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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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manque de chambres ; il qui confesse pendant des heures et des heures, il ne dort presque jamais, ne<br />

mange pas, surmonte les obstacles des torrents, des bêtes de somme, des sentiers, des pluies. Tout<br />

ceci est absolument plausible, et nous nous permettons de ne pas s’arrêter, aussi il s’agit des<br />

malaises typiques de l’époque. Toute fois il faut souligner la signification de la visite, qui ne se<br />

limite pas à l’enquête sur les livres et sur les ornements sacrés.<br />

La visite pastorale, précédée par la prédication extraordinaire, était un vrai moment de mission<br />

populaire et de réconciliation. Avoir l’évêque <strong>com</strong>me confesseur signifiait recevoir aussi le pardon<br />

pour les péchés réservés, peut-être rares, mais pas tellement, et de toute façon avoir un interlocuteur<br />

spécial, aussi pour les éventuelles controverses avec le curé. Les confessions étaient administrées le<br />

soir et très tôt le matin aussi pour permettre aux adultes de pouvoir se rendre au travail le jour après,<br />

car la visite était souvent faite les jours fériés. La même parole répétée par l’évêque était un moment<br />

d’ultérieure prédication.<br />

Il est évident que l’expérience de ces quatre ans de voyages fut fondamentale pour <strong>Conforti</strong>, qui<br />

d’ailleurs connaissait déjà les différentes paroisses et surtout le clergé. En attendant une étude<br />

approfondie du matériel recueilli en cette première visite pastorale, qui va au delà des dimensions<br />

de cette biographie, un sondage ac<strong>com</strong>pli par une thèse de licence il y a quelques années semble<br />

montrer l’épreuve d’une situation religieuse dans la phase de crise.<br />

Passé l’orage de la grève générale du printemps 1908, <strong>Conforti</strong> convoque un congrès catholique<br />

diocésain, les 18 et 19 novembre de la même année, à l’évêché. En plus la même de mettre les bases<br />

pour un renouveau de tout le mouvement catholique dans le diocèse, un aspect qui sera repris<br />

ailleurs, le congrès souhaite que soient diffusés les clubs de la jeunesse de l’Action catholique.<br />

Cependant l’an 1910 est l’année focale de l’engagement du diocèse de Parma dirigé par <strong>Conforti</strong>, en<br />

vue de la formation des clubs de la paroisse. Au congrès juvénile émilien à Piacenza, célébré du 14<br />

au 15 août 1910, on <strong>com</strong>munique que les associations juvéniles du diocèse de Parma sont 70<br />

environ. Peu de jours après, le 28 août, à Traversetolo on célèbre le premier congrès juvénile<br />

diocésain, naturellement en présence de l’évêque qui, intervient plusieurs fois. Pendant le congrès<br />

est actualisée la fédération diocésaine de la jeunesse catholique, et on lance un slogan : « Un club<br />

juvénile en chaque paroisse ». En octobre de la même année, pendant une spéciale assemblée de<br />

tout le clergé on prend en examen directement le thème des clubs de la jeunesse, et l’évêque<br />

demande explicitement qu’on investisse en ces réalités, <strong>com</strong>me cela se fait dans la Lombardie<br />

voisine. On peut voir de importantes analogies entre les choix e <strong>Conforti</strong> et celles, contemporaines,<br />

de Ferrari archevêque de Milano, qui maintient et appuie les clubs juvéniles après la dissolution de<br />

l’œuvre des Congrès.<br />

Un an après déjà se réunissait un deuxième congrès des jeunes, cette fois à Noceto et avec<br />

une préparation à travers des congrès de zone, ou <strong>com</strong>me on disait « de plaga » Au congrès ont<br />

participé environs trois mille jeunes <strong>com</strong>me représentants de 49 clubs, et cela nous montre que le<br />

donné signalé au congrès l’année précédente était largement surestimé. Mais déjà l’année suivante<br />

la situation des clubs juvéniles était en crise, même si la fédération s’était retrouvée au congrès de<br />

Fontanellato, le 12 septembre, ensemble à l’Union électorale catholique et à la Fédération<br />

économique. Les motifs de cette crise étaient déjà individualisés en ce temps. Avant tout manquait<br />

substantiellement un leadership pour la réalité de la jeunesse diocésaine, après le choix définitif de<br />

Giuseppe Micheli pour l’activité parlementaire, réalisée depuis quelques années. En plus le même<br />

<strong>Conforti</strong> se lamentait sur la précarité de participation des jeunes aux clubs dans le document<br />

« Monita ad clerum » annexes au calendrier liturgique diocésain du 1915. Evidemment, une fois<br />

terminé l’enthousiasme initial, jailli peut-être de la visite pastorale ou de la participation aux<br />

congrès diocésains, les jeunes de beaucoup de paroisses dépourvus de la solide formation à la vie<br />

associative et d’un leadership autonome et diffusé, ils démissionnaient très tôt de participer aux<br />

clubs.<br />

Mais <strong>Conforti</strong> n’interrompait pas son engagement et sa détermination en faveur des clubs<br />

juvéniles. En 1914 fut approuvé le nouveau statut de la fédération juvénile catholique de Parma. Le<br />

statut avait vu l’adhésion d’une trentaine des clubs avant la première guerre mondiale, et aussi<br />

<strong>Manfredi</strong> - 98 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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