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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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taxer de rationalisme et intellectualisme. Plus encore, à la lumière du phénomène d’aujourd’hui,<br />

l’abandon de la participation à la vie ecclésiale après la célébration des sacrements de l’initiation<br />

chrétienne, on peut dire que l’image de la catéchèse <strong>com</strong>me école contribue grandement à ce<br />

résultat : si elle est une école, terminé le parcours et reçu le diplôme, c’est-à-dire la confirmation, on<br />

laisse la participation. En réalité, la lecture historique doit être beaucoup plus respectueuse de la<br />

situation du départ et de la mentalité de l’époque. A une « doctrine » enseignée à tous les enfants<br />

sans distinction du niveau, de langage et de gradualité, en les faisant prendre place dans l’église sur<br />

des bancs inconfortables en répétant simplement avec des paroles les formules des anciens<br />

catéchismes de Michele Casali, propres de la fin du XVIII siècle, <strong>Conforti</strong> demandait de substituer<br />

un travail organisé pour les groupes plus petits, selon les principes d’une pédagogie à la page, et<br />

respectueuse du niveau intellectuel des enfants. Le catéchisme devait être transmis à travers des<br />

instruments modernes, donc à travers aussi des images, le cinéma, les cartes géographiques de la<br />

Terre Sainte, dans des classes meublées expressément avec des bancs adéquats et le tableau noir.<br />

Le saut de qualité est évident et davantage si on considère l’estime sociale de l’institution<br />

scolastique dans une époque où la lutte contre l’analphabétisme était en train d’obtenir en Italie des<br />

résultats décisifs. L’école alors, beaucoup plus qu’aujourd’hui, était un lieu d’importance sociale,<br />

les enseignants jouissaient d’un certain prestige, et l’image du sérieux scientifique et d’utilité<br />

patriotique était une propagée par le gouvernement et par des groupes spéciaux dominants, aussi en<br />

fonction anticléricale, contre l’obscurantisme de l’enseignement du passé, dominé par les<br />

ecclésiastiques. Maintenant, qualifier l’enseignement catéchétique selon un modèle très élevé c’était<br />

restituer aux vérités de foi une présentation adéquate et socialement appréciée. Choisir le<br />

« catéchisme <strong>com</strong>me une vraie école », signifiait, ainsi, montrer que la doctrine catholique avait une<br />

dignité et un sérieux <strong>com</strong>parable à la science qui était le grand drapeau du progrès.<br />

<strong>Conforti</strong> avait bien claire cette intuition, et il l’avait exprimée pendant son discours à<br />

l’inauguration du congrès catéchétique du 1913, après avoir décrit l’approche et l’indiscipline de<br />

l’école de catéchisme dans le texte qu’on a vu. En effet, <strong>Conforti</strong> se demandait : « Qu-ce que<br />

l’enfant pensera de l’instruction religieuse en faisant la <strong>com</strong>paraison entre l’ordre, la propriété,la<br />

discipline et la méthode des écoles publiques et ce qu’arrive entre les parais du temps »<br />

Un témoignage, donné pendant la première phase du procès de la béatification, affirme que<br />

<strong>Conforti</strong> adhérait à cette organisation non par son élaboration personnelle, mais selon les conseils<br />

de la <strong>com</strong>mission des prêtres qui avaient organisé les célébrations constantiniennes et qu’après<br />

aurait suivi le travail de diffusion de la nouvelle méthode dans les paroisses. Selon l’abbé Ernesto<br />

Foglia, qu’on avait vu, est parmi les protagonistes de la <strong>com</strong>mission catéchétique diocésaine,<br />

<strong>Conforti</strong> aurait accepté les propositions de la <strong>com</strong>mission, que l’évêque écoutait pleinement et avec<br />

confiance. Cependant le témoignage est unique, sans d’autres <strong>com</strong>paraisons, et en plus non arrive<br />

indirectement, à travers les notes du père Grazzi. Nous n’avons pas beaucoup d’éléments ni pour<br />

confirmer ni pour démentir cette nouvelle. La conviction mais aussi la précision avec laquelle<br />

<strong>Conforti</strong> pendant ses intervention soutient et décrit la nouvelle méthode semblerait démentir ce que<br />

l’abbé Foglia aurait affirmé, mais les nouvelles de l’Union Missionnaire du Clergé nous montrent<br />

aussi que les idées d’autres personnes étaient reçues par <strong>Conforti</strong> <strong>com</strong>me si elles étaient les siennes,<br />

avec la même intensivité. Cependant je retiens que n’est pas historiquement beaucoup important<br />

savoir si l’idée du catéchisme <strong>com</strong>me vraie école était de <strong>Conforti</strong> ou d’autres personnes. L’évêque,<br />

pour ses propres convictions et en obéissant cordialement à Pie X, avait décidé que la catéchèse<br />

devait être un « point de repère de mon épiscopat ». La méthode concrète était un instrument<br />

spécifique, en fonction de rejoindre le résultat, retenu stratégique.<br />

La détermination de <strong>Conforti</strong> est mise en évidence dans la succession des décisions même<br />

avant la semaine catéchétique à la fin du 1913. Déjà l’11 février 1909, l’évêque avait dédié la<br />

pastorale du carême à l’instruction religieuse :<br />

Aucun autre argument peut être considéré plus nécessaire et important de ceci en ce<br />

temps triste, donc je vous prie, frères et fils bien-aimés, à accueillir ma parole <strong>com</strong>me le cri<br />

<strong>Manfredi</strong> - 217 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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