Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com
Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com
Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
On disait que la reconstruction de ce plan des partis est particulièrement fatigante. En effet<br />
on n’a pas une documentation qui nous éclaire directement sur les groupes, mais il faut procéder à<br />
travers des allusions de la riche correspondance recueillie par Teodori, et en particulier quelques<br />
références des lettres de Maffi, et d’ici d’autres éléments après déduire des hypothèses on ne sait<br />
pas <strong>com</strong>bien sont vérifiables<br />
Une première référence nous vient offerte par la presse libérale de Ravenna : à l’occasion de<br />
la nomination d’un enseignant au séminaire, dont on parlera après. Le journal « Il Ravnnate » un<br />
journal libéral catholique citadin, parle de « vieilles luttes » entre Ubertiani et Buzziani. Que<br />
signifie cette phrase que pour les lecteurs de ce temps devait être claire L’abbé Giovanni Buzzi<br />
(1846- 1902) chanoine, avait fondé un collège – pension intitulé à saint Apollinaire, qui était<br />
devenu une espèce de près séminaire ; l’abbé Buzzi fut défini « précurseur de l’organisation<br />
catholique dans le sens moderne » Mais il semble que vraiment Peppi a été celui qui avait dénoncé<br />
Buzzi au Saint-Siège, mais de cette enquête il sera reconnu innocent : mais en cette vicissitude on<br />
assiste à la fin des œuvres qu’il avait fondées. A la place du collège Buzzi, pendant les années de<br />
l’épiscopat de Riboldi et de <strong>Conforti</strong>, remplaçait le Patronage archiépiscopal, dont devient<br />
responsable l’abbé Pio Bignardi, frère du recteur du séminaire l’abbé Angelo Bignardi, tous les<br />
deux chanoines. Le patronage est soutenu par Peppi, aussi avec une intervention pour une grande<br />
contribution économique auprès du cardinal Ferrari de Milan.<br />
L’historien de Ravenna Enzo Tramontani parle, aussi, des « peppiniani » et de « buzziani ».<br />
Au groupe qui gravait autour du patronage se trouve l’abbé Giulio Morelli (1868-1951) promoteur<br />
des œuvres sociales importantes dans le diocèse, mais aussi l’abbé Cesare Masetti et l’abbé<br />
Domenico Soprani, tous les deux curés en ville et enseignants au séminaire, dont on parlera après.<br />
On dirait que celui-ci est le groupe plus proche de la démocratie chrétienne de Murri, au moins<br />
selon l’analyse de Maurizio Tagliaferri, est le même qui définit leur protecteur Peppi responsable<br />
d’un groupe des « intransigeants irréductibles » et que le recteur du séminaire Angelo Bignardi soit<br />
défini et effectivement il se manifeste <strong>com</strong>me un « scottoniano de fer »<br />
Donc les « peppiniani » sont démocrates chrétiens ou proches du <strong>com</strong>te Paganuzzi et donc<br />
intransigeants <strong>com</strong>me dans le temps Ou bien Il Ravennate qui met tout ensemble Il semble de<br />
toute façon que à l’occasion de l’intervention de <strong>Conforti</strong> sur le séminaire, « les buzziani » et les<br />
« peppiani » présents dans le chapitre de la cathédrale s’identifient.<br />
Qui sont alors les « Ubertiani Carlo Uberti chanoine, est le curé de la cathédrale : Cesare<br />
Uberti, son frère est le maître des cérémonies « archiépiscopales et métropolitaines » qui est<br />
d’ailleurs en litige invétéré contre le chapitre même, donc contre Peppi qui a la majorité. Le premier<br />
Uberti semble être l’unique que se met du côté de l’évêque et du curé Giuseppe Bosi à l’occasion de<br />
la nomination de Bosi <strong>com</strong>me professeur du droit canonique et de sociologie. Et une lettre plutôt<br />
désagréable et accusatrice d’un autre prêtre fait la liste des « ubertiani », l’abbé Antonio Selli, Bosi,<br />
les deux Uberti et d’autres. Toujours le Ravennate montre à l’intervention de Maffi et du <strong>com</strong>te<br />
Giovanni Grosoli en faveur de Bosi. Bosi avec Maffi, est sûrement en position médiane à l’égard de<br />
la démocratie chrétienne Murriana, <strong>com</strong>me on connaît par quelques corrections à une intervention<br />
de l’abbé Girolamo Zattoni, le prêtre qu’avec plus de certitude en cette confusion est sur des<br />
positions démocrates chrétiennes et qu’il semble essentiellement hors des jeux des deux partis.<br />
Tagliaferri et Tramontani associent a Zattoni quelques jeunes prêtres entre autre l’abbé<br />
Giuseppe Sangiorgi et l’abbé Andrea De Stefani, que dans les lettres du vicaire général et d’autres<br />
sont définis « apollinaristi » : De Stefani qui était recteur de Saint Apollinaire en ville, et se<br />
réunissaient près de lui des « jeunes prêtres de vie et des idées beaucoup discutables » D’autres,<br />
toujours cités dans la liste des prêtres démocrates – chrétiens, sont connus à travers d’autres<br />
sources : l’abbé Giovanni Mesini, prêtre avec une vaste culture, il sera maître spirituel de l’abbé<br />
Giovanni Minzoni son biographe. L’abbé Edoardo Sirotti qui quittera le ministère. L’abbé Lino<br />
Masetti sera l’un parmi les témoins au procès de canonisation de <strong>Conforti</strong>. L’abbé Giuseppe Rossi,<br />
<strong>com</strong>me il arrivera pour d’autres dans différents diocèses italiens, entrera dans le domaine plus<br />
strictement sociopolitique pour l’animation de la jeunesse.<br />
<strong>Manfredi</strong> - 66 – G.M. <strong>Conforti</strong>