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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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Au-delà de la rhétorique des parties opposées, visibles dans les deux récits de Balbo et de Picelli,<br />

tous les contendants et les protagonistes, s’étaient rendus <strong>com</strong>pte qu’une collision frontale aurait été<br />

un carnage, avec des conséquences imprévisibles. Enfin c’était clair que n’était pas convenable par<br />

personne employer les menaces de bataille : les rebelles au-delà du Torrent savaient d’être<br />

inférieurs en nombre et dans les armes ; Balbo savait qu’il devait entrer dans un champ de bataille<br />

plein des embouches et qu’il aurait cédé seulement après une lutte en chaque maison, et en plus, il<br />

devait forcer les blocs de l’armée. Le Préfet avec <strong>Conforti</strong> semblait être la personne plus<br />

raisonnable, et il a fait tout le possible pour éviter la bataille. Et, discrètement, il pourrait avoir<br />

suggérer à <strong>Conforti</strong> d’aller à la « Croix Blanche », où Balbo aurait présenté tous ses militaires, en<br />

voyant en cette visite une espèce d’une reconnaissance prestigieuse. Peut-être qu’il n’était pas<br />

nécessaire de se rendre au de-là du Torrent, où étaient présents quelques populaires, et quelques<br />

prêtres dans les rangers des barricades.<br />

L’appel à la paix de <strong>Conforti</strong> pouvait être, en effet il le fut, un prétexte suffisant « d’image »<br />

tandis que le contenu du prétexte l’aurait donné, pendant la nuit le gouvernement, en donnant à<br />

Lodonnez le <strong>com</strong>mando. En cette façon, Balbo pouvait démobiliser les fascistes en se vantant<br />

d’avoir obtenu la condition qu’il espérait. Picelli et les siens pouvaient remettre les armes à l’armée<br />

d’Etat en se vantant d’avoir fait fuir les fascistes, et tous pouvaient s’appuyer à l’appel « super<br />

partes » de l’évêque, aimé par les gens et respecté par les institutions.<br />

On ne peut pas connaître <strong>com</strong>bien <strong>Conforti</strong> était conscient du jeu politique fait par le Préfet,<br />

qu’en effet il instrumentalisait son courage. On peut dire qu’en <strong>Conforti</strong> l’innocence et la douceur<br />

étaient égales à l’expérience de la vie des hommes. Il n’a jamais eu une vanterie à cause de sa<br />

sollicitude affligée présence à Parma en ces jours là, et nous pouvons faire une hypothèse que,<br />

<strong>com</strong>me tous, il a été content pour la réussite de l’affaire, s’il aurait été obtenue, aurait épargné du<br />

sang, et ceci était son premier but.<br />

Italo Balbo, a eu un grand souvenir de ce prélat influent qu’il avait rencontré pendant les graves<br />

jours d’août 1922, et à la mort de <strong>Conforti</strong> avait envoyé un télégramme significatif. Les barricades<br />

de Parma ne pouvaient pas s’opposer à l’affirmation du fascisme, car après trois mois était déjà au<br />

pouvoir, en suivant une méthode formellement juste, mais politiquement une honte pour un<br />

fascisme triomphant pour ses forces et son organisation militaire. Nous ne pouvons pas, conclure<br />

ainsi ces pages sans rappeler ce qu’on avait écrit sur les hautes murailles du torrent Parma, quand en<br />

1931, Balbo avait traversé l’Atlantique sur un petit avion, et en patois de Parma on disait qu’il avait<br />

pu traverser l’Océan mais non le torrent Parma.<br />

LA VICTOIRE DU FASCISME<br />

En août 1922, n’étaient pas encore terminées les violences fascistes et les représailles<br />

socialistes. Au même temps, pendant les jours de l’occupation fasciste et des barricades, a été<br />

détruit le siège du parti Populaire et des organisations catholiques Union du travail et le bureau<br />

provençal de la coopération, tandis que l’abbé Del Monte fut fortement frappé. En toute réponse,<br />

<strong>Conforti</strong> ouvrait la liste des signatures pour rétablir le siège des associations catholiques, avec une<br />

offrande personnelle d’une valeur symbolique, et non seulement.<br />

Les actes de violence et les intimidations ont les a eus même en 1922. L’année successive, quand<br />

désormais le régime avait pris le pouvoir, les fascistes avaient interdit la procession eucharistique à<br />

Fornovo. En mai successif ont été faites des menaces à l’abbé Giuseppe Schianchi de Castellonchio.<br />

Au printemps 1923, entre <strong>Conforti</strong> et les fascistes est éclatée la « guerre des drapeaux ». Après<br />

novembre 1922 sont arrivées à la curie nombreuses demandes des bénédictions des drapeaux des<br />

organisations paramilitaires fascistes : les équipes avaient désormais une reconnaissance officielle<br />

du côté du gouvernement, nombreuses ont été encadrées par la Milice volontaire pour la sûreté<br />

nationale (MVSN), et les sessions fascistes on les a eues même là où, avant la marche sur Rome<br />

n’ont jamais existées. En plus ces demandes des bénédictions étaient une espèce d’épreuve du défi<br />

au clergé qui avait soutenu le parti Populaire. Mais à la suite des violences contre « les représentants<br />

<strong>Manfredi</strong> - 152 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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