libre<br />

expansion, mais au même temps ne doit pas échapper à notre observation que jamais<br />

<strong>com</strong>me aujourd’hui les sectes non catholiques, qu’elles mêmes à leur tour, se sont engagées<br />

à la diffusion de l’hérésie et du schisme. Et pour penser seulement au protestantisme, est<br />

suffisant considérer que 25.000 missionnaires de toutes les sectes travaillent partout à<br />

diffuser les Bibles altérés et à fonder des écoles, avec des moyens économiques incroyables.<br />

Seulement en 1915, malgré la crise de la guerre, ont pu disposer pour leurs missions de<br />

176 millions de lires.<br />

Les catholiques, et surtout les catholiques italiens, selon <strong>Conforti</strong>, devaient réveiller leur<br />

engagement, devant les initiatives des protestants.<br />

<strong>Conforti</strong> fondait l’UMC même dans son diocèse, en désignant <strong>com</strong>me responsable le xavérien père<br />

Sartori déjà recteur de la Maison mère. Même la revue Fede e Civiltà s’engageait dans l’œuvre de<br />

diffusion de la nouvelle association. Au même temps, en mai 1917 <strong>com</strong>mençait la publication du<br />

bulletin de l’UMC en attendant le démarrage d’une publication spécifique, la Rivista di Studi<br />

Missionari, qu’en Italie aura un rôle de précurseur et de divulgation de la missiologie moderne.<br />

Manna continuait à mettre au courant <strong>Conforti</strong> sur les adhésions, quelles étaient à la fin de la<br />

première année 1917, à 1.200 associés environs en 24 diocèses.<br />

Mais <strong>com</strong>me souvent il arrive en Italie, et peut-être ailleurs, en ces sphères, à une première<br />

flambée avec beaucoup d’enthousiasme des lettres d’appréciation des évêques, plus au moins de<br />

politesse, on a eu ensuite un relâchement de croissance. Les nombreux inscrits du 1917, dans<br />

l’année successive ont oublié de renouveler l’adhésion. Probablement, l’empirer de la situation<br />

générale en Italie, avec la guerre, avait contribué au relâchement de l’engagement Peu de diocèses<br />

italiens avaient nommé un délégué de l’UMC. Une conséquence fut l’impossibilité d’instituer les<br />

organes prévus par le statut. C’était une « crise de croissance » déjà prévue. Manna insistait pour<br />

avoir un conseil de l’UMC, au moins provisoire, et les premiers six mois 1918 ont vu un intense<br />

échange des lettres entre Manna et <strong>Conforti</strong>, jusqu’à la première convocation du conseil, le 12 juin,<br />

dans le siège « neutre » de l’éveché de Parma.<br />

Le premier conseil provisoire était <strong>com</strong>posé en général par les représentants des Ordres et de<br />

Congrégations religieuses missionnaires : n’était pas possible en ce moment de faire élire les<br />

délégués des responsables diocésains. La réunion a eu un regard sur l’UMC qui était en train de<br />

naître, et on est arrivé à indiquer au Saint-Siège le candidat unique : <strong>Conforti</strong>. L’évêque de Parma<br />

s’est raillé, mais l’assemblée à l’unanimité insistait sur la solution la meilleure, soit pour Rome que<br />

pour les évêques italiens. Il semble que parmi les partisans pour convaincre <strong>Conforti</strong>, le plus incisif<br />

fut peut-être le père Giovanni Genocchi, missionnaire du Sacré-Cœur, un jour accusé de<br />

modernisme, un savant aigu et estimé.<br />

Vraiment en ces jours, <strong>Conforti</strong> traversait l’orage des applaudissements et polémiques à<br />

cause de son discours aux élèves officiers de l’école de Parma, le 2 juin précédent. Même ce motif<br />

pouvait influencer sur l’approbation du Saint-Siège, mais Manna soulignait la clarté du démenti de<br />

<strong>Conforti</strong>, qu’avait dissipé chaque doute.<br />

Ainsi donc <strong>Conforti</strong> fut officiellement le premier président de l’UMC. Depuis trois mois, on<br />

avait un nouveau préfet de Propaganda fide : le cardinal Wilhelm Van Rossum, la quatrième<br />

titulaire de ce dicastère avec lequel <strong>Conforti</strong> travaillera : après Lodochowki, Gotti, Serafini. Le<br />

nouveau préfet avait trouvé le dossier de l’UMC, déjà <strong>com</strong>mencé mais probablement connaissait<br />

analogues réalités en développement dans son diocèse hollandais et d’ailleurs.<br />

En septembre 1918 <strong>Conforti</strong> envoyait aux évêques italiens une brève lettre circulaire, la<br />

première d’une série des <strong>com</strong>munications avec lesquelles, pendant les années de sa présidence, il<br />

cherchera de diffuser l’UMC. C’est intéressant noter <strong>com</strong>ment il cherchait de convaincre ses<br />

<strong>Manfredi</strong> - 159 – G.M. <strong>Conforti</strong>

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!