Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

comme Mgr Pietro Terroni, évêque de Borgo sain Donnino, à l’occasion d’une maladie en mars
1907, de Mgr Bonomelli de Cremona. Enfin, en particulier Conforti, à la place de Magani allait à
administrer le sacrement de la Confirmation dans les « zones lointaines » du diocèse et en quelques
cas il présidait les célébrations solennelles en cathédrale. Un moment très important fut le triduum
solennel de la conclusion des fêtes centenaires de Bernardo degli Uberti entre le 11 et le 23
novembre 1906 ; les prélats invités à présider les célébrations ont été Conforti, Maffi et Ferrari.
En consultant les documents recueillis par Teodori et maintenant approfondis par les études
récentes, on a l’impression que cette implication de Conforti a été progressive : peu d’occasions
entre la fin 1904 et 1905, et en augmentant en 1906 et 1907. Le phénomène est toute à fait
compréhensible aussi car pendant les premiers mois ne lui manquaient pas des périodes de faiblesse
physique : peu avant noël 1905 une bronchite l’obligea au repos pendant une semaine au juin 1905
tandis qu’il confiait à son fidèle serviteur Angelo Calzolari des habituelles douleurs d’estomac.
Probablement lui-même n’acceptait pas beaucoup de charges pendant ces périodes de santé encore
faible.
Donc, la fin de 1904 et en grande partie de 1905, ont été pour Conforti des mois avec peu du
ministère extérieur. Ce n’est pas par hasard qu’ils furent dédiés presque entièrement au courrier au
sujet des pourparlers avec l’institut de missionnaire de sant Calogero de Milano, pour le vicariat
apostolique de l’Henan et la reconnaissance pontificale de la congrégation : un travail qu’on
pouvait, faire à Campo di Marte, assis à son bureau. Conforti, autant que nous pouvons déduire à
travers ses lettres, il ne se considérait pas mis au marge ou inactif, soit car il avait désiré un temps
de reprise et de recueillement, soit car son institut, en cette période, ne lui avait pas fait manquer des
engagements, et objets auxquels adresser son attention. De toute façon il n’a pas vécu certainement
une « crise d’abstinence » du travail, et lorsque la santé et la congrégation se sont améliorées, toute
de suite il s’est mis à la disposition pour de différentes activités pastorales.
Pendant toute cette période, Conforti avait cultivé ses relations d’amitié au milieu ecclésial
et citadin de Parma. Même ici, la différente correspondance recueillie par Teodori témoigne la
multiplicité des contacts, sans pouvoir mesurer tout le dialogue « à vive voix) conduit à la Maison
mère et ailleurs. Un exemple peut être celui de la proximité vécue par Conforti vis-à-vis de
Stanislao Solari. L’ancien officier de la marine militaire, né à Genova mais adopté par Parma, qui
avait dédié les années de la maturité depuis 1868, à l’expérimentation de la chimie appliquée à
l’agriculture et il avait élaboré un système économique soutenu surtout par les salésiens, mourrait
dans sa propriété dans la commune de San Lazzaro Parmense le 23 novembre 1906. Conforti
l’assistait pendant les derniers moments de sa vie.
Les rapports entre Conforti et Magani, même si sont peu documentés par des sources
historiques écrites, se sont maintenu toujours cordiales et de collaboration : ceci s’est réalisé grâce à
la sage distance que Conforti avait assumée vis-à-vis de la situation diocésaine. Dans un cas il a du
être face à face avec diplomatie devant la colère de Magani et du chanoine Luigi Leoni, recteur du
séminaire urbain, puisque il s’est vu attaqué par un journaliste de Fede e Civiltà : la délicatesse de
Conforti a pu obtenir que l’épisode n’aurait pas eu des conséquences négatives pour Campo di
Marte. Mais, en augmentant sa présence publique sur la scène de Parma, probablement Conforti fut
impliqué malgré lui, par la voix qui commençait à circuler au sujet d’un possible évêque coadjuteur
avec droit de succession pour appuyer Magani. Nous avons une de ses réflexions dans une lettre à
Ferrari en mars 1906. En cette lettre, après avoir fait un brève commentaire sur la polémique qui
s’était amorcée entre Magani et les comptes Sanvitale au sujet d’une affaire compliquée des
circonscriptions ecclésiastiques à Fontanellato, il référait à Ferrari les voix sur les tentatives de
Magani pour avoir comme coadjuteur son vicaire général et son ex secrétaire particulier, l’abbé
Pietro Del Soldato, et il observait avec finesse :
… le pauvre notre diocèse pourra se réjouir très peu. Mgr Del Soldato ne serait pas
l’homme apte, soit car il ne possède pas toutes les qualités qu’on demanderait, soit aussi
Manfredi - 88 – G.M. Conforti