Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

contempler : un jeune qu’au milieu envahissant de la corruption se comporte avec pureté.
Vous exercerez le troisième apostolat en proclamant dans la meilleurs façons la charité et
la justice proclamées par l’évangile : soient les deux piliers sur lesquels elle est posée. La
charité sans la justice dégénère en faiblesse et désordre, et la justice sans la charité devient
une tyrannie. Exercez surtout l’apostolat de la bonté.
L’évêque concluait, en rappelant les temps où « l’organisation de la jeunesse » de notre diocèse
avait eu la primauté parmi les organisations des diocèse de l’Emilie, il exhortait à reprendre cette
place, « non par un sentiment d’orgueil, mais pour un désir du bien ».
Après un an, il devait montrer tout le poids de son autorité, dans la défense des jeunes
catholiques accusés par le régime : on le verra dans le prochain chapitre, cet engagement sera, d’une
certain façon, la dernière fatigue de Conforti.
Les textes montrés en synthèse ici en haut, et la présence de Conforti à côté des structures de
l’organisation juvénile du diocèse, montrent clairement que son intérêt personnel et l’investissement
pastoral vis-à-vis des clubs des jeunes, n’est ni précédent, ni en concurrence à l’engagement pour
rendre meilleure la catéchèse des enfants. Ni ce dernier semble effectivement obscurcir et mettre à
coté en Conforti l’attention à l’associationnisme juvénile qui était en train de se développer dans les
années après la guerre, l’organisation adulte féminine. Il ne semble même pas de pouvoir dire que
l’expression comme « la partie plus élue du diocèse » serait de circonstance : le courageux
engagement de Conforti pour défendre d’abord ses jeunes avant tout de la propagande anticléricale
des ligues socialistes et en suite dans l’encadrement du fascisme le témoignage. Et aussi l’insistance
de l’évêque sur la façon « païenne » qu'entourait les jeunes générations ne se référait pas seulement
au climat de la belle époque, mais devenait une approche critique à la culture fasciste, que d’un coté
proclamait sa propre adhésion à la tradition catholique et d’autre coté, comme on connait, faisait
très peu pour défendre les principes moraux et religieux parmi les adolescents et les jeunes
organisés dans l’oeuvre nationale « balilla » (fasciste)
Au sujet de la pastorale catéchétique, la promotion des clubs de la jeunesse voulue par
Conforti avait certainement une méthodologie moins définie. Tandis que la catéchèse procédait à
travers une formule appelée « catéchisme comme une vraie école » et donnait des indications
précises sur la division des classes, sur l’emploi des instruments, sur les espaces, sur les
manifestations conclusives, se jouissait d’une commission des prêtres, la diffusion des clubs était
laissée davantage aux initiatives de chaque curé, malgré au niveau diocésain se serait formée la
fédération juvénile en liaison avec la société de la jeunesse catholique. Cette dernière au niveau
national était en train de se donner en ces années une méthodologie plus définie de « propagande »,
et Conforti soutiendra exactement les écoles des propagandistes. Donc l’engagement pour le
catéchisme, comme une vraie école bougeait sur un terrain plus précis, et probablement pour cela
rappelé dans la documentation, ce choix de Conforti émerge avec plus de clarté. En plus les clubs
des jeunes, pendant les années 1920-1930, comme aujourd’hui, avaient une allure d’oscillation
numérique et précarité due surtout au naturel turn over des participants. Davantage au temps de
Conforti, dans lesquels était considérée « jeunesse » ceux qui étaient en âge entre les 13 et 20-22
ans, après quoi la plus part des hommes et de femmes était déjà entrée dans la vie adulte à travers le
travail et le mariage. Conforti présente dans ses discours à cette fragilité des groupes, suggérée par
l’expérience ; mais avec la même clarté montrait d’avoir conscience de petits pas de sa pastorale
catéchétique : ça suffit voir ses notes pendant la troisième visite pastorale su sujet des classes du
catéchisme paroissial.
On pourrait enfin affirmer que les deux choix pastoraux de Conforti, la catéchèse et la
jeunesse, auraient eu une différente efficacité et de toute façon prolongée dans le temps. Au
contraire, dans un certain sens le chemin de diffusion et de consolidation des clubs des jeunes
montrera des fruits remarquables, peut-être même majeurs vis-à-vis de la pastorale catéchétique, au
temps du successeur de Conforti, l’évêque Evasio Colli, qui était en effet assistent général de
Manfredi - 223 – G.M. Conforti