Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

ecommandation sur les pratiques religieuses de la vie intérieure avec l’insistance pour la fraternité
entre les membres de l’institut. Le paragraphe qui parle de l’unité entre confrères est présenté avec
une passion qu’il a eue pendant 25 ans d’expérience :
…en particulier l’unité puisse régner entre ceux qui servent dans les maisons de notre
institut et ils sont appelés à préparer les autres à l’apostolat. Chaque division, mésentente,
chaque contrariété qui se manifesterait entre eux porterait un grave préjugé à la paix et à
l’édification fraternelle.
La lettre testament termine avec une espèce de synthèse :
… permettez-moi que, en résumant ce que j’ai dit, je fasse un vœu : le vœu que la
caractéristique qui distingue les membres présents et futurs de notre famille
missionnaire soit le résultat de ces cœfficients : un esprit de vive foi qui nous fasse voir
Dieu, chercher Dieu, aimer Dieu en tout, en augmentant en nous le désir d’annoncer
partout son règne ; un esprit d’obéissance généreuse et prompte, constante en tout
coûte que coûte pour obtenir les victoires que Dieu avait promises à l’homme
obéissant ; un esprit d’amour intense pour notre famille religieuse, que nous devons
considérer comme une mère et de charité parfaite pour les membres qui la composent.
Et ce vœu que vous devez considérer comme le testament du père, je le confie au Cœur
adorable de Jésus, en lui demandant de le rendre efficace avec sa grâce.
En ces peu de lignes se manifestent, on pourrait dire, le centre vital de la spiritualité de
Conforti. Sont des paroles pensées, évidemment élaborées avec une extrême attention, et cependant
capables d’inspirer des générations des missionnaires. Le motif théologique principal est bien
précis, et on le pourrait décrire comme ça : l’approbation définitive de la part du Saint-Siège des
constitutions fait des xavériens une congrégation religieuse à tous les effets, donc avec toute la
responsabilité devant Dieu de vivre totalement la propre vocation à la sanctification. En quelque
façon le jugement de Rome est décisif selon Conforti, non seulement au niveau juridique, mais dans
l’appel à la sainteté.
Mais la décision d’accompagner les règles avec un écrit synthétique et exhortatif, fut causée
par deux motifs, qu’on peut facilement déduire du contexte de sa biographie. Avant tout la lettre
testament était une espèce d’interprétation normative des constitutions, une tentative pour porter la
multiplicité des normes, même très juridiques et remaniées plusieurs fois selon les indications du
code du 1917 et des dicastères romains, à l’esprit authentique de la fondation. En plus le document
peut être vu aussi comme une réponse au climat qu’en ces années signées par la guerre était en train
de traverser le petit monde xavérien entre Italie et Chine.
Pendant la guerre tandis qu’augmentait le nombre des jeunes du lycée et puis les élèves
missionnaires dans l’école apostolique ouverte de nouveau, différents élèves et pères ont été appelés
aux armes. Il faisait au même temps pourvoir à la subsistance de nombreux élèves. « Même la
providence ne manque pas, malgré à cause de la guerre les prix ont augmenté et la nourriture pour
les nombreux membres de la communauté, coûte maintenant trois fois plus », écrivait Conforti à
Calza en février 1918. Mai même en Chine, malgré dans une situation apparemment tranquille, ne
manquaient pas les difficultés, pour cela Calza demandait une aide dont la Maison mère ne pouvait
pas disposer
On a eu différentes lettres entre Parma et Chine dans la période 1919-1921 qui ont été
disparues. Quand les documents reprennent, on voit déjà quelques tensions entre la Maison mère et
la mission de l’Henan. En effet en ces années avait été bâti le côté ouest de Campo di Marte :
Le nouveau bâtiment de notre institut est presque achevé et il se présente très bien. Peutêtre
qu’en Chine ont écrit qu’on a dépensé beaucoup d’argent et qu’on a fait des choses
inutiles et inopportunes. Rien n’est conforme à la vérité. La chose était nécessaire. Nous
étions dans un carrefour obscur, ou renvoyer les jeunes qui demandaient d’entrer à
Manfredi - 171 – G.M. Conforti