Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

Enfin au sujet du thème sur les sacrements, Conforti dédiait la lettre pastorale du carême 1927
au mariage, en reprenant entièrement une homélie catéchétique prononcée depuis deux ans, comme
on verra après. C’est intéressant voir non seulement la défense du mariage comme sacrement contre
les idées sur le divorce, mais aussi la proposition d’une opinion offerte aux jeunes et aux familles
pour le choix du partenaire d’épouser et les indications pour se préparer au mariage même.
Les lettres pastorales sur le thème, des sacrements sont suspendues, on peut dire, d’une
brève et sévère communication en août 1924 sur le suicide et de la pastorale du carême du 1925 sur
la danse, le théâtre et le cinéma. La lettre sur le suicide se réfère à la lettre circulaire du juin
précédent sur l’interdiction de donner aux suicides, sauf quelques exceptions, les honneurs funèbres
ecclésiastiques, mais il part d’une constatation :
Chaque jour la chronique des journaux nous raconte avec une richesse de particuliers la
misérable fin de beaucoup qu’avec le poison, le pistolet, la pendaison et d’autres façons
pas moins tragiques, mettent fin à leur vie pour se soustraire aux douleurs de la vie
présente, devenue pour eux insupportable.
La cause de la prolifération des suicides se trouve dans l’éducation antireligieuse et dans la
mentalité diffusée par les moyens de communication, qui font du suicide presque un acte de
courage. Conforti cherche de refuser ces positions, en montrant comme le suicide est une offense au
Créateur et à la civilisation humaine.
La lettre du 18 janvier 1925, dans le contexte du jubilé proclamé par Pie XI, lance ses
flèches contre quelques ennemis traditionnels de la mortification chrétienne, la danse et le théâtre. Il
s’agit d’objectifs typiques des lettres épiscopales, on pourrait dire dans les siècles, mais au moins au
sujet de la danse il faut dire que Conforti, qui condamne la danse « comme par habitude est faite
dans nos jours » comme un danger pour la chasteté, comme gaspillage d’argent et comme nuisible à
la santé, il n’actualise pas les sévères et symboliques mesures de son prédécesseur Magani. Au
contraire, nous présentons le paragraphe qui ouvre la porte au cinéma :
Qu’est-ce qu’on doit penser Il est certainement parmi les plus belles et géniales
découvertes de ces derniers temps et si on l’emploie avec rectitude, devient un moyen
efficace pour instruire et éduquer en s’amusant, mais au sujet, davantage, peu d’autres
découvertes pourraient être comparées. Mais, malheureusement, comme on a des abus
horriblement de la presse, qui devraient servir seulement pour propager la vérité,
combattre l’erreur et le vice, aussi on abuse du cinéma d’une façon pire encore, il produit
des effets avec plus de facilité, rapidité et force de suggestion.
Nous donnons enfin une brève compte rendu de la pastorale du 1923 que, comme on disait,
voulait être une reprise de l’homélie du 8 décembre 1922 à la conclusion de la visite pastorale. Le
ton est d’espérance et d’encouragement :
Il semble que la société, désormais fatiguée pour beaucoup de déceptions amères, se
ranime et se secoue au cri de la foi, qui trouve partout un écho. C’est le cri de l’humanité
qui reprend conscience, le cri des dirigeants des peuples, qui commencent à se persuader
que si le Seigneur ne sera pas le gardien de la cité, en vain veillent ceux qui la gardent ; le
cri de beaucoup d’intelligences de l’élite, qui après avoir erré dans les erreurs, en
cherchant en vain l’équilibre de l’esprit et de la paix du cœur, dans l’évangile du Christ
ont trouvé finalement avec une chance et l’un et l’autre. Même parmi nous il y a l’écho
comme nous pouvons le voir dans une majeure fréquence à l’église et aux sacrements,
dans une plus grande participation aux publiques et solennelles manifestations de la foi
religieuse et dans une croissance déférente envers le clergé.
Manfredi - 207 – G.M. Conforti