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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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Il y avait un troisième aspect qui concernait le Decretum Laudis et qui émerge de la<br />

correspondance de ces mois. Il s’agissait de régulariser les ordinations sacerdotales des prêtres<br />

xavériens et leur donner une reconnaissance juridique. Jusqu’à maintenant il s’agissait pour la<br />

presque totalité de prêtres de Parma, Magani n’avait pas eu des difficultés. Mais en affluant des<br />

clercs d’autres diocèses, et même quelques uns déjà prêtres <strong>com</strong>me le P. Pietro Uccelli, l’évêque de<br />

Parma a <strong>com</strong>mencé à demander et mettre quelques conditions pour leur présence juridique. Bien<br />

sur, était possible ordonner de nouveaux prêtres sur la base de « titulus missionis (au nom de la<br />

mission). Mais ceci était permis seulement aux instituts de droit pontifical. Même en ce cas la<br />

Congrégation de Propaganda fide avait déjà accordé à <strong>Conforti</strong> une espèce de dérogation, même<br />

avant le Decretum Laudis.<br />

Le parcours singulier des « règles Vivari » en effet n’a jamais été appliqué. Sur<br />

l’approbation des règles on n’a pas parlé qu’après dix ans. Une partie des règles du 1903 – 1905 fut<br />

transcrite à la main dans un texte employé à la Maison mère. Pour le reste, on continuait <strong>com</strong>me au<br />

par avant. On peut se demander : <strong>com</strong>ment fut-il possible envoyer des missionnaires en Chine et<br />

ériger une vraie et propre mission, sans une légalisation pas du tout formalisée, si non le règlement<br />

de la fin du XX siècle Je cris que ceci fut possible à partir de deux facteurs ; la présence<br />

continuelle, au moins à la Maison mère et forte aussi en mission à travers des lettres, du fondateur,<br />

reconnu <strong>com</strong>me une figure charismatique ; et la nécessaire expérimentation ou l’approche de<br />

premiers temps de la vie missionnaire, où il était suffisant individualiser un supérieur dans la<br />

personne de Luigi Calza et procéder pas épreuves d’erreurs. Et en plus que les premiers<br />

missionnaires, même s’ils étaient un bon nombre, étaient tellement éparpillés sur le territoire qu’ils<br />

ne pouvaient pas pratiquement jamais vivre une minute dans la vie <strong>com</strong>mune, et donc ils devaient<br />

se régler seuls. Certainement cette situation était « es<strong>com</strong>ptée » quand, établie avec forces majeures<br />

et plus précise organisation de vie dans le district missionnaire de l’Henan sont émergées tensions,<br />

problèmes non résolus, lacunes que le fondateur, à la distance de milliers de kilomètres, ne pouvait<br />

pas non seulement résoudre, mais même pas prévoir.<br />

Même en cette sphère <strong>com</strong>me en celle de la définition du district missionnaire en Chine, le<br />

fait que <strong>Conforti</strong> en octobre 1904 pouvait s’occuper de proche, et depuis juin 1905 presque à plein<br />

temps, de sa fondation lui permettait de suivre la correspondance et d’être impliqué directement en<br />

plusieurs contacts : parmi lesquels aussi Mgr Tonarelli, maintenant qu’il habitait à Rome et engagé<br />

en curie. Il pouvait en plus se rendre personnellement à Rome <strong>com</strong>me il avait fait en janvier 1906<br />

en ac<strong>com</strong>pagnant la « deuxième expédition » des missionnaires vers Napoli et à l’embarquement. Il<br />

pouvait aussi envoyer à la capitale l’abbé Ormisda Pellegri, qui pendant les jours décisifs en<br />

décembre 1905 faisait avancer les pratiques pour la nouvelle circonscription ecclésiastique de<br />

l’Henan occidental et pour le Decretum Laudi.<br />

Exactement en ces mois, déjà retiré à Parma, <strong>Conforti</strong> avait pris les premiers contacts avec<br />

l’Association nationale pour aider les missionnaires catholiques italiens. Sa lettre écrite le 21<br />

décembre 1904 au président, le sénateur Fedele Lampertico. L’association, fondée dans les milieux<br />

catholiques libéraux en 1886, avait vu l’engagement non seulement du très connu homme politique<br />

de Vicenza, mais aussi d’Augusto Conti et Ernesto Schiapparelli. Un premier contact fut celui au<br />

temps de la « foire de bienfaisance » qui avait substitué la loterie nationale dans la recherche des<br />

sources de financement pour la nouvelle maison de Campo di Marte. Une précieuse collection des<br />

objets chinois déjà exposés à la fameuse exposition missionnaire de Torino, celle qui avait donné<br />

une occasion à Fogolla de venir en Italie, fut donnés à l’institut de Parma, qui en avait conservé<br />

quelques uns, premier noyau, ensemble à d’autres pièces portées par Manini, pour le futur musée<br />

chinois. Est intéressant s’arrêter sur cette première, presque rencontre causale, <strong>Conforti</strong> à travers le<br />

député Oliva, avait proposé non seulement une initiative de bienfaisance, mais une image des<br />

missionnaires qui n’hésitaient pas à demander un appuis aux institutions d’un état libéral, convaincu<br />

de faire les intérêts de la civilisation, en plus que de la foi catholique. Les députés impliqués dans le<br />

projet, et avec eux Lampertico, avaient donné une espèce de réponse « publique », en affirmant que<br />

les missions catholiques étaient un intérêt de la nation italienne. La loterie nationale ne fut pas<br />

<strong>Manfredi</strong> - 82 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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