Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

L’UMC respecte avec scrupule l’autonomie, la nature des buts particuliers que les
différentes œuvres se proposent de rejoindre. Elle se met au service de toutes les œuvres
pour aider le développement et la prospérité, donc n’ont pas raison d’exister des
méfiances que quelqu’un peut avoir a vis-à-vis de l’UMC car il ne connaît pas la nature
et le but spécifique.
La médiation entre l’enthousiasme organisateur de Manna et le but centralisant de an
Rossum est pleinement exprimée par Conforti. Le président de l’UMC proposait ensuite les taches
d’action de l’association : de la diffusion des vocations missionnaires, l’animation des fidèles à
travers la prédication, les journées et les semaines missionnaires, et aussi la presse dédiée à
l’argument. Il présentait avec clarté l’idée d’articulation au niveau central, régional, diocésain,
vicarial et paroissial, en ce moment hypothétique et rêvé, plus que réel, même dans la remarquable
adhésion du clergé en ces premières années de développement de l’UMC. Au niveau diocésain
Conforti, à l’exemple de quelques diocèses du nord d’Italie, proposait la création d’un secrétariat,
avec un pretre complètement dédié à la propagande et à l’organisation. Dans la conclusion, était
proposée de nouveau l’idée du pays réel comme une nouvelle base de l’action missionnaire :
La diffusion de l’évangile, avait eu depuis le commencement à sa faveur le prestige des
miracles avec lesquels Dieu rendait crédible chez les gens la mission divine des
évangélisateurs. Après il y a eu l’appui des gouvernements chrétiens qui étaient glorieux
pour aider les continuateurs de l’œuvre des apôtres dans leurs conquêtes pacifiques. Et
quand est terminée l’époque des protectorats, voilà que le Seigneur admirable dans sa
providence, a suscité pour l’annonce de son Règne l’ardeur du people croyant, qui a
montré avec les faits comment il sait apprécier tout ce qui est noble et grand.
C’est bien de proposer un parmi les textes conclusifs, qui contient un ensemble d’images, des
inspirations et des éléments de mentalité qui appartiennent au Conforti, le missionnaire :
Nous saluerons en cette armée pacifique (l’UMC) la plus sainte et glorieuse des Croisades
rappelée par l’histoire, mais plus importante la croisade enthousiaste pour la libération du
sépulcre du Christ, elle pourra chanter comme les anciens croisés : « Dieu le veut, il le veut
pour la plus glorieuse des conquêtes ». Alors notre Italie, maîtresse de foi et de civilisation
chrétienne de tous les temps, parmi les gens, sera la première dans la noble compétition et
verra avec fierté ses fils les meilleurs, devenus une phalange, dresser l’étendard de la croix
dans les lieux plus lointains, où ne sont arrivées les aigles romaines.
Les participants au congrès ont été aussi reçus en audience par le nouveau pape, Pie XI qui,
comme son prédécesseur soutiendra avec vigueur l’engagement missionnaire. Seulement une
semaine après la clôture du congrès, Conforti écrivait à son clergé, en le exhortant encore une fois à
l’adhésion à l’UMC, et en réalisant à Parma tout ce qu’il avait proposé dans son discours. Le
successif 5 juillet écrivait aux évêques italiens en leur communiquant ce que le pape avait dit à
l’occasion du congrès.
Après le congrès international, en cette difficile année 1922 des violences et barricades,
Conforti s’est engagé aussi à être président du congrès national de l’UMC, qu’on avait célébré à
Napoli les jours 21-23 novembre. Le premier jour, il avait présenté le thème « Nature, but et
organisation générale de l’UMC. Nous ne connaissons pas le texte, mais nous devons croire qu’il ne
pouvait pas être différent de celui qu’il avait été proposé à Rome depuis quelques mois.
Pendant les deux années successives, Conforti continuait son rôle de voix influente et
publique de l’UMC, tandis que le travail de médiation, contacts, accompagnement derrière les
rideaux de l’association semble diminuer : certainement il y a un manque de documentation, car il
nous manque une grande partie du courrier Conforti-Drago. Mais probablement l’UMC avait
assumé une stabilité et une reconnaissance de la part de Propoaganda qu’on l’a fait sortir d’un état
Manfredi - 164 – G.M. Conforti