Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com
Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com
Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
… je vous exhorte, vénérés frères et fils très chairs, à prier le Seigneur, dans lequel il y a<br />
notre suffisance, pour l’heureuse réussite de cette sainte visite, que j’aurais depuis<br />
longtemps <strong>com</strong>mencée, si l’ac<strong>com</strong>plissement d’un autre devoir, pas moins important ne<br />
m’aurait pas obligé à la renvoyer jusqu’à maintenant. Etait attendue la célébration du<br />
second synode diocésain, que devait confirmer le premier aux prescriptions canoniques en<br />
vigueur ; mais mon voyage dans les lointaines missions de la Chine, ne m’a pas permis de<br />
<strong>com</strong>mencer l’année passée. Cependant le retard ne sera pas longuement différé, car j’ai<br />
l’intention d’ac<strong>com</strong>plir ce devoir solennel, dès que seront connues les modifications que le<br />
récent concordat entre le Saint-Siège et le gouvernement italien apportera à l’application<br />
des lois canoniques en vigueur.<br />
Si les Pactes du Latran étaient une source d’inspiration idéale pour la visite, sur le synode en<br />
chantier avaient un concret reflet juridique. Après avoir recueilli des informations précises sur les<br />
conséquences juridiques du concordat, en janvier 1930 naissait le « Conseil près synodal » <strong>com</strong>posé<br />
par 11 sages. Les épreuves ont été envoyées à tout le clergé pour qu’il puisse discuter dans les<br />
« congrégations » du vicariat et en septembre 1930 fût fixé le synode même. Les trois sessions<br />
classiques ont été faites le 21, 22 et 23 octobre 1930 à la cathédrale.<br />
Si on prend en examen le texte synodal promulgué en 1931, en regardant les numéros de<br />
différents articles approuvés, on se rend <strong>com</strong>pte que la <strong>com</strong>paraison avec le premier synode de<br />
<strong>Conforti</strong>, antérieur de 17 ans, montre des importants changements d’accent. Les graves thèmes sur<br />
la « foi » qui occupait la première page de l’attention avant la guerre sont un peu plus que des<br />
accents maintenant secondaires : les sectes protestantes, la théosophie, la maçonnerie, l’hypnotisme<br />
(662-664). Le socialisme est désormais un souvenir lointain. Le modernisme est indiqué seulement<br />
pour un serment contraire qui reste en vigueur. Comme aussi pendant la visite pastorale, même dans<br />
le synode les objectifs sont les <strong>com</strong>portements moraux : « De populi christiani moribus » est le<br />
chapitre dédié à ces problèmes. On doit agir contre les publications dangereuses (281) contre le néomalthusianisme<br />
(282) contre l’alcoolisme, grave et ancienne plaie sociale (283) contre la mode<br />
indécente (284-286 avec des mesures bien précises), contre la danse, le théâtre et le cinéma<br />
dangereux (287-289) Une constitution est dédiée à la fameuse « éducation sexuelle » (290) et une<br />
autre à un nouveau phénomène problématique mais favorisé par le régime, la gymnastique des filles<br />
(291). Enfin sont unis dans une unique condamnation les jeux d’hasard, l’usure, les associations<br />
interdites (292)<br />
La figure et l’engagement pastoral des curés semblent être soulevés le l’émergence<br />
numérique et au niveau minimal de prédication trouvée dans le synode du 1914. Quelque signe des<br />
difficultés causées par le clergé peu nombreux, est encore visible : par exemple, on demande que les<br />
curés s’accordent entre eux sur les horaires des messes du dimanche, afin de favoriser la fréquence<br />
des fidèles (330) Restent les structures et les règles des fameux « curés réciproques » fondées par<br />
Magani expressément pour surmonter les difficultés et le vieillissement du clergé. On affirme de<br />
nouveau avec clarté le projet de la préparation catéchétique, désormais depuis presque 20 ans un<br />
élément primaire de la pastorale de <strong>Conforti</strong> (641-659). Mais maintenant on peut demander aux<br />
prêtres quelque chose en plus que le minimum. Si en 1914 on les avait « obligés » à prêcher chaque<br />
dimanche, en 1930 on leur demandait de s’inscrire en quelque spéciale association <strong>com</strong>me l’Union<br />
apostolique du clergé, les prêtres adorateurs, la ligue eucharistique et l’UMC (15) On les exhortait à<br />
fonder et diffuser les clubs juvéniles (179, 265, 293) à avoir une attention aux « lointains ». Ici, peut<br />
être, vaut la peine transcrire la constitution 173, qu’on pourrait dire qu’elle exprime bien une des<br />
inspirations typiques de <strong>Conforti</strong> ; maintenant dans la note suivante nous donnons notre traduction<br />
du latin :<br />
Le curé, en se rappelant bien l’exemple du Bon Pasteur, qu’avec un spécial esprit de<br />
miséricorde cherche et fait entrer dans le troupeau la brebis perdue, qu’il mette toute sa<br />
<strong>Manfredi</strong> - 234 – G.M. <strong>Conforti</strong>