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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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L’abbé <strong>Guido</strong>, avec l’abbé Caio, le vice recteur, ne vivaient pas isolés des élèves, <strong>com</strong>me<br />

était le cas de beaucoup de séminaires italiens, mais ils avaient un contact fréquent avec les<br />

séminaristes : style de « famille », probablement <strong>com</strong>mencé par Ferrari, et continué après au Campo<br />

di Marte. Quand il était évêque, sa présence ne sera plus quotidienne, mais de toute façon <strong>Conforti</strong><br />

voudra être toujours présent le plus possible. En été, selon une ligne toujours plus forte dans les<br />

séminaires du XIX siècle et à partir de son expérience <strong>com</strong>me vice recteur, <strong>Conforti</strong> permettait aux<br />

élèves de se rendre en famille seulement pendant quelques jours chaque année en transférant le<br />

rythme du Borgo del Leon d’Oro, un peu mitigé à la campagne : d’abord à Carignano dans le même<br />

village où il y avait le lieu des vacances du séminaire, puis du 1897, presque toujours à Vigatto.<br />

Depuis le <strong>com</strong>mencement de l’année scolaire 1896-1897 les élèves étaient presque le double,<br />

jusqu’à être au nombre de 36 : 3 en théologie et les autres dans des classes du gymnase, aucun au<br />

lycée. Le même nombre on l’a eu l’année suivante. Mais finalement <strong>Conforti</strong> a pu distenguer parmi<br />

les élèves de « l’école apostolique » (le petit séminaire) et les « aspirants missionnaires », les plus<br />

grands, ceux qui avaient déjà fait un choix pour la vocation missionnaire. Les premiers seront :<br />

Odoardo Manini, Gaetano Zilioli, Bonfiglio Conti et Luigi Calza. Calza sera un jour le premier<br />

vicaire apostolique de la mission de l’Honan en Chine, Conti et Zilioli deviendront prêtres<br />

diocésains ; on parlera après de Manini, un parmi les premiers deux missionnaires envoyés en<br />

Chine.<br />

La résidence primitive était déjà depuis la seconde année scolaire. Ne manquaient pas de<br />

demandes pour entrer au séminaire missionnaire, et le fondateur devait répondre négativement à<br />

quelques jeunes. Probablement depuis le jour où il avait acheté la maison de Borgo del Leon d’Oro,<br />

ou peu de temps après, <strong>Conforti</strong> pensait à une solution plus grande.<br />

Mais pour financier l’opération, <strong>Conforti</strong>, on ne sait pas sur quel conseil reçu ou à l’exemple<br />

de quelque autre initiative, il a eu l’idée d’essayer de faire une loterie nationale. Les lots en espèce<br />

auraient été financés grâce à une réserve de 50.000 mille lires déjà disponibles en août 1897, et la<br />

loterie aurait agi <strong>com</strong>me une « multiplication » en permettant de mettre à côté une réserve suffisante<br />

non seulement pour la construction ex novo du siège de l’institut, mais aussi pour les frais d’un bon<br />

nombre de élèves. <strong>Conforti</strong> a pris aussi contact avec le député de la zone de Parma Domenico Oliva,<br />

qui c’est chargé de proposer à la Chambre de Députés « la petite loi » qui aurait approuvé la loterie.<br />

Au même temps <strong>Conforti</strong> avait écrit à tous les vicaires généraux de tous les diocèses italiens pour<br />

qu’ils puissent intéresser le plus grand nombre des députés locaux pour approuver la loi constitutive<br />

de la loterie. Cette opération de <strong>Conforti</strong>, que d’ailleurs avait eu un résultat très positif, est<br />

intéressante car elle montre d’un côté, une façon de procéder qu’aujourd’hui serait définie<br />

« lobbystico » et de l’autre côté, di <strong>com</strong>bien, au temps de « l’expedit » (intervention de l’état sur la<br />

nomination des évêques) l’intervention des curies diocésaines pouvait être considérée efficace, si<br />

non pour tous les députés, ou moins de la plus part.<br />

L’intervention de la Chambre des Députés du député Oliva, le 26 mai 1898, qu’on peut lire<br />

dans les notes historiques de Teodori, a bougé en ordre des idées pour pouvoir être bien acceptée<br />

par les politiciens italiens de ce temps. Les missionnaires que <strong>Conforti</strong> était en train de former iront<br />

porter la civilisation au milieu de la barbarie, et ils se dévoueront aussi avec les émigrants italiens<br />

en Amérique. Et il continuait :<br />

Nous ne nous occupons pas d’une frivole objection qui concernerait le caractère religieux<br />

de l’œuvre. A cette objection répondent avant tout le nom des proposant, la faveur avec<br />

laquelle tous, sans distinction du parti ou de foi religieuse, accueillent les missions<br />

chrétiennes : enfin la certitude que ici ne se cache pas aucun pauvre but politique. On ne<br />

peut pas douter qu’ici il s’agit d’un intérêt général : il s’agit d’une véritable et très haut<br />

intérêt national. Rien de plus italien, d’une école italienne des missionnaires italiens<br />

L’argumentation fructifie la valeur patriotique non seulement en Italie, était attribuée aux<br />

actions missionnaires de l’église du XIX siècle. Ici il nous est facile citer les anticléricaux français<br />

<strong>Manfredi</strong> - 46 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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