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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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l’unilatéralité de Calza, Gazza et Pellerzi, mais il avait la tendance à attribuer une majeure<br />

responsabilité des aspects indiqués aux jeunes missionnaires, avec un esprit fondamentalement<br />

insubordonné. Ceci faisait graver de quelques responsabilités soit le père Popoli mais surtout<br />

Bonardi, les deux formateurs de nouveaux xavériens en Italie. Dagnino justifiait tout à fait Bonardi,<br />

même en soulignant que son caractère franc et sincère, pouvait procurer l’indiscipline des jeunes.<br />

Le grand tournant à faire était celui de substituer toutes les charges de la congrégation, en les<br />

confiant à des missionnaires experts et âgés, qui auraient pu aussi donner des cours internes de<br />

théologie, et donc donner une pleine unité de formation aux aspirants missionnaires. L’élection du<br />

substitut général, des quatre consulteurs, du maître et vice maître des novices, la nomination d’un<br />

véritable père spirituel, aurait rendu indépendante la congrégation de l’apport intellectuel et aussi<br />

spirituel du clergé de Parma, et aurait donné aux pères plus âgés un prestige et une leadership dans<br />

la congrégation, que maintenant en Chine n’était pas pleinement reconnus.<br />

Les nœuds qui donnaient des problèmes étaient sûrement le style du noviciat et de la<br />

formation en Italie, le rapport entre la vie religieuse et la responsabilité pastorale en mission, le<br />

rapport entre la Maison mère et la Chine, y <strong>com</strong>prise la question économique, que le père Dagnino<br />

cherchait à diminuer, même si pendant la visite de <strong>Conforti</strong> et dans beaucoup de lettres de Calza<br />

l’argent était tout à fait à la première place.<br />

Fixé pour les premiers jours de juin 1929, le chapitre fut successivement renvoyé jusqu’au 7<br />

août, surtout à cause d’une grave maladie du père Popoli, qui demandait un temps de<br />

convalescence. Finalement le 7 août 1929, dans la « salle rouge » de la Maison mère, après les<br />

prières rituelles fut ouvert le chapitre général. Ont participé : le fondateur et supérieur général<br />

<strong>Conforti</strong>, les pères Popoli, supérieur de la Maison mère et procureur général, Bonardi, Amatore<br />

Dagnino, Uccelli et Armelloni <strong>com</strong>me représentant des pères missionnaires en Chine.<br />

Avant tout, le chapitre avait décidé sur les charges du Conseil : <strong>com</strong>me consulteurs ont été<br />

choisis Bonardi, Popoli, Uccelli et Luigi Magnani, que en ce moment était encore en Chine et il<br />

avait été présenté par les « jeunes » <strong>com</strong>me leur candidat à supérieur religieux, Bonardi fut nommé<br />

substitut général et économe général : Popoli est resté procureur et nommé « inspecteur pour les<br />

études et la discipline ». Magnani sera nommé maître des novices, tandis que le père Eugenio<br />

Morazzoni fut rappelé en Italie <strong>com</strong>me père spirituel. Cette première décision d’un côté était<br />

conforme à la demande de Dagnino (et peut-être de Calza), de l’autre côté confirmait la confiance<br />

aux principaux collaborateurs de <strong>Conforti</strong> et présentait au le Conseil un parmi les vétérans de la<br />

mission, le père Magnani, approuvé aussi par les jeunes.<br />

Le thème successif fut la discussion du « statut des missions » qu’avait été rédigé par le père<br />

Popoli selon les directives du Concile chinois du 1924 auquel il avait participé <strong>com</strong>me notaire, et<br />

des statuts analogues de quelques congrégations religieuses. En lisant le texte de ce document, on<br />

s’aperçoit que il ne s’agissait absolument pas de la pastorale missionnaire, mais de la structuration<br />

juridique, et la question centrale, pleine de normes minutieuses, est celle du rapport entre supérieur<br />

ecclésiastique (évêque, ou vicaire ou préfet apostolique) et supérieur religieux. Pratiquement, le<br />

statut devait ac<strong>com</strong>pagner le père Dagnino dans son expérience de premier supérieur xavérien dans<br />

l’Henan, mais l‘approbation de « Rome éternelle » a eu un retard presque de deux ans. Même dans<br />

son essentialité juridique le statut montre une subordination substantielle du supérieur religieux au<br />

prélat missionnaire sur toutes les questions disciplinaires et du personnel missionnaire, ce que Calza<br />

demandait. Le supérieur religieux devait avoir sa résidence pour un lieu des récollections et du<br />

repos pour les missionnaires, et le siège du futur noviciat.<br />

La discussion sur le statut avait occupé les jours 7 et 8 août. Le « coutumier » de la Maison<br />

mère fut traité dans l’après midi du 8 et le soir du 10 août. Le 12, 13 et 15 août ont été visionnées<br />

les constitutions et on a recueilli les indications capitulaires. En particulier, n’était pas encore venu<br />

le temps de faire naître (ou mieux renaître) une école théologique autonome à Campo di Marte, on a<br />

décidé une majeure séparation entre les pères et les élèves, mais pendant les repas, à la Maison<br />

mère, <strong>com</strong>me dans les écoles apostoliques, les profès, soit supérieurs que scolastiques et frères<br />

coadjuteurs, devaient continuer à participer aux mêmes repas : cela pourrait être considérée une<br />

<strong>Manfredi</strong> - 237 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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