Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

nouvelle réflexion éclatante du rapport intime existent entre consécration épiscopale et vocation
missionnaire ». Donc, en quelque manière, Ravenna a été comme une palestre, l’épreuve générale
de cette synthèse, après, vécue pleinement à Parma, de l’inédite, pour ce temps, la figure d’un
évêque résidentiel italien qui vivait ensemble une responsabilité missionnaire pour les non
chrétiens. Pas du tout une parenthèse, donc…. Même si clôturée avec brutalité à cause de la crise
physique.
Je crois qu’une réponde définitive et tranchante soit impossible. Je retiens cependant que
Ravenna montre comme l’homme Guido Maria Conforti avait montré comment traverser les
échecs. Celui-ci ne fut pas le premier échec, et même pas le dernier. Dans la biographie de Conforti
on met en évidence des moments dans lesquels un projet tracé, poursuivi, construit avec conviction,
semble se crouler irréparablement. Pensons au problème de son ordination sacerdotale, ou aux
obstacles objectifs que son évêque Miotti avait cherché de interposer à la fondation missionnaire.
Conforti montre une capacité surprenante d’une nouvelle lecture d’offrande d’un sens de
reconstruction du projet de vie en faisant siens les échecs mêmes. La période de Ravenna était
clôturée avec une déception ; aucune œuvre vraiment incisive, beaucoup de problèmes encore
ouverts, la santé en crise, sans compter que lui-même était convaincu que sa démission pouvait être
interprétée comme un échec de commode, aussi de la part des supérieurs. Ainsi en effet il écrivait à
Merry del Val, le premier septembre 1904 pour refuser l’hypothèse d’une auxiliaire au d’un
coadjuteur : « Soyez sur, éminentissime, que ce n’est pas un excessif attachement à la vie ni une
vaine crainte que ainsi me fait parler » Les écrits personnels de Conforti en cette période mettent en
évidence le soulagement pour pouvoir se dédier complètement à l’institut missionnaire. Le
fondateur ne fait pas des hypothèses, même pas la possibilité d’être de nouveau engagé sur deux
fronts. Cependant l’acceptation du siège de Parma en 1907, comportait nécessairement une
intégration intérieure de l’échec de la période de Ravenna.
Sûrement l’expérience de Ravenna donnera à Conforti des éléments importants pour le
ministère pastoral accompli pendant presque 25 ans dans sa ville de Parma. L’engagement pour la
catéchèse, par exemple, unit la période de Ravenna à celle de Parma. Conforti à Ravenna avait fait,
d’une certaine façon, un apprentissage solide. Cependant Il ne faut pas oublier, un élément qui peut
contribuer à mieux comprendre la trace que Ravenna avait laissée à Conforti. Fondamentallement
les liens ont été coupés. Dans le successif épistolaire de Conforti sont très peu les documents qui
racontent d’un dialogue, d’un souvenir positif, d’une relation constamment cultivée. On ne peut pas
exclure qu’avait joué en cette séparation un style typique de la tradition spirituelle et pastorale du
passé : si on a un un successeur, il faut éviter de toute façon de lui donner l’ombre et le mettre en
malaise. Non plus la solution pénible des dettes économiques restées ouvertes doit avoir pressé
Conforti prendre des distances encore plus marquées. Cependant le manque de différents contacts
dans la longue période est symptomatique ou de toute façon confirme une situation, qui n’était
voulue par personne, au moins par Conforti, qui, au fond il marquera une des différences entre
l’expérience de Ravenna et la successive, du gouvernent de église de Parma. Conforti de la ville du
« Delta » se sentait un home seul.
Manfredi - 73 – G.M. Conforti