Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

qui fait ressortir la recherche du pouvoir ou de la popularité. La discrétion est aussi une capacité des
rapports équilibrés et non agressifs ni indiscrets.
En effet le chemin des relations est l’unique possibilité efficace pour opérer dans le difficile
champ du ministère diocésain, dans une époque des collisions, tensions et rancunes : Conforti en
tant que vicaire général, n’a pas un pouvoir de décider devant la personne autoritaire de l’évêque
Magani., Il ne peut pas modifier les lignes substantielles des intensions et de la mentalité de son
supérieur. Il peut conserver les contacts, modérer les tons des interventions, chercher des occasions
pour le dialogue et de la médiation à travers une autre personne. Au contraire le même Conforti est
fréquemment cette personne avec toute la douceur et la souffrance du rôle, mais justement avec les
ressources qui viennent de pouvoir se mettre au milieu car il est estimé par toutes les parties en
cause. Les vicissitudes successives, avec la nomination épiscopale à Ravenna beaucoup soufferte et
son résultat, nous confirment, s’il est nécessaire, que son comportement de médiateur n’était pas
pour chercher la « carrière » et si ceci est arrivé, la cause fut l’estime de beaucoup de personnes,
même influentes à la cour de Rome, que son rôle a su attirer sa sympathie.
Si Conforti ne pouvait pas assumer, des décisions au niveau diocésain, si non en de petits
espaces de manœuvre, restait tout le champ d’action de son naissant institut. Conforti en cette
période a dù prendre différentes délibérations. Quelques unes étaient de type pratique, et en tant que
importantes, impliquaient substantiellement une évaluation des prix et bénéfices : On pense en
particulier aux acquisitions d’abord de la maison de Borgo del Leon d’Oro, puis aux différentes
essaies qui débouchaient dans la construction de Campo di Marte ; mais aussi aux vicissitudes
concernant le financement de son œuvre, de la loterie nationale, à la pêche de bienfaisance. D’autres
décisions étaient au niveau bien plus stratégiques
En face de différents modèles d’institut, Conforti a porté en avant le dessin d’une vraie
congrégation religieuse, avec les vœux, donc avec un engagement canonique plus fort mais aussi
plus complexe à gérer. Au même temps on a du penser au « champ missionnaire » de l’institut
même, avec le rêve de la Chine et des propositions « américaines » de Propaganda fide. Rastelli et
Manini semblent forcer la main du fondateur, quand le franciscain Fogolla est venu à Parma. En
réalité les temps et les façons on été soigneusement suivis par Conforti, qui n’a pas montré d’être
pressé et, pour ce qui dépendait de lui, il a maintenu l’intention de communiquer tout à
Propaganda. Enfin, toujours dans les mêmes années, l’expérience du reclutement de futurs
missionnaires avait demandé un tournant qui engage, vraiment stratégique : si le choix restrictif
aurait porté à la drastique baisse des présences à Campo di Marte, l’œuvre risquait de échouer entre
le dommage et les moqueries.
Conforti révèle, en plus qu’une remarquable sagesse vis-à-vis de l’âge et à une intéressante
capacité de mobiliser des ressources non seulement économiques, fruit elles aussi de multiples
relations une disposition à lire avec réalisme les situations et à façonner continuellement son projet.
Son rêve ne le éloigne pas de la réalité, il ne le rend pas rigide et
Idéaliste. Certes, l’appui de Ledochowski, de Magani, des personnages importants de la société et
de la politique de Parma facilitent la tâche et accélèrent les passages, presque une compensation des
années passives et d’attente de la période de Miotti. On doit tenir présent que même ces appuis ne
pouvaient pas remplacer Conforti en quelques décisions déterminantes, comme, par exemple, celle
de la « fermeture », du reclutement avant la IV année du gymnase. En ces aspects le rêve ne
devient pas une manie, un entêtement, mais une capacité d’essayer, d’évaluer, réfléchir. Puis au
delà de cette reformulation du nouveau le projet sera déterminant pour donner à Conforti la force
de repartir.
En ces réflexions synthétiques vaut la peine indiquer un motif périodique dans la mentalité
et dans l’élaboration du Conforti des ces années, différé à après dans les années successives. Est le
binôme de Foi et Civilisation, avec les deux lettres majuscules comme les aurait écrites Conforti. Il
ne s’agit pas certainement d’une catégorie originale : les racines remontent au moins à
Châteaubriant et à toute une publicité catholique intransigeante du XIX siècle. Il s’agit d’une
constellation de références aussi des « mythes » dans le sens positif du terme : Les idées guides
Manfredi - 56 – G.M. Conforti