Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com
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crois pas que soit étrangère à la décision et l’estime de Propaganda pour <strong>Conforti</strong> et pour son œuvre<br />
en faveur de l’UMC.<br />
Au même temps il obtient une remarquable quote-part du financement que le gouvernement<br />
fasciste avait décidé de donner en faveur des missionnaires, et il écrivait à Calza qu’il était en train<br />
de faire des projets pour acheter des terrains dans les zones des concessions européennes en<br />
Tientsin, des terrains de constructions qui auraient donné une future revenue stable aux missions.<br />
Mais en septembre 1925 il a du insister avec Calza pour appeler en Italie le père Dagnino.<br />
Dans les contacts épistolaires entre Chine et la Maison mère retournent en 1926 les allusions<br />
à la situation économique : Calza demande des financements et offrandes pour les besoins de la<br />
mission, <strong>Conforti</strong> raconte des fonds nécessaires pour maintenir les futurs missionnaires dans les<br />
maisons de formation en Italie. La tension entre les deux sur ces thèmes est évidente vers la fin<br />
d’année. Calza décrivait les efforts ac<strong>com</strong>plis non seulement pour pourvoir aux structures et au<br />
maintien des missionnaires, mais aussi pour « ne pas laisser le vicariat sans un fond qui pourrait<br />
garantir la vie en avenir » et pour cela il avait du « faire des dettes pour acheter les terrains et les<br />
maisons (alors que le prix était convenable) » Il mettait en <strong>com</strong>paraison l’intervention de Parma<br />
avec les autres instituts missionnaires « que quand ils prenaient une mission ils la pourvoient de tout<br />
ce qui est nécessaire pour permettre aux missionnaires de vivre et de travailler ». Il continuait après<br />
à indiquer avec un ton, on dirait, un peu trop décidé, ses demandes :<br />
1) Que ce qui appartient à l’institut soit de l’institut, mais ce qui appartient au vicariat<br />
soit donné au vicariat <strong>com</strong>me les offrandes pour les catéchistes, pour les séminaire<br />
indigène ou de l’œuvre de Saint Pierre Apôtre, les offrandes pour les missionnaires, les<br />
offrandes privées pour la sainte Enfance (les baptêmes), la location annuelle de la<br />
Propagation de la foi, offrandes extraordinaires du Saint-Siège pour le vicariat, des<br />
objets sacrés, calices, vêtements liturgiques etc. … des offrandes extraordinaires de<br />
l’association nationale pour secourir les missionnaires. Que tout ceci, donc soit<br />
transmis chaque année au vicariat avec ponctualité.<br />
2) Que, ayant l’institut retenu pour le passé les offrandes du vicariat, quelles me soient<br />
toutes transmises maintenant. Elles me sont nécessaires et, puisqu’on a l’échange<br />
favorable, seront aussi très avantageuses.<br />
3) Que votre excellence me fasse un prêt et que vous m’envoyez toute de suite l’argent.<br />
Calza cataloguait tout ce que le vicariat faisait pour contribuer à l’augmentation des offrandes.<br />
« Même le vicariat a dépensé beaucoup pour pourvoir des objets pour le musée. Même notre<br />
bulletin est fait avec le concours de nos missionnaires. Et puis, si ont été envoyés des missionnaires,<br />
d’autres ont été rappelés » Et il concluait en affirmant ses graves difficultés : « Dans les conditions<br />
dans lesquelles je me trouve, je ne vois vraiment pas <strong>com</strong>ment je pourrais continuer : mon coeur<br />
<strong>com</strong>mence à se remplir de douleur et de frayeur » ; mais aussi en demandant que la définition des<br />
rapports économiques entre Parma et la Chine puisse être telle « de servir <strong>com</strong>me norme pour les<br />
missions »<br />
Le fondateur répondait d’abord avec une lettre dans laquelle il répétait la nécessité d’un<br />
investissement sur la formation de nouvelles vocations, différemment la congrégation xavérienne<br />
n’aurait pas eu un futur. Après un mois, donc au <strong>com</strong>mencement de 1927, il donnait un <strong>com</strong>pte<br />
rendu précis des sommes retenues par la Maison mère pour les besoins urgents depuis 1916 au 1926<br />
et en promettant dans un brève délai de temps, un cheque de 150.000 lire qui égalisaient les<br />
prétentions du vicariat sur la Maison mère. Le fondateur fut obligé à répliquer point par point à<br />
quelques petites observations de Calza sur les dépenses pour les voyages et les objets sacrés<br />
envoyés en Chine au retenus en Italie, et sur le fait qu’on ne parlerait pas d’autres éventuels fonds<br />
employés pour la Maison mère avant 1916 : un véritable « redde rationem » de l’élève envers son<br />
maître, auquel <strong>Conforti</strong> répondait sans animosité mais avec clarté.<br />
<strong>Manfredi</strong> - 186 – G.M. <strong>Conforti</strong>