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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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confrères, en rappelant encore une fois la puissance économique des missionnaires protestants et la<br />

faiblesse de l’engagement des églises italiennes.<br />

Le prestige de <strong>Conforti</strong>, l’engagement intense développement de Manna et de quelques<br />

religieux et prêtres en tour pour l’Italie, et même « les ferveurs spirituelles » <strong>com</strong>me on disait dans<br />

le temps, données par le pape à l’UMC, ont aidé pour une rapide diffusion de l’association. En 1919<br />

on arrivait doucement à avoir un peu moins de 4.000 prêtres italiens inscrits, et en 1920 sont<br />

augmentés : plus de 10.000. On a fondé la Rivista di Studi Missionari.<br />

Mais surtout l’année 1919 fut l’année de la lettre apostolique Maximuù illud le 30<br />

novembre. Joseph Metzler un parmi les plus grands savants de l’histoire des missions, s’exprimait<br />

avec ces paroles :<br />

Cette encyclique est tellement importante qu’elle peut être considérée <strong>com</strong>me un tournant<br />

dans l’histoire de la diffusion de la foi, soit du point de vue des exigences, clairement<br />

exprimées, de la formation des églises locales, avec un clergé propre et des évêques<br />

autonomes, soit par d’autres points de vue.<br />

C’est une tradition parmi les xavériens et ailleurs que <strong>Conforti</strong> aurait procuré cette lettre<br />

apostolique. Bonardi présentait une confidence du même <strong>Conforti</strong> et quelques témoins referaient sur<br />

une homélie aux séminaristes de Parma en 1929, dans laquelle l’évêque présentait ses « urgentes et<br />

réitérées demandes » sur Benoît XV. Je voudrais exclure que <strong>Conforti</strong> aurait vanté ses affirmations<br />

sur l’encyclique Maximum Illud, même si, <strong>com</strong>me on voit, est l’unique source sur cette nouvelle.<br />

En effet dans ces peu de lettres à Benoît XV il n’y a aucun signe qui peut confirmer ses<br />

interventions. On a au même temps, la certitude sur de différentes rencontres avec ce pape et on ne<br />

peut pas exclure que <strong>Conforti</strong> retournerait sur la demande d’un acte du magistère missionnaire. On<br />

doit, de toute façon, modérer un rapport directement du contenu, au moins <strong>com</strong>me hypothèse<br />

jusqu’à quand on n’aura pas des études sur la rédaction du document. Indirectement les choix de<br />

<strong>Conforti</strong> peuvent avoir bien contribué à quelques idées de la lettre de Benoît XV. Mais en plus que<br />

la vision originale du pape Benoît XV, quand il était au secrétariat d’Etat et puis quand il est devenu<br />

pape, avait approfondi des thèmes et des problèmes sur les missions catholiques, semble qu’on peut<br />

faire une hypothèse sur la contribution du cardinal Van Russum, et aussi, même si indirectement, du<br />

père Vincent Lebbe.<br />

Certainement cette lettre apostolique propose l’initiative de l’UMC, qui était en train de<br />

naître et elle souhaite qu’elle soit aussi diffusée dans le monde entier, aux dépendances de<br />

Propaganda fide. L’allusion est brève, mais fut plus que suffisent pour offrir à <strong>Conforti</strong> et à Manna,<br />

l’occasion pour présenter l’UMC à tous les curés d’Italie. Ensuite <strong>Conforti</strong> avait écrit à plusieurs<br />

évêques, après le conseil du père Manna pour demander d’instituer les sections locales, pour<br />

détecter des « prêtres capables de faire propagande » ou pour notifier l’arrivée dans les respectifs<br />

diocèses. C’est intéressant voir dans l’action ce partage des rôles entre <strong>Conforti</strong> et Manna. Alors<br />

était <strong>com</strong>me ça : aux évêques sont les évêques qui écrivent. Et <strong>Conforti</strong> était sûrement moins<br />

intéressé de Manna, qui était d’ailleurs un membre d’un institut missionnaire et donc il pouvait etre<br />

considéré pour les évêques toujours intéressé pour l’initiative. C’est <strong>com</strong>me si par <strong>Conforti</strong>,<br />

instinctivement, cette méfiance ne pouvait même pas être conçue de la part des confrères, chefs des<br />

diocèses. Les deux, <strong>Conforti</strong> et Manna, connaissaient cela, spécialement Manna, qui n’avait aucun<br />

scrupule à demander des « re<strong>com</strong>mandations » et interventions de <strong>Conforti</strong> auprès de l’épiscopat<br />

italien.<br />

Avec quelque fatigue et beaucoup de lettres, l’UMC structurait en 1920 un groupe de prêtres<br />

« propagandistes ». Le terme était typique du langage ecclésiastique et politique de cette période. Il<br />

ne s’agissait pas évidement des ressources humaines <strong>com</strong>plètement dédiées à la diffusion de<br />

l’œuvre, mais de braves prêcheurs, qui ont le temps à dédier et la possibilité de se déplacer au moins<br />

dans leur région. Difficilement donc ils étaient les curés, à cause du devoir de la résidence pour les<br />

soins pastoraux des fidèles. Ces « propagandistes » préparaient certains thèmes pour la prédication,<br />

<strong>Manfredi</strong> - 160 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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