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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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POUR UNE SYNTHESE<br />

L’intermède entre l’automne 1904 et l’hiver 1907 a été lu par l’hagiographie de <strong>Conforti</strong><br />

avec l’adjectif « providentiel » théologiquement et spirituellement utile, du point de vue historique<br />

non approprié. Certainement le déroulement des faits montre <strong>com</strong>me le tournant de l’hiver 1905 –<br />

printemps 1906, crucial pour la vie de l’institut et pour les circonstances du vicariat de l’Henan<br />

occidental, fut suivi par <strong>Conforti</strong> dans une phase totalement libre d’autres responsabilités. Il faut<br />

cependant ajouter que soit l’envoi de premiers missionnaires dans le cœur du Céleste empire, soit<br />

les pratiques pour une approbation définitive de l’institut étaient <strong>com</strong>mencées avant la démission de<br />

<strong>Conforti</strong> de Ravenna. Certainement, ces « procès » en cours ont été suivis, accélérés, conduits à un<br />

bon résultat aussi et surtout grâce à la disponibilité du temps que le fondateur pouvait dédier en tant<br />

que archevêque de Stauropoli. A posteriori on peut donc affirmer que cette période de rythme et des<br />

soins de la santé de l’ex archevêque de Ravenna fut aussi déterminée par la stabilisation des<br />

destinés de la congrégation xavérienne. Même s’il faut ajouter qu’un aspect important pour la vie de<br />

la congrégation même, c’est-à-dire une législation interne ac<strong>com</strong>plie, était arrivée en réalité pendant<br />

des temps successifs, après l’épreuve nécessaire de la vie missionnaire en Chine avec un numéro<br />

suffisant des prêtres.<br />

Mais au-delà des approbations romaines, cette phase de la vie de <strong>Conforti</strong> voit émerger<br />

toujours plus clair, dans les écrits à Propaganda et aux pionniers xavériens en Chine, de l’idéal de<br />

<strong>Conforti</strong>. Ne sont pas tout à fait éclaircis les pourparlers que, même sur la pression de Rome, se sont<br />

déroulés entre le fondateur des xavériens et d’autres instituts missionnaires en particulier avec les<br />

missionnaires de la Lombardie qui après s’appelleront Pontifical Institut Missions Etrangères. Si on<br />

considère que vraiment San Calogero avait inspiré soit la vocation missionnaire du jeune prêtre, soit<br />

une partie des règles primitives, tout pouvait faire penser à une confluence possible. En réalité<br />

<strong>Conforti</strong> avait déjà exprimé son projet de congrégation religieuse avec es vœux, et rien avait obtenu<br />

en effet dans les tentatives d’union avec Milano et le Collège Saints Pietro e Paolo de Roma, il<br />

montra sa fidélité à ce dessin originaire. En ce sens, on peut croire que <strong>Conforti</strong> aurait été confirmé<br />

soit par l’expérience de ses premiers disciples en Chine, soit par les contacts avec les constitutions<br />

des missionnaire de Scheut, à leur tour religieux dédiés intimement aux missions étrangères.<br />

Pareillement, en ces années <strong>Conforti</strong> suivait directement la vie des l’institut au Campo di<br />

Marte : peu d’élèves, seulement ceux de la « cinquième du gymnase » avec un lent mais progressif<br />

apport des jeunes provenant non seulement des environs de Parma, mais directement de la Toscana<br />

et de la Sicilia. Même dans une époque de rares vocations, <strong>com</strong>me en 1907 à cause de la vague<br />

anticléricale décernée dans l’opinion publique, <strong>Conforti</strong> ne renonça pas à une sélection soignée des<br />

candidats de l’institut, même en sachant que en l’Henan il y avait besoin des forces. En cela<br />

l’expérience <strong>com</strong>me éducateur dans le séminaire de Parma avait façonné profondément <strong>Conforti</strong>,<br />

qui restera toujours fidèle à cet aspect d’une attention théologique précise.<br />

En plus, ce temps de pause vis-à-vis de l’engagement pastoral, pourrait avoir favorisé en<br />

<strong>Conforti</strong> une espèce de « décantation » de l’expérience de Ravnna. Ici, le conditionnel, <strong>com</strong>me on<br />

dit, est d’obligation : aucun de ses écrits nés en cette période nous offre une nouvelle lecture des<br />

courtes années de la ville sur la mer Adriatique (Ravenna) Nous pouvons presque dire que <strong>Conforti</strong><br />

n’aimait pas parler de Ravenna. Aussi par des <strong>com</strong>préhensibles motifs de réserve et respect vis-àvis<br />

de son successeur et du clergé, donc aurait pu raconter beaucoup de choses, pas toutes<br />

édifiantes. Mais, si vaut quant l’expérience habituelle de la psychologie adulte, nous restitue le<br />

temps suffisant consistent entre octobre 1904 et la nomination <strong>com</strong>me coadjuteur de Magani à<br />

Parma, il aurait du avoir travaillé en faveur d’une lecture plus sereine de l’expérience de Ravenna,<br />

en plus que a l’établissement d’une bonne santé, jusqu’à pouvoir confirmer les enfants de la<br />

montagne et des vallées depuis l’Enza jusqu’au Cedra.<br />

Probablement la sphère définitive entre ministère épiscopal et missionnaire on l’aura après,<br />

avec la reprise de l’engagement pastoral à Parma et les successives vicissitudes de l’institut et de la<br />

mission chinoise. Probablement était nécessaire une « dé<strong>com</strong>pression » psychologique et le 35 mois<br />

<strong>Manfredi</strong> - 92 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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