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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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<strong>Conforti</strong> a choisi Dagnino, qu’à l‘époque était en Italie <strong>com</strong>me recteur de Poggio San<br />

Marcello. « Et maintenant je vous dirais que la majorité vous a choisi » : cette déclaration de<br />

<strong>Conforti</strong> est en contraste avec les précises notes que lui-même avait faites. Mais je pense qu’on<br />

puisse <strong>com</strong>pter entre les vérités que les supérieurs sont autorisés à créer et déclarer pour des raisons,<br />

évidemment « supérieures » Dagnino était sûrement estimé par tous, il n’était pas aplati sur le petit<br />

mais puissant groupe Pelerzi-Gazza, et surtout il avait une vie spirituelle personnelle très forte,<br />

selon le style ascétique de ce temps. Je retiens que cette façon de choisir de <strong>Conforti</strong> montre avec<br />

une grande évidence son style : plutôt d’appuyer une partie, même si la majorité, avec le danger de<br />

diviser le groupe, individualiser une personne capable de médiation et d’un engagement d’élévation<br />

du niveau spirituel. C’est intéressant <strong>com</strong>ment <strong>Conforti</strong> <strong>com</strong>munique la nomination au père Popoli<br />

en Italie :<br />

Maintenant je me limite à vous <strong>com</strong>muniquer le choix du supérieur de mission que j’ai<br />

faite. Elle n’était pas selon le désir. J’ai retenu indispensable nommer le père Dagnino.<br />

Peut-être que vous vous étonnerez de ceci, mais considéré le tout, même si la chose peut<br />

être regrettable, est celui-ci l’unique choix qui puisse permettre de mettre fin à un<br />

ensemble de choses qui ne peuvent plus continuer sans un préjugé de la mission et du<br />

bon nom de notre institut. N’importe quel autre choix ne pourrait pas conjurer les<br />

désastres à vue. Même le père Bonardi est <strong>com</strong>plètement d’accord.<br />

« Il n’était pas selon le désir » : pendant la rencontre du conseil général de la congrégation<br />

xavérienne le 16 août 1928, était ressortie la proposition de nommer <strong>com</strong>me supérieur religieux de<br />

la Chine le père Luigi Magnani. <strong>Conforti</strong> a eu l’attention et aussi l’humilité d’aller en Chine sans<br />

une décision déjà prise, mais en attendant de recueillir les opinions de tous, et aussi de décider<br />

différemment, en tenant <strong>com</strong>pte que si la majorité était en faveur du père Magagni est apparu<br />

évident au fondateur que sa personne aurait ultérieurement divisé en deux le groupe des<br />

missionnaires. Le regrettable était aussi uni au fait que Dagnino était rentré en Italie et il était<br />

recteur de la maison xavérienne dans les Marche depuis moins de deux ans. Une évaluation<br />

attentive des forces et des talents avait demandé en 1925-1926 de rappeler en Italie Dagnino, et<br />

maintenant on devait le voir tout de nouveau.<br />

Cependant <strong>Conforti</strong> dans l’Henan il ne s’est pas limité à s’occuper des ses litigieux<br />

missionnaires. Malgré en subissant l’agression d’un forte refroidissement entre l’8 et le 13<br />

novembre, du au climat de la saison et au « froid de la cathédrale » de Zhenzhou, il rencontrait les<br />

chrétiens, les séminaristes, que d’ailleurs ils « lui avait fait un bonne impression du coté de la<br />

piété », les soeurs Canossiane qui travaillaient avec les xavériens, et avec deux raid s’est rendu dans<br />

deux autres lieux de la mission, Loyang à l’ouest ( 13-20 novembre) et Xuchang et Xiangcheng au<br />

sud (22-25 novembre). En ces deux voyages à l’intérieur, <strong>Conforti</strong> visitait les deux séminaires et, à<br />

sud, les sœurs se Saint Joseph :<br />

Excellence, la vraie Chine n’est pas ici, nous avons dit à son excellence quand il est arrivé à<br />

Chenchow, pendant qu’on entendait à travers ses paroles l’enthousiasme pour une Chine<br />

beaucoup plus développé de <strong>com</strong>ment on pourrait l’imaginer en Italie. Et bien, oui, nous<br />

verrons même votre Chine à l’intérieur avec ses mauvaises routes, avec ses brigands : bien<br />

sur que je veux venir !<br />

Ainsi le père Alessandro Chiarel présentait le dialogue entre <strong>Conforti</strong> et ses missionnaires<br />

pionniers du sud et de l’ouest au <strong>com</strong>mencement du vivace article de la chronique de sa visite dans<br />

la partie plus méridionale du vicariat apostolique. Qu’est-ce que nous dit <strong>Conforti</strong> dans les notes de<br />

son journal sur l’Henan On pourrait dire, en reprenant Chiarel : mauvaises routes, brigands. Ces<br />

derniers seulement indirectement, car ils n’ont pas eu une bon sort, l’occasion de faire une rencontre<br />

face à face : il s’agissait des bandes irrégulières plus ou moins liées aux seigneurs de la guerre ou<br />

<strong>Manfredi</strong> - 194 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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