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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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1940 la vocation au presbytérat avait trouvé un remarquable « prestige » vis-à-vis des adolescents et<br />

jeunes. Le petit séminaire de Parma fut un parmi les exemples d’un phénomène très important pour<br />

les diocèses italiens : la construction ou le remaniement des structures pour la formation du clergé.<br />

Ces grandes entreprises de construction souvent ont été conclues vraiment au moment dans lequel le<br />

trend de croissance était en train de se conclure, et, <strong>com</strong>me disait un vieux pretre de la Toscana à<br />

l’abbé Silvano Burgalassi, fameux pour les études de sociologie, on s’est trouvé avec ces<br />

grands « nouveaux séminaires vides et encore à payer » Parma, en réalité, grâce à l’engagement de<br />

son évêque <strong>Conforti</strong>, mais aussi par l’intervention du Saint-Siège, était partie légèrement en avance<br />

avec un projet plus limité : un bon séminaire pour le gymnase, sans toucher la structure du XVIII<br />

siècle du grand séminaire à côté de la cathédrale et du presbytère. Ceci avait fait de l’œuvre de<br />

<strong>Conforti</strong>, une ressource plus durable et utilisée.<br />

Mais les vicissitudes du séminaire de Parma n’étaient pas terminées. <strong>Conforti</strong> avait trouvé<br />

un recteur définitif, l’abbé Giovanni Barili, en « l’arrachant » à la paroisse de Serravalle ; il avait<br />

choisi <strong>com</strong>me père spirituel l’expert Savazzini ; il avait changé l’économe, que maintenant est<br />

l’abbé Roberto Simonazzi. L’organique des enseignants était <strong>com</strong>plet selon les dispositions<br />

imposées aux facultés théologiques et la qualité était à la hauteur : ça suffit penser qu’existait une<br />

chaire de thomisme occupée par Mgr Amato Masnovo. En octobre 1931 <strong>Conforti</strong> devait rendre<br />

<strong>com</strong>pte à la Congrégation des séminaires de quelques accusations contre des enseignants du<br />

séminaire de Parma par de « prétendus prêtres » diocésains. On affirmait que l’abbé Giuseppe Orsi,<br />

enseignant de théologie dogmatique, aurait été in<strong>com</strong>pétent, et que en plus un élève aurait refusé de<br />

soutenir un examen, en disant qu’il connaissait plus que le professeur. Etait accusé même l’abbé<br />

Leandro Fornari, depuis des années enseignant de Sainte Ecriture, et même « le « nouveau<br />

professeur de théologie morale dont le nom n’est pas encore connu officiellement ». Enfin quelque<br />

personnage peut-être du clergé citadin, et <strong>Conforti</strong> probablement avait <strong>com</strong>pris quelques chose,<br />

avait envoyé des accusations gratuites à Rome, peut-être par jalousie car il n’avait pas été choisi<br />

<strong>com</strong>me enseignant.<br />

LES DERNIERS MOIS. LA SEMAINE LITURGIQUE. ENCORE DES ACCROCHAGES<br />

AVEC LES FASCISTES.<br />

Les années 1920-1930 se sont déroulées entre la visite pastorale, le synode, les engagements<br />

de la congrégation xavérienne, les inquiétudes pour la construction du nouveau petit séminaire.<br />

Mais <strong>Conforti</strong> avait déjà conçu un autre projet d’action que jusqu’à maintenant, sans être absent,<br />

était davantage à la deuxième place.<br />

Déjà le synode célébré en 1930 et publié en 1931, avait donné quelques directives de<br />

pastorale liturgique, <strong>com</strong>me on avait dit. Et il ne s’agissait pas seulement de construire ou de<br />

maintenir des églises dignes et pourvoir à des objets dignes pour la liturgie. <strong>Conforti</strong>, en suivant le<br />

mouvement liturgique, qu’en ce temps arrivait aussi en Italie, <strong>com</strong>prenait que la population était<br />

<strong>com</strong>plètement détachée de la célébration eucharistique, et c’était nécessaire trouver le chemin pour<br />

rendre la liturgie de nouveau accessible. Certainement une contribution déterminante à ses<br />

réflexions, en plus que de l’expérience de la visite pastorale, est arrivée grâce à un parmi les<br />

pionniers du mouvement liturgique italien : le bénédictin Emanuele Caronti. Elu en 1919 supérieur<br />

de la <strong>com</strong>munauté de San Giovanni à Parma, mais depuis 1914, prieur de Praglia, actif dans la<br />

Revue Liturgique, Caronti s’est engagé dans l’apostolat liturgique en Italie, mais avec des espaces<br />

importants d’action à Parma. Ici il avait ouvré soit avec des rencontres et conférences à San<br />

Giovanni, soit, depuis 1923, dans l’école pour catéchistes à l’éveché, soit dans le club catholique<br />

féminin, fondé à côté de San Giovanni et, en 1927-1928, avec des leçons de chant et liturgie aux<br />

clubs catholiques féminins de la ville. Caroni n’était pas donc aux marges de l’activité ecclésiale de<br />

Parma, et l’évêque <strong>Conforti</strong> l’avait impliqué dans une des réalités stratégiques : l’école pour les<br />

catéchistes. En 1931 était arrivé l’heure d’une proposition plus organique de pastorale liturgique,<br />

avec la « semaine liturgique » diocésaine, célébrée du 20 au 24 avril : à cet événement étaient<br />

<strong>Manfredi</strong> - 241 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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