Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com
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Est en train de reprendre la pratique des sacrements, et l’instruction religieuse sont maintenant<br />
donnés. Et <strong>Conforti</strong> observe un renouvellement de la « soif » de Dieu et de la vérité. Il souhaite<br />
qu’une effective liberté à l’église soit donnée, un désir qui sera réalisé après quelques années grâce<br />
au concordat.<br />
La lecture qui est à la base de cette vision optimiste est liée encore à ce qu’on pourrait<br />
appeler « chrétienté ». Le peuple de Parma, <strong>com</strong>me celui de toute l’Italie, est évangélisé, est<br />
fondamentalement chrétien. Il n’est pas, enfin, <strong>com</strong>me le peuple chinois. La foi diminue seulement<br />
si diminue la connaissance religieuse ou si d’autres forces de pression, <strong>com</strong>me celles des socialistes,<br />
tiennent éloignés les gens des sermons et des sacrement. Quand pourra être réalisé <strong>com</strong>plètement<br />
l’engagement de la catéchèse, et quand l’Etat garantira la pleine profession publique de la foi, la vie<br />
chrétienne pourra reprendre <strong>com</strong>me dans le passé.<br />
La lecture de <strong>Conforti</strong> ne manque pas du fondement. Qu’on pense seulement à l’action non<br />
seulement politique ou théologique, mais aussi physique des ligues de gauche contre la pratique<br />
religieuse, depuis environs 1900. Mais après 80 ans nous pouvons dire que <strong>Conforti</strong> ne réussissait<br />
pas à voir que le milieu culturel était en train de montrer un changement profond. Personne, en ce<br />
temps ne pouvait pas le voir : les premiers qui ont <strong>com</strong>mencé à parler des zones européennes de<br />
l’ancienne chrétienté <strong>com</strong>me « terres des missions » ont été les prévoyants prêtres français, 20 ans<br />
après la relation dont nous avons parlé. A Parma dans la « rouge Emilie » (socialiste) encore au<br />
moins la moitié des adultes célébrait la paque, et seulement 20 ans avant le <strong>com</strong>mencement du XX<br />
siècle, peu étaient les absents à la confession et à la <strong>com</strong>munion pascale. On pouvait penser que,<br />
enlevés les coefficients extérieurs (maçonnerie, socialisme, ignorance religieuse) on serait retourné<br />
aux <strong>com</strong>portements qui sembleraient propres de longs siècles précédents.<br />
N’aurait été pas ainsi : mais on ne peut pas dire que <strong>Conforti</strong>, à partir des éléments dont il<br />
disposait, n’aurait pas individualisé avec clarté quelques nœuds et n’aurait pas essayé d’intervenir<br />
avec une capacité de projeter et la constance de réalisation.<br />
LA CONGREGATION XAVERIENNE<br />
Les vocations continuaient à augmenter, la maison de Vicenza fonctionnait <strong>com</strong>plètement.<br />
Depuis le <strong>com</strong>mencement du 1924, on a les premières nouvelles des pourparlers pour la fondation<br />
d’une nouvelle école apostolique dans un autre « recevoir » des vocations, les Marche. <strong>Conforti</strong><br />
ainsi écrivait à Calza :<br />
Même à Vicenza nous avons une moisson relativement pleine de promesses et maintenant<br />
on est en train de faire des démarches pour la fondation d’une nouvelle maison à Jesi,<br />
dans la région des Marche. Un brave pretre de cette région nous a offert une agréable et<br />
belle villa de sa propriété, avec un terrain et en plus il ajoute un capital de 100.000 lires<br />
inaliénables en faveur de l’institut, plus 50.000 lire pour les offices religieux dans une<br />
chapelle dédiée à la Vierge du Secours toute proche de la maison. On est en train de<br />
terminer les pratiques. Cependant pour cette année et aussi pour la prochaine, on ne<br />
pourrait pas inaugurer la nouvelle maison apostolique.<br />
En effet un pretre des Marche, l’abbé Constantino Bramati recteur du petit sanctuaire de la<br />
Vierge du Secours à Poggio San Marcello (Ancona), dans le diocèse de Jesi, un riche et oncle du<br />
prieur de Subiaco, le père Benedetto Bramati. En vouant confier le sanctuaire à un institut religieux<br />
pour qu’il continue l’activité du sanctuaire auquel il avait dédié son ministère, l’abbé Bramati,<br />
probablement grâce au neveu bénédictin et l’abbé Giuseppe Parma, un ami déjà nommé plusieurs<br />
fois de <strong>Conforti</strong> qu’il s’était retiré l’année précédent lui aussi dans le monastère de Subiaco, s’était<br />
mis en contact avec le fondateur des xavériens. Après une brève gestion du père Pelerzi (1925-<br />
1926) la nouvelle maison fut confiée au père Amatore Dagnino, appelé de la Chine (1926-1929) et<br />
puis au père Leonardo Armelloni.<br />
<strong>Manfredi</strong> - 183 – G.M. <strong>Conforti</strong>