Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

Giuseppe Gazzi ; les associations eucharistiques, étaient confiées à l’abbé Savazzini ; les pratiques
eucharistiques à l’abbé Enrico Grassi, et, l’unique relation d’un externe, « la Sainte eucharistie et la
famille chrétienne » confié au père Carlo Poletti de Torino, directeur général des prêtres adorateurs
en Italie. Conforti parlait au commencement et après, à la conclusion du congrès même. Pendant le
discours de clôture l’évêque insistait sur deux choix typiques du pontificat de Pie X, ressentis
profondément par lui : la communion aux enfants (« Il n’est plus permis de discuter sur l’âge de la
première communion ») accompagnée d’une attentive formation catéchétique, et la communion
fréquente.
Du 4 au 6 juin en 1913 il y a eu le tournant du congrès catéchétique, et de la semaine
catéchétique du 10 au 15 novembre. Le premier était célébré en particulier aux « spécialistes » l e s
« prêtres ». Le deuxième cherchait de sensibiliser les familles et les laïcs qui pouvaient aider les
curés dans l’œuvre de la catéchèse, et il s’agissait dans une série des leçons données à l’évêché par
les abbés Luigi Vigna de Cremona et Lorenzo Pavanelli de Brescia, théoriciens du « catéchisme
comme une forme de vraie école » dont le texte sera le manuel des catéchèses du diocèse. Après
sera dédié un chapitre au projet catéchistique de Conforti. Depuis l’année catéchétique 1913 est née
la lettre du 14 janvier 1914 au clergé sur « l’école de religion », d’ailleurs déjà précédée par la lettre
en 1909 sur le catéchisme, de celle du 1911 sur les parents et l’éducation chrétienne, et puis une
« lettre au clergé » le 11 décembre 1914, avec une grande insistance sur la catéchèse aux enfants,
surtout « pour le bas peuple » et les adultes.
Il semble que l’expérience de la visite pastorale avait renforcé en Conforti, la certitude de
l’importance de la formation catéchétique des petits enfants et des grands déjà affirmée dans la
dernière pastorale de Ravenna..
Selon une habitude diffusée qui se referait, sinon à la lettre, à l’esprit du Concile de Trento,
après la première visite pastorale c’était bien de célébrer le synode. Puisque le dernier synode a été
célébré à Parma au temps de Domenico Villa depuis 1878, tandis que Magani gouvernait le diocèse
avec des décrets généraux. En réalité déjà les Monita ad clerum (les avertissement au clergé) unis
au calendrier liturgique diocésain de 1913 se sont révélés très innovateurs, presque certainement
fruit de l’expérience de la visite pastorale.
La lecture des avertissements, avec leur signification pratique et pastorale, nous permet
d’individualiser les priorités des choix de Conforti en ce que nous pouvons appeler les sphères
quotidiennes de la pastorale paroissiale. Des différentes indications sont dédiées à l’ornement des
églises, à la conservation de l’eucharistie et des saintes Huiles : probablement, à partir de
l’expérience de pauvreté mais aussi du désordre constatés pendant la visite pastorale, on trouve ici
un sens aux indications du congrès eucharistique. La deuxième sphère d’attention, les œuvres
paroissiales, une autre réalité probablement beaucoup négligée avec des administrations
« approximatives » ainsi comme un certain désordre fut constaté dans les archives.
Du point de vue pastoral, nous intéressent d’une manière particulière les avertissements N
17-23. On oblige à instituer la confrérie de la doctrine chrétienne, en attendant une plus grande
législation qui sera publiée pendant le congrès eucharistique imminent. Les curés ne doivent pas
suspendre la catéchèse dominicale aux enfants et celle aux adultes pour participer à honorer les
fêtes patronales des paroisses voisines, une chose que, surtout en automne et au printemps,
probablement arrivait avec fréquence. La catéchèse aux adultes, vue la bonne expérience des
missions à l’occasion de la visite pastorale, devait être soutenue par des prédications missionnaires
extraordinaires. Conforti demande de nouveau l’engagement pour instituer des associations
catholiques, surtout de la paroisse, et pour cultiver les vocations au sacerdoce. Les avertissements N
22-23 donnent les directives sur deux phénomènes sociaux urgents : l’immigration, surtout de la
montagne et féminine, et le travail des femmes et des enfants. On a deux avertissements sur les
façons de donner la communion aux malades, un autre chapitre important de la vie quotidienne
paroissiale. Enfin dans la dernière prescription, Conforti renouvelle les indications déjà données par
le prédécesseur Magani sur des aspects apparemment secondaires, mais fréquents dans les diatribes
Manfredi - 105 – G.M. Conforti