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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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augmentaient, les choix stratégiques d’employer dans la sphère des futurs missionnaires. Tout<br />

ensemble et au même temps, et le soin quotidien pour les élèves.<br />

Portant non seulement la santé résiste, mais <strong>Conforti</strong> n’hésite pas à se lancer dans de<br />

nouvelles initiatives : à part l’œuvre au Campo di Marte, d’abord l’essai de la loterie nationale,<br />

avec des lettres pour tous les vicaires généraux ; puis la pêche de bienfaisance, puis encore l’œuvre<br />

de l’Apostolat de Foi et Civilisation, avec ultérieurs lettres et publications. Ne diminue pas, semblet-il,<br />

le soin de la réalité diocésaine, qu’en vérité donnait très peu des satisfactions. Dans la<br />

correspondance de ces années on ne lit point une expression de fatigue ou de plaine.<br />

Qu’est-ce qu’a transformé une personne avec une santé fragile et de la psychologie signée<br />

par les crises de l’adolescence en cette espèce de machine de travail Je crois de pouvoir dire que<br />

<strong>Conforti</strong> soit continuellement motivé par la réalisation de son rêve. Le séminaire maintenant est là,<br />

les élèves affluent et le supérieur peut les suivre directement ; Propaganda fide encourage,<br />

carrément s’ouvre la Chine. Mais ce projet qui se réalise n’est pas une alternative à l’engagement du<br />

ministère diocésain, tandis que le soutient et l’alimente d’élan de patience. <strong>Conforti</strong> ne se « refuge »<br />

pas, au Campo di Marte pour oublier simplement les tensions de la curie et du diocèse, mais il<br />

trouve au Campo di Marte et dans les lettres de Manini et Rastelli l’enthousiasme et l’abnégation<br />

pour continuer la patiente œuvre de couture diocésaine.<br />

Ceci arrive aussi car <strong>Conforti</strong> sent le « devoir » beaucoup à son nouvel évêque Magani, qui<br />

n’hésite jamais à appuyer le proget missionnaire. Et sûrement, sans Magani la congrégation aurait<br />

encore pendant beaucoup de temps pénible à décoller au moins du point de vue économique. Donc<br />

on peut penser (c’est une hypothèse) à un sort de « restitution » de la part de <strong>Conforti</strong>, vécue de<br />

toute façon <strong>com</strong>me une partie intégrante de sa propre vocation.<br />

Cet engagement infatigable est animé et motivé par cet ancien rêve que maintenant<br />

concrètement se réalise. Cependant <strong>Conforti</strong> n’idéalise jamais son projet. Il part avec prudence au<br />

moment du premier possible départ de ses missionnaires, sûrement il vérifie le résultat à la lumière<br />

des faits tragiques causés par la persécution. En face un séminaire tellement riche de présences,<br />

mais pauvre de résultats missionnaires, il ne se perd pas dans des fantaisies mais il opère un fort<br />

coup, disposé à réduire les numéros. Il rapporte à ses deux missionnaires lointains ces choix, avec<br />

des paroles qui disent une remarquable lucidité.<br />

La deuxième parole que j’utiliserais pour faire une synthèse de ces années laborieuses est<br />

«relations ». Sûrement les lettres que <strong>Conforti</strong> écrit sont seulement une partie, aussi suffisamment<br />

limitée surtout du côté diocésain, des formes de contrat que le jeune vicaire général tient ouvertes.<br />

Beaucoup apprécient sa personne et sa modalité discrète, jamais autoritaire, de se mouvoir dans le<br />

monde civil et clérical autour de lui. Avec patience tisse chaque jour la toile de Pénélope des<br />

rapports entre l’évêque, le clergé et les religieux que son supérieur tende toujours à déchirer avec<br />

son style dur et sarcastique. Au chanoine Martino Martini à qui il doit <strong>com</strong>muniquer une grave<br />

punition de l’éveque, il écrit de telle façon de ne pas invalider l’inchangée estime pour sa propre<br />

personne. Les religieux présents en ville, souvent en collision avec le chef du diocèse, tiennent les<br />

contacts avec le vicaire général <strong>Conforti</strong>. Les dames de la noblesse et les députés apprécient<br />

l’œuvre, ainsi <strong>com</strong>me le mouvement catholique local.<br />

En mettant en jeu le double habit de vicaire général et fondateur de l’institut, <strong>Conforti</strong> avait<br />

tissé en ces années un filet de contacts avec les curies diocésaines de toute l’Italie. Il s’agit sans<br />

doute de la préparation lointaine, et non cherchée en tant que telles, au prestige qui fera de <strong>Conforti</strong><br />

l’évêque influent que sera nécessaire pour faire démarrer l’Union Missionnaire du Clergé.<br />

Le style qu’on tire de la lecture des textes est sobre et réservé : un peu selon le genre<br />

littéraire, un peu pour l’éducation reçue au séminaire. Avec ses deux religieux envoyés dans « la<br />

Chine des boxers », est paternel, mais avec une cordialité toujours beaucoup maîtrisée.<br />

Probablement pendant les rencontres personnelles <strong>Conforti</strong> savait faire ressortir davantage la<br />

cordialité. Mais ce que ici intéresse est que le style des relations constamment vécu par <strong>Conforti</strong> en<br />

cette période semble éviter un ton supérieur et détaché dans le sens négatif, <strong>com</strong>me une affectation<br />

<strong>Manfredi</strong> - 55 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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