Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

conférences religieuses pour la jeunesse instruite de l’un et de l’autre sexe » et l’engagement de
quelques dames pour la catéchèse dans différentes églises de la vielle, exhorte les familles à
envoyer leurs enfants à la doctrine et à collaborer de toute façon pour cette œuvre, et il invite les
jeunes à l’approfondissement des thèmes catéchétiques
En s’adressant surtout aux parents et en partie aux jeunes, Conforti soulignait la valeur
éducative, et plus en général civique, de l’enseignement de la doctrine chrétienne : « Instiller dans
les jeunes cœurs le sentiment religieux qui rend l’âme noble et imprime profondément les notions
du juste et de l’honnêteté ; sans les quelles l’homme s’abandonne trop souvent aux tristes exigences
de la nature corrompue »
Il s’agit d’une brève lettre pastorale d’une façon spéciale exhortative. Il n’y a pas encore,
même une allusion, une épreuve du projet catéchétique, qui marquera une parmi les élaborations
plus articulées de la pastorale de Conforti à Parma. Cependant elle se démontre une significative
prise de position, soit comme accueil d’une ligne typique du pape Pie X, soit comme choix d’une
communication pastorale jusqu’au dernier acte de sa présence à Ravenna.
En réalité les rapports entre Ravenna et Conforti, ou mieux la suite de ces peu d’années
d’épiscopat, n’étaient pas encore terminés. Toute de suite, après l’acceptation de la démission
d’archevêque, il avait prédisposé de mettre en ordre toutes les questions économiques suspendues,
en chargeant Marelli, Zumaglini et l’abbé Giuseppe Bosi. Malheureusement une bonne partie des
dettes remontaient à la période du cardinal Galeati ou Riboldi, et beaucoup, pour des raisons
connues unies à Peppi, n’avaient pas des pièces d’appuis ou bien des données sures. En différents
cas, on se referait au dédommagement à donner ou à recevoir en siège judiciaire, tout dépendait
encore des sentences qu’on attendait. On doit unir les quelques dépenses, par exemple celles qui
concernaient le cinquantième anniversaire e l’Immaculée Conception, ont été faites à l’époque de
l’administrateur apostolique. En plus Conforti habitait à Parma et il ne pouvait pas toujours se
rappeler si et comment les documents ont été organisés.
En brève, les calculs on ne réussirait pas à les clôturer : manquaient des papiers et aussi la
documentation. En général ne manquait pas l’argent, aussi car Conforti avait employé de son
patrimoine pour faire face à quelques payements urgents (pour ceci était difficile pour lui donner la
documentation). Mais entre le scrupule de Conforti et la précision typiquement lombarde exigée par
Morganti et le travail pour mettre de l’ordre se prolongeait. En plus il avait renoncé à une éventuelle
pension à charger sur la mense archiépiscopale de Ravenna, il y avait le problème de sa subsistance.
Après un an entier de la fin de son mandat d’administrateur de Ravenna, Conforti fut obligé à écrire
une lettre de protestation à son successeur. Voici quelques passages :
En ces jours, c’est une année depuis que j’avais expédié à Mgr Marelli le compte rendu
de ma gestion financière afin que votre excellence puisse l’examiner avec la
commission chargée de la Caisse Ecclésiastique et après j’attendais un mot de réponse
pour être en paix et pour éviter tout équivoque et contestation qu’on pourrait avoir
après. En ce temps j’ai déclaré plusieurs fois d’être prêt à accepter toutes les
observations que vous et la commission vous pourriez m’adresser, car j’ai désiré une
égalisation avec une satisfaction commune. Au-delà de toutes les insistances faites par
moi-même, au delà de tous les éclaircissements donnés par vive voix et par écrit, on n’a
pas encore rien fait, et on a eu avec moi un comportement que je ne comprends pas.
Après cela, je ne crois pas qu’il soit selon ma dignité, continuer à insister et à prier
pour obtenir ce dont j’ai le droit. Je préviens donc votre excellence, que si avant 15
jours vous ne preniez pas en considération cette remontrance, je serai obligé à
m’adresser au Saint-Siège pour quelques mesures pour bien définir toute dette non
réglée et sauvegarder mon honneur, sur lequel je ne tolère pas que tombe quelques
soupçons. En quelques mois de gouvernement, j’ai dépensé de mes biens personnels,
comme je pourrais montrer avec des documents, plus de 20.000 lires à bénéfice de cette
église, sans mettre même pas un centime de cette somme à la charge de
Manfredi - 76 – G.M. Conforti