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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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Je pense que le statut sera approuvé, et de cela je suis convaincu car je l’ai vu écrit dans<br />

l’Instruction de la Congrégation de Propaganda fide pour l’organisation et le progrès de<br />

l’œuvre de Propagande de la foi en Italie. Il écrit aussi : Les évêques trouveront très sage<br />

et opportun confier aux membres plus actifs de l’Union Missionnaire la charge<br />

d’organiser l’œuvre de la Propagation de la foi et d’autres œuvres missionnaires. Si les<br />

paroles expriment quelque chose nous aurons vaincu.<br />

D’ailleurs, Propaganda fide centralisait dans le bureau de Roncalli le niveau national, tandis<br />

que au niveau diocésain, l’UMC, était selon une indication de la même Propaganda, le centre<br />

organisateur.<br />

La personne de Roncalli qui sera toujours en bons rapports soit avec <strong>Conforti</strong>, soit avec<br />

Manna, nous permet une réflexion basée sur les documents, même si hypothétique dans le résultat.<br />

Soit Manna que <strong>Conforti</strong> ont rencontré Roncalli en avril 1921 On ne peut pas exclure qu’entre la<br />

première et la seconde rencontre Roncalli aurait eu d’autres dialogues avec des personnes de<br />

Bergamo, vu que dans son diocèse l’UMC s’était bien consolidée, ou bien aurait réfléchi sur ce qui<br />

était en train d’écouter. On peut dire que Manna sur Roncalli a une perception non exacte, tandis<br />

que le futur Jean XXIII est en syntonie immédiate avec <strong>Conforti</strong>. Je pense qu’on peut faire une<br />

hypothèse que le père Manna aurait eu une vision claire et élevée des objectifs à rejoindre, laquelle<br />

chose le portait à être en désaccord avec Van Rossum et avec celui que le cardinal hollandais avait<br />

appelé à Rome. Tandis soit Roncalli que <strong>Conforti</strong> partaient probablement d’un même point de vue<br />

de prospective : la primauté des rapports avec les personnes dans le respect de l’obéissance. Ceci<br />

portait les deux à chercher instinctivement le niveau du possible, en sachant de devoir opérer à<br />

dissoudre les méfiances des charges respectives. En ce sens, le récit que Roncalli fait de sa<br />

rencontre avec l’évêque de Parma pourrait être le reflet, avec une grande valeur de témoignage<br />

historique, le climat crée entre les deux interlocuteurs.<br />

Avec le nouveau statut, le conseil définitif primitif de l’UMC et le modus vivendi avec les<br />

projets du Van Rossum et Propaganda fide, l’association entre dans une phase plus stable au<br />

<strong>com</strong>mencement du 1922. En janvier mourrait Benoît XV. Le mois successif, <strong>Conforti</strong> publiait une<br />

lettre pastorale du carême dédiée aux missions en prenant l’occasion des centenaires de l’Institution<br />

de Propaganda fide, de la fondation de l’œuvre de la propagation de la foi et de la canonisation de<br />

saint François Xavier. La lettre présentait les motifs typiques de la théologie missionnaire de<br />

<strong>Conforti</strong> en autre un appel insistent au binôme « Fede e Civiltà » et le lancement de la proposition<br />

de l’UMC pour les prêtres. Dans la lettre venait annoncée une convocation de la part du Saint-Siège<br />

d’un conseil international missionnaire organisé par l’UMC, dans la période de la Pentecôte. En<br />

mars finalement, après beaucoup de pourparlers avec les respectifs évêques diocésains, était né le<br />

conseil directif. Il s’est réuni pour la première fois à Parma le 26 et le 27 avril 1922. Le père Manna,<br />

engagé dans la fondation d’un séminaire missionnaire en Campania, il a du céder le rôle de<br />

conseiller délégué, où à sa place fut nommé d’abord le milanais abbé Giuseppe Nogara qu’il devient<br />

presque toute de suite secrétaire général du conseil international de l’œuvre de la propagation de la<br />

foi. La charge exécutive de l’UMC fut confiée à un abbé de Bergamo, Luigi Drago, après de longs<br />

mois des hypothèses et des pourparlers avec le Saint-Siège, avec les évêques et les intéressés, dont<br />

<strong>Conforti</strong> était le patient tisseur<br />

Au même temps au début juin, à Rome on avait célébré le congrès international de l’Union<br />

Missionnaire du clergé, présidé par Camillo Laurenti, secrétaire de Propaganda fide, où <strong>Conforti</strong> fut<br />

nommé vice-président du congrès. Il devait présenter aussi une relation sur la nature et<br />

l’organisation de l’UMC.<br />

Le discours de <strong>Conforti</strong> <strong>com</strong>mença par un exorde qui est un exemple de la rhétorique<br />

classique, dans laquelle évoquait l’intuition et l’engagement du père Manna et affirmait les buts<br />

originaires de l’UMC, c'est-à-dire ne pas promouvoir une mission, un institut et une œuvre<br />

particulière, mais organiser et soutenir toutes les œuvres missionnaire :<br />

<strong>Manfredi</strong> - 163 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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