Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

publiquement sa faveur pour la tradition catholique et il était en train de réaliser des choix concrets
en cette direction. D’ailleurs, les représentants locaux étaient connus comme des ex anticléricaux ou
des jeunes qu’ils n’étaient pas de l’Action catholique, et ne manquaient pas des méfiances, des
pressions et des obstacles mis d’un côté et l’autre à l’action pastorale. On avait déjà vu une attentive
position du Conforti pour ne pas dire méfiante, vis-à-vis de certaines normes du régime,
particulièrement celle de l’enseignement de la religion. Si d’un côté l’évêque ne cède pas devant les
violences et les intimidations et il protège ses prêtres plus exposés, de l’autre côté, à partir de son
choix pour la distance des contingences politiques, il prend un comportement concret de prudence,
qui se manifeste même dans le « climat » pastoral du diocèse. Conforti, sans être considéré un
évêque qui ouvertement sympathisait pour le fascisme, avait appuyé avec loyauté ce que pour lui
semblait utile pour le bien et le prestige de l’Italie : la bataille du blé et celle du « dollar » en 1925,
le « prêt du licteur » l’année suivante. Toujours en 1926, comme beaucoup d’autres évêques
italiens, il avait chanté un Te Deum solennel pour l’échec de l’attentat à Mussolini en avril 1926, le
défini « chef providentiel du Gouvernement » Sur le comportement de Conforti vis-à-vis du
concordat, on en parlera après, mais toujours en cohérence avec cette ligne prudente et équilibrée.
Ce sont des années dans lesquelles l’attention est dédiée à tenir contrôler la situation de
beaucoup de paroisses vacantes en attendant de nouveaux prêtres, pour rendre solides les rangs de
l’assemblage ecclésial, grâce aussi à l’Action catholique, à intervenir sur certains problèmes
structuraux pour lesquels les nouvelles conditions politiques permettaient d’agir.
Après avoir résolu, toute de suite, après sa nomination à évêque de Parma, le vieille question
de Fontanellato, Conforti avec patience proposait quelques réformes à l’immobile plan paroissial,
que, comme on sait, est une des réalités les plus inhérentes de la terre. En attendant de déplacer
effectivement le siège paroissial de Mattaleto à Langhirno, déjà décrété depuis le temps des ducs et
jamais réalisé à cause de vieilles résistances, réussira seulement le successeur de Conforti, l’évêque
Colli en 1944. Conforti intervenait sur les situations des paroisses de la ville. En effet il supprimait
l’ancienne paroisse de Sant Marcellino, proche du « collège des nobles » qui n’avait pas son
presbytère, elle avait seulement 700 habitants et elle avait besoin, en plus, d’un supplément de la
part de l’Etat de portion congrue pour la subsistance du curé. En échange d’un jeu délicat et
équilibré que marquaient ces opérations devant l’Etat, avait réussi à fonder la paroisse de la Sainte
Croix, au-delà du Torrent, proche du parc ducal pour servir la population qui augmentait toujours,
hors de l’ancienne enceinte: on est en 1928, et commencent à apparaître les premiers signes d’un
développement du faubourg. Le successif concordât rendra plus semples les engagements et les
procédures.
LES EGLISES NOUVELLES OU RESTAUREES
Ici nous rassemblons différentes nouvelles sur un caractère propre de l’épiscopat de
Conforti : la construction et la restructuration radicale d’un certain nombre des églises paroissiales,
un aspect que le père Vanzin avait déjà signalé. Les nouvelles sur cet engagement qui était du
Conforti, mais certainement le fut des communautés chrétiennes au moins du point de vue
économique, remontaient avant 1925. Cependant on pourrait dire que les célébrations de
consécration se sont multipliées en cette période, c’est un signe que beaucoup d’œuvres ont été
réalisées en ces dernières années de son épiscopat.
Il faut déclarer que depuis les visites pastorales de son prédécesseur Magani, et dans
l’attentive étude du territoire et du passé qui était une passion de Magani, étaient mises en évidences
les malaises importantes au niveau du bâtiment. Quelques restaurations et quelques interventions
ont été faites au XIX siècle, mais un événement périodique et un autre exceptionnel ont procuré des
dommages ultérieurs. Pour la nième fois l’inondation habituelle à cause des rivières que du sud
sillonnent les Apennins pour ce jeter dans le Po, soit pour les villages plus proches du grand fleuve,
arrivée le dimanche 30 octobre 1910, avait détruit l’église et le presbytère de San Siro de Torrile sur
le torrent Parma On avait eu un grand désastre, le tremblement de terre sur les Apennins, avec
Manfredi - 179 – G.M. Conforti