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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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« montre réellement quelle est la vie des indigènes ». Singapour « vraiment une ville orientale<br />

qu’on ne peut pas voir en occident » où <strong>Conforti</strong> regard en particulier « la multiplicité des types,<br />

chacun habillé à sa façon » et avec les <strong>com</strong>pagnons visite l’important quartier chinois.<br />

Saigon « avec ses longues avenues ombragées par des arbres très hauts qui procurent l’ombre avec<br />

aussi beaucoup de jardins avec une végétation luxuriante tropicale, rappelle à l’étranger qu’on est<br />

en Orient et que les « terres annamites sont la pus belle gemme » Au contraire, à cause de l’ouragan<br />

de la mer en bateau on a rejoint Hong Kong en retard, alors ils restent seulement deux heures.<br />

<strong>Conforti</strong> avec son style un peu derrière fait de brèves descriptions mais vivaces et il montre une<br />

curiosité innée. En chaque étape avec ses deux <strong>com</strong>pagnons va visiter les églises catholiques<br />

locales. Dans les cales qui prévoient au moins un repas en terre, la pause est toujours chez les<br />

« procures » des missions. A Port Saïd ils s’arrêtent dans la procure des franciscains mais le navire<br />

part dans l’après-midi. A Gibuti seulement une visite à l’église catholique des capucins. A Colombo<br />

sont accueillis avec « une grande courtoisie » à la procure des Oblats de Marie. A Singapour, en<br />

voiture, sont ac<strong>com</strong>pagnés à la procure des Missions Etrangères, en visitant la cathédrale « qui n’a<br />

rien d’intéressant » et l’église du quartier des chinois, bâtie selon le style local oriental. Malgré est<br />

loin de nos traditions de l’art, elle est belle et majestueuse. Nombreux chrétiens chinois étaient en<br />

train de prier avec leur cantilène monotone et faible conciliante la dévotion.<br />

Celui-ci est le premier contact de <strong>Conforti</strong> avec un petit monde chinois. Même à la distance des<br />

milliers de kilomètres de la mère patrie, alors <strong>com</strong>me aujourd’hui, il y a de grands quartiers<br />

« chinois » dans toute l’Asie et l’Océanie. Les trois italiens observeront toujours avec attention et<br />

avec un œil d’admiration et affection ces fragments qui présentent le monde où leurs confrères<br />

étaient en train de continuer la mission. On regarde l’observation de <strong>Conforti</strong> sur les style du<br />

bâtiment ecclésiastique : il n’a pas été bâti selon les canons européens, cependant il est<br />

esthétiquement appréciable. La plus part des églises missionnaires bâties en cette période était<br />

rigoureusement de style néo gothique ou néo romain : était encore celui-ci un signe de la civilisation<br />

de la foi chrétienne apportée aux différentes populations, et même un signe d’identité,<br />

<strong>com</strong>plètement en contraste avec les sombres (selon les européens) temples hindous ou bouddhistes,<br />

<strong>Conforti</strong> en rencontrant un bâtiment qu’aujourd’hui nous appelons « inculturation » il observe une<br />

beauté et une civilisation différente.<br />

C’est toujours la procure des Missions Etrangères qui accueille nos voyageurs à Saigon : le<br />

groupe évidemment visite la cathédrale « grandiose et belle », l’hôpital civil, mais surtout « les<br />

grands et petits séminaires qui ont presque 200 élèves. « J’ai adressé aux étudiants de théologie, du<br />

lycée et du gymnase quelques paroles d’exhortation en langue latine » et puis l’institut des sœurs de<br />

Sain Paul avec le noviciat et les œuvres pour la jeunesse féminine, et l’église « gothique de<br />

l’institut, définie « merveilleuse ». Dans la successive visite à Cholon, ville chinoise, d’autres<br />

constatations :<br />

Cholon présente un aspect des villes chinoises. Il y a une population simple et travailleuse<br />

dédiée aux petits et grands <strong>com</strong>merces. Au centre du quartier principal il y a une<br />

majestueuse et belle église gothique, dédié à Saint François Xavier et desservie par un<br />

pretre chinois, une personne très cultivée et zélée. A côté de l’église il y a aussi une grande<br />

école.<br />

Il est évident l’attention particulière de <strong>Conforti</strong> à ce monde chinois qui est son point d’arrivée.<br />

Les rencontres avec les évêques et les vicaires apostoliques du lieu, à Colombo, à Saigon et puis à<br />

Hong Kong avec le clergé indigène, avec le personnel missionnaire des procures et avec les<br />

convives de différentes étapes, évidemment on parle les langues officielles du catholicisme de il y a<br />

80 ans, c’est-à-dire l’italien, le français et le latin, offrent à <strong>Conforti</strong> un ensemble d’informations,<br />

observations, expériences que peu à peu transforment le regard du fondateur des xavériens. Un<br />

indice expressif et sa note après l’arrivée à Shanghai : « La première impression qu’on a, à l’entrée<br />

du territoire chinois, est celle de se trouver au milieu d’un peuple qui promet beaucoup dans son<br />

<strong>Manfredi</strong> - 190 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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