15.01.2015 Views

Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

fois, l’instruction religieuse, les associations et les clubs des jeunes. <strong>Conforti</strong> demandait une<br />

« relation détaillée » sur la condition religieuse et morale de la population, sur les vices et « les<br />

partis dominants », sur les associations paroissiales existantes et à construire et sur l’instruction<br />

religieuse des enfants et des adultes. On voit quelques points fixes sur la stratégie pastorale<br />

(associations de la jeunesse et catéchistes) mais aussi une attention à la mentalité et aux idéologies<br />

politiques. <strong>Conforti</strong> <strong>com</strong>prenait que probablement quelques tensions devaient être contrôlées, car<br />

elles pouvaient aussi s’unir aux blessures psychologiques et avec la diffusion de certains<br />

<strong>com</strong>portements causés par la guerre. De toute façon il <strong>com</strong>mençait la visite après une année de la<br />

conclusion de la seconde, et ceci était un message clair et conscient au diocèse.<br />

Avec la lettre pastorale du carême 1919, l’évêque lançait et ordonnait de nouveau l’Action<br />

catholique. Est née l’Union des femmes catholiques et <strong>com</strong>mençait encore l’Union des jeunes. Cette<br />

réorganisation était causée en plus qu’à reprendre le travail après la guerre, à un autre fait<br />

important : à Parma aussi était né le parti populaire italien ( PPI) Le 18 janvier l’abbé Luigi Sturzo<br />

avait lancé l’appel avec d’autres représentants catholiques « à tous les hommes libres et forts » A u<br />

<strong>com</strong>mencement Giuseppe Micheli avait hésité à entrer dans la nouvelle organisation, mais après son<br />

choix avait donné origine à ce parti même à Parma, guidé par l’abbé Sturzo. L’union électorale et<br />

l’union économico-sociale ont été dissous en faveur du parti et de la Confédération italienne du<br />

travail (CIL), le syndicat qui était à côté de la nouvelle formation politique.<br />

Les laïcs, jeunes et adultes qui appartenaient à l’Action catholique se sont enserrés avec élan<br />

dans l’engagement politique. Mais aussi beaucoup de prêtres qui étaient déjà engagés dans les<br />

caisses rurales et dans l’organisation sociale, ont <strong>com</strong>mencé à suivre ce programme. Ils étaient plus<br />

nombreux ceux qui appartenaient au diocèse de Borgo San Donnino et à Piacenza, des prêtres<br />

proches du parti populaire, mais on les a vus même à Parma, en général plus défilés au niveau<br />

politique. La personne plus engagée fut l’abbé Giovanni Del Monte, nommé par <strong>Conforti</strong> directeur<br />

du nouveau journal diocésain Vita Nuova, dont le nom fut alors un programme, à son apparition en<br />

1919. Depuis décembre de la même année « en ville sont devenues une tradition les conférences<br />

religieuses et sociales, présentées souvent par l’abbé Dal Monte que le club des jeunes ‘Villa’<br />

organisait chaque jeudi soir, devenues très utiles pour la formation d’un culture critique … »<br />

Comme dans les autres diocèses italiens, la coprésence on l’a eue pour la première fois dans<br />

l’Action catholique italienne <strong>com</strong>me une émanation directe de la <strong>com</strong>munauté ecclésiale et d’un<br />

parti des catholiques même si aconfessionnel : c’était au fond le grand défi de Sturzo. Probablement<br />

la distinction de deux domaines se serait réalisée progressivement et aussi plus sereine, si on aurait<br />

eu moins des tensions dans le Parti Populaire. En novembre 1919 le parti populaire était déjà à<br />

l’épreuve pour les élections, où au niveau national avait obtenu le 20% des votes et presque 100<br />

sièges à la Chambre. Déjà ces peu de mois entre l’organisation et l’engagement électoral auraient<br />

été suffisamment convulsés. En plus on voyait des signes de la violence politique qu’en 1920 serait<br />

explosés durement. Le 21 et 22 août on a eu, après une préparation bien organisée, le congrès<br />

émilien de la jeunesse catholique avec la participation, il semble, de presque 5.000 jeunes<br />

catholiques. Sur le cortège avait été lancée une bombe, sans procurer de victimes, mais avec des<br />

bagarres. Le mois successif en toute l’Italie on a eu le maximum de menaces de violences et<br />

l’occupation des usines par des groupes extrémistes. Au même temps le petit groupe de <strong>com</strong>bat de<br />

Parma, fondé le 23 avril 1919, un parmi les premiers après la réunion de Milano, (mars 1919), où<br />

fut fondé le premier groupe du futur parti fasciste, a eu une brusque direction, de premiers éléments<br />

qui prenaient l’inspiration de Filippo Corridoni à Alceste De Ambris à des personnages qui étaient<br />

strictement liés à l’action contre les grèves, aux financements des agricoles et les industriels. Les<br />

brigades fascistes se diffusaient très vite dans les campagnes.<br />

En ces conjonctures, qui seront devenues dramatiques pendant deux ans, articuler les<br />

distinctions entre action ecclésiale, syndicale et des partis, ne pouvait pas être facile. Bien ou mal le<br />

redressement de l’Action catholique procédait et au <strong>com</strong>mencement de 1921 on passait d’un<br />

secrétariat provisoire à un <strong>com</strong>plet « <strong>com</strong>ité directif » d’Action catholique, avec Ferdinando Vietta<br />

<strong>Manfredi</strong> - 148 – G.M. <strong>Conforti</strong>

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!