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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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Mais l’audace pour projeter de la part de <strong>Conforti</strong>, beaucoup prononcée en cette période, ne<br />

s’arrêtait pas seulement à l’Italie. Dans la même lettre du juillet 1924 à Bonardi, où il demandait des<br />

informations pour les pourparlers sur Poggio San Marcello, <strong>Conforti</strong> faisait des allusions aux<br />

contacts au delà des Alpes :<br />

J’ai écrit au supérieur général des Servites pour obtenir que le révérend abbé Halasz,<br />

qui a obtenu à Parma le doctorat en théologie, puisse rester à Vicenza pendant<br />

quelques mois afin de donner des leçons de langue hongroise à notre confrère Capra.<br />

Je suis toujours convaincu que c’est est une bonne chose que nous essayons d’aller en<br />

Hongrie. Ne serait-il pas le cas d’envoyer après en quelque maison religieuse, quelques<br />

uns de nos confrères pour apprendre la langue et <strong>com</strong>mencer une possible fondation <br />

En effet Bonardi ensemble avec le jeune clerc Dante Battaglierin s’est rendu à Budapest en<br />

août 1924. Après, on n’a plus parlé de l’Hongrie. Pourquoi propre l’Hongrie On le sait à travers la<br />

lettre des re<strong>com</strong>mandations au nonce apostolique en Hongrie Lorenzo Schioppa, en faveur de<br />

Bonardi : « On penserait maintenant à la fondation d’une maison de notre institut même en Hongrie,<br />

où le sentiment religieux est profond dans le peuple et d’ailleurs manquent les instituts qui ont<br />

<strong>com</strong>me but unique l’annonce de l’évangile parmi les infidèles.<br />

Dans un lieu favorable et « vierge » pour les vocations du point de vue des instituts<br />

missionnaires, que non seulement pour les terres des « infidèles » se partageaient les territoires,<br />

mais aussi en Europe avaient leurs fons pour le recrutement : les Verbiti en Allemagne et en<br />

Autriche, les missionnaires de Scheut en Belgique, les missions étrangères et les Pères blancs en<br />

France, les missionnaires de Mill Hill en Grande Bretagne….<br />

Après 1924-1925 et le départ de Poggio San Marcello, un autre moment de ferveur et<br />

d’expansion fut vécu par <strong>Conforti</strong> et les xavériens en 1927. <strong>Conforti</strong> écrivait à Van Rossum, préfet<br />

de Propaganda fide, pour demander une mission en Afrique, possiblement eu « Kamerun » , celle-ci<br />

était la graphie employée par les ex colonialistes allemands, tandis que Cameroun est employé<br />

aujourd’hui, le nom français de la colonie occupée par la France après la guerre. On n’a pas eu une<br />

suite, mais en ce contexte en écrivant au sous secrétaire de Propaganda, Cesare Pecorari, rappelait<br />

son idée déjà présentée en 1926 : la fondation d’une congrégation religieuse féminine. Le<br />

fonctionnaire de ce dicastère montrait à <strong>Conforti</strong> le parcours nécessaire pour la fondation :<br />

individualiser les filles qui pourraient être les premières religieuses, et, <strong>com</strong>me évêque de Parma,<br />

demander la permission au Saint-Siège à travers la Congrégation des religieux, en tenant informée<br />

au même temps Propaganda. La congrégation, <strong>com</strong>me on sait, ne sera pas une œuvre directe de<br />

<strong>Conforti</strong>, mais elle sera fondée en 1944-1945 grâce à l’œuvre d’un xavérien, le père Gia<strong>com</strong>o<br />

Spagnolo et la mère Celestina Bottego.<br />

Le fondateur ne manquait pas des initiatives et à l’âge de 60 ans, malgré qu’il répète souvent<br />

d’avoir peu de forces et peu de temps à vivre, ne perdait pas le goût des rêves et des projets.<br />

Quelques uns étaient renvoyés, mais lui ne perdait pas le courage. Peut-être qu’on pourrait dire que<br />

en cette phase sa crédibilité était plus pour la congrégation que pour le diocèse, issue<br />

<strong>com</strong>préhensible d’une situation italienne stable mais fondamentalement congelée à cause des<br />

attentions demandées par le climat socio politique. On pourrait même dire que pendant que le<br />

diocèse de Parma voyait une croissance remarquable des vocations eu séminaire, malgré qu’on<br />

devait travailler, pour occuper les paroisses vacantes, un bon nombre de élèves missionnaires et<br />

religieux profès, inspirait à <strong>Conforti</strong> des investissements non seulement en Chine, mais aussi<br />

ailleurs.<br />

Mais pour cela était nécessaire appeler des pères experts de l’Henan en les remplaçants avec<br />

les jeunes, fruit d’une décennie du départ de l’école apostolique. En mars 1925 <strong>Conforti</strong> écrivait à<br />

Calza pour demander de faire rentrer en Italie le père Amatore Dagnino, désigné <strong>com</strong>me<br />

responsable de la nouvelle maison dans les Marche. En échange le vieux père Armelloni serait<br />

<strong>Manfredi</strong> - 184 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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