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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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Dans la même lettre l’évêque de Parma individualisait une espèce de pacte pour la gestion<br />

de dépenses et des entrées entre Parma et le vicariat, pour éviter d’ultérieures controverses :<br />

Vous, cher Monseigneur, examinez le <strong>com</strong>pte rendu de dix ans que je vous envoie et les<br />

propositions avancées et faites au même temps les observations que vous retenez de<br />

pouvoir ou de devoir faire. Moi, et avec moi la direction de la Maison mère nous ne<br />

désirons qu’une seule chose : que tout soit défini avec satisfaction de telle façon que<br />

dilatentur, toujours plus, spatia charitatis.<br />

La dernière citation, faite, <strong>com</strong>me était employée par le clergé de ce temps, avec une<br />

association spontanée du latin biblique et d’italien, est une espèce de mise au point spirituel, non<br />

sans une veine, je ne dirais pas polémique, mais éducative. En face à la démonstration d’étroitesse<br />

mentale et relationnelle démontrée par les missionnaires en Chine, qui réclamaient les lires et les<br />

centimes en faisant un problème de conscience, <strong>Conforti</strong> rappelait la magnanimité de l’amour<br />

fraternel entre <strong>com</strong>pagnons de vocation et d’aventure missionnaire.<br />

Tandis que « le contentieux » économique était en train de s’aplanir évidement à cause d’un<br />

engagement financière pour la Maison mère et le fondateur, <strong>Conforti</strong> discutait avec Calza au sujet<br />

du séminaire régional. Le Saint-Siège à travers la délégation apostolique en Chine, demandait aux<br />

vicariats de l’Henan de construire un seul séminaire régional pour le clergé indigène. Les vicaires<br />

apostoliques, en provenant de différentes congrégations missionnaires, avaient fondé leurs instituts<br />

de formation du clergé local et ils faisaient résistance. <strong>Conforti</strong>, sans vouloir se substituer à Calza<br />

dans le discernement, toujours en janvier 1927 il lui re<strong>com</strong>mandait de se conformer aux directives<br />

de Propaganda, avant d’être en face à un ordre explicit de la part du Saint-Siège. Au même temps il<br />

manifestait son désir de fonder un noviciat et une maison apostolique en Chine.<br />

La lecture de la correspondance entre Calza et la Maison mère de ces années, surtout dans la<br />

période 1926-1928, manifestait un <strong>com</strong>portement croissant des revendications de la part du vicaire<br />

missionnaire vis-à-vis de la Maison mère, dans lequel apparaît en plus que la question économique,<br />

le premier signe au sujet de la qualité de formation des missionnaires plus jeunes envoyés, d’autant<br />

plus l’intolérance devant les indications et observations de la part du fondateur, par exemple pour<br />

les questions du séminaire régional et du noviciat. <strong>Conforti</strong> essaye de donner des réponses précises,<br />

mais aussi à accueillir avec beaucoup de générosité les propositions peu irritées de Calza, presque<br />

en acceptant de s’assumer les responsabilités. Continuait au même temps son attention pleine<br />

d’affection envers le vicaire de l’Henan occidental et envers les autres missionnaires, surtout en<br />

l’occasion de l’occupation militaire de la part des troupes des rebelles du sud de la Chine, dont on<br />

parlera bientôt. Ainsi <strong>com</strong>me Calza ne diminue pas les déclarations d’estime envers le fondateur.<br />

Evidemment, presque 25 ans d’expérience missionnaire en Orient portait à une phase de tension et<br />

crises et demandait quelques décisions de prendre avec urgence. En ce contexte prend consistance<br />

l’idée de la visite de <strong>Conforti</strong> en Chine.<br />

LE VOYAGE EN CHINE<br />

Si <strong>Conforti</strong> avait le désir de voir ses missionnaires et les missions par eux-mêmes activées<br />

les vicissitudes et les questions de ces années difficiles de l’après guerre l’ont convaincu davantage<br />

à poursuivre l’ac<strong>com</strong>plissement de son aspiration. Un signe explicite d’un voyage en Chine on le<br />

trouve dans une lettre à Calza le 22 octobre 1926, dans laquelle il racontait au vicaire apostolique de<br />

l’Henan occidental qu’il était en train de préparer les documents pour arriver en Chine, un voyage à<br />

travers la Transsibérienne « car il ne pouvait pas affronter le voyage par navire, puisqu’il n’est me<br />

pas possible abandonner le diocèse pendant plusieurs mois, je viendrai en Chine par train, malgré ce<br />

voyage est plus in<strong>com</strong>mode ». La nouvelle, arrivée en décembre en Chine à cause de la lenteur du<br />

courrier, avait procuré un grand enthousiasme chez les missionnaires, au moins selon les supérieurs.<br />

Le visa du Consulat chinois était déjà prêt le 30 novembre 1926. Mais, malgré Giovanni Gazza dans<br />

<strong>Manfredi</strong> - 187 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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