Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

Pour voir s’il était possible obtenir pour son appuis la dispense : mais aussi le cardinal
Parocchi l’avait persuadé qu’il était impossible et il lui disait que même avant le Saint
Père l’avait désigné pour le diocèse de Livorno et puis de Reggio Emilia, et que,
seulement grâce à la prière de Mgr Magani, que le estimait indispensable dans le
diocèse de Parma, alors il ne fut pas nommé pour ces sièges. Et que le même Saint Père
cette fois n’avait consulté personne.
Ainsi réfère la déposition jurée de Angelo Calzolari, pendant des années domestique de
Conforti. Mais dans les lettres de Magani on ne trouve aucune trace de ces précédentes
nominations. C’est un discutable l’argument et silence, mais ces nouvelles racontées par Parocchi
semblent vraiment typiques des ces instruments de la curie pour convaincre, faciles à employer pour
celui qui peut couvrir ses interventions derrière des déterminations bien plus influentes. Tout ceci
n’exclut pas que Léon XIII puisse avoir présente la personnalité de Conforti, qui répondait aux
caractéristiques de ceux qui pouvaient être évêques de son pontificat, de culture théologique
rigoureusement et intelligemment Thomiste.
LE DESSIN STRATEGIQUE ROMAIN ET LA LECTURE DE LA SITUATION DE
RAVENNA
Peut-être qu’il semblerait trop grande l’attention à cette enquête, que nous répétons pour le
moment n’a pas eu une preuve documentaire. Mais il me semble qu’on puisse tirer un parcours des
vicissitudes et des vecteurs capables d’éclairer mieux les décisions d’avril-mai 1902 et, par réflexe ,
la personne de Conforti d’autant plus le résultat successif de la brève expérience de Ravenna.
N’importe qui a été le souffleur au pape Léon XIII sur le nom du vicaire général de Parma,
est évident que se relève en cette opération, en continuité avec la nomination de Riboldi du 1902, un
dessin visé. Ravenna avait besoin de tourner la page, en commençant de la situation du clergé,
divisé et en plus, pour certains aspects, déchiré par des présences encombrantes. Conforti
représentait le choix hors des logiques habituelles, le jeune prélat d’un zèle bien connu et d’une
grande clarté. Mais celui qui connaissait les vicissitudes de Parma, et en particulier Rampolla et
Parocchi, savait bien aussi du grand équilibre, de la capacité médiatrice et de la patience de Conforti
dans la gestion d’une situation pour différents aspects analogues.
Une figure idéale, que entre autre chose, différemment de Riboldi, pouvait garantir aussi un
gouvernement prolongé du diocèse : dans le document en vue du consistoire étonne le jeune âgé,
seulement de 37 ans du candidat à l’égard d’autres qui recevaient la nomination.
On ne peut pas nier une certaine hâte dans l’individualisation de la solution pour Ravenna.
D’ailleurs, était un cas urgent, et le consistoire était tout proche. Mais sans aucun doute, du point de
vue théorique, Conforti représentait une carte idéale à jouer, sauf le fait d’une santé chancelante,
mais peut-être les informations à Roma étaient plus positives en cet aspect, vu que dans les temps
récents ne s’étaient pas manifestés des symptômes importants.
Le long gouvernement de l’ancien et malade cardinal Galeati avait laissé une situation aussi
compromise, pour induire le Saint-Siège à commissionner le diocèse. Le choix était au début tombé
sur un évêque prestigieux, expert et avec un caractère résolu comme Riboldi. Sa mort soudaine
après peu de mois d’épiscopat avait reporté le jeu à la même situation d’impasse en janvier 1901 : la
nomination d’un administrateur apostolique avant que le chapitre métropolitain puisse élire le
vicaire capitulaire, et la recherche d’une personne apte. Cette fois non le vieux expert, mais le jeune
outsider, expérimenté dans la médiation et, comme je crois justement, souligne Vanzin, inattaquable
du point de vue de la spiritualité, de la moralité et de la droiture personnelle. La mineure expérience
des affaires techniques et juridiques, ainsi embrouillées à Ravenna, pouvaient être compensée par la
présence de Pietro Maffi, qui avait déjà accompagné Riboldi de Pavia, et qu’aurait (selon les
intentions de Léon XIII) fermé définitivement en un peu de mois les trop de questions ouvertes, et il
serai allé après ailleurs, en attirant loin les hostilités des beaucoup de mécontents. Depuis ici, en
Manfredi - 62 – G.M. Conforti