Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

qu’on a cherché ici de raconter ont eu aussi cette fonction. On peut faire des hypothèses que aussi
grâce à cette phase de transition, Conforti a pu affronter avec ne majeure force de conviction le
ministère de Parma.
Il faut donner raison à Pie X et à ceux qui l’avaient conseillé d’avoir jugé un pari pas petit
sur Conforti, en le rappelant à l’engagement actif à Parma. Bien sur l’intuition du papa Pie X et de
Ferrari portait à penser que Ravenna avait été un trauma trop lourd, que en tant que tel ne se serait
pas proposé de nouveau ; et que les problèmes de santé de Conforti, auraient était suffisamment
résolus pendant les trois ans à Campo di Marte. Cependant rien ne garantit que les problèmes des
poumons et du stress ne seraient pas prêts à retourner à galle après une période de pression comme
on pouvait exposer dans la cohabitation avec Magani. Tant plus que à Ravenna était une réalité
complexe et remplie de tensions, et géographiquement anomale. De toute façon Parma était un
diocèse objectivement plus étendu, plus peuplé et avec beaucoup de paroisses. Et à Parma ne
manquaient pas les tensions parmi le clergé. Et un phénomène presque inexistant à Ravenna,
beaucoup de paroisses étaient vacantes, parfois depuis des années. On pouvait aussi même se
lamenter par la distance entre Ravenna et les lointaines paroisses de l’Argentario, mais les presque
52 Km de plaine entre Ravenna et Portomaggiore n’étaient pas comparables aux 9O Km entre
Parma et Rigoso, presque tous avec de mauvaises routes de la montagne. L’intention s’est révélée
sans doute gagnante mais ceci ne doit pas diminuer la considération du courage montré par Pie X
dans la proposition et la disponibilité vécue par Conforti dans l’acceptation.
Au-delà de la lettre pastorale déjà citée, de salutation à Ravenna, comme est évident, ne sont
pas beaucoup les écrits « officiels » de Conforti en cette période. Il s’agit en général des homélies
du gendre panégyrique. En ces homélies, au-delà du style typique de ces compositions, avec
quelques techniques d’intervention au discours que probablement étaient préférés par Conforti, on
compare une fidélité convaincue au dogme, en particulier au sujet de l’Immaculée Conception ; une
réaffirmation continuelle de la sainteté comme force de soutien aux meilleures vertus sociales, un
engagement du projet de Pie X d’instauration de la vie sociale en Christ. Dans les discours en
l’honneur des Carmélites de Compiègne, prononcé « au-delà du torrent » en février 1907, ne
pouvaient pas manquer des références ouvertes à la France des lois de séparation, qu’elles
semblaient en train de répéter les cruautés de la révolution ; pour cela le grand engagement, avec la
prière, était selon Conforti, à tourner pour maintenir intègre la foi des pères, pour éviter de tomber
dans les mêmes erreurs. Il y a, dans un discours dont on n’a pas le texte complet, mais seulement un
compte rendu journalistique, une allusion intéressante au modernisme, identifié comme danger, au
matérialisme et au rationalisme.
Il me semble de pouvoir dire que pour le moment on ne peut pas individualiser beaucoup
plus pour la biographie de Conforti à travers ces discoures, mais il semble naturel, vraiment à partir
du genre littéraire, demander à ces pages surtout la pensée de Conforti sur certains éléments de foi
et sur quelques thèmes de l’actualité au cours de premières années du XX siècle.
C’est donc, ces trois ans 1904 – 1907, un temps signé plus par le silence public et par une
activité continuelle ma cachée et informelle. Mais aussi cette espèce de « position d’ombre » dit un
aspect non pas petit de la personne de Conforti.
Manfredi - 93 – G.M. Conforti