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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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<strong>com</strong>munautés religieuses masculines du diocèse au moment de la nomination de <strong>Conforti</strong> <strong>com</strong>me<br />

archevêque de Ravenna, en plus de différentes lettres de félicitations pour la même occasion.<br />

Rentré de Ravenna à Parma, dans la première période de permanence à Campo di Marte<br />

<strong>com</strong>me archevêque « in partibus » <strong>com</strong>me dans la suite, et surtout <strong>com</strong>me évêque dans sa ville<br />

d’origine, <strong>Conforti</strong> continua avec spontanéité la politique de bon voisinage et de collaboration avec<br />

toutes les <strong>com</strong>munautés religieuses présentes sur le territoire. La documentation, à présent, est<br />

plutôt limitée, au moins au niveau des échanges épistolaires et des interventions diocésaines. On ne<br />

s’étonne pas des sources limitées qui, à cette époque, n’était pas un signe de distance réciproque. La<br />

majeure partie des congrégations n’avaient pas de charges pastorales qui retomberaient sous la<br />

responsabilité de l’ordinaire du lieu : seuls les Bénédictins, les Franciscains de l’Annonciation et les<br />

Salésiens avaient en charge des paroisses. Selon le CIC et la mentalité de l’époque, l’action<br />

pastorale des religieux était considérée sous l’optique d’indépendance par rapport à l’engagement<br />

plus strictement paroissial. Aujourd’hui, on cherche une majeure formalisation de la collaboration<br />

entre le clergé diocésain et des religieux à travers la participation aux conseils et organes à<br />

différents niveaux. Dans le passé, les champs d’action étaient considérés <strong>com</strong>me nettement séparés.<br />

Nous pouvons retenir don que la grande partie de contacts se déroulait de façon informelle parce<br />

qu’en ces relations, on mettait par écrit seulement les problèmes. <strong>Conforti</strong> faisait tout le possible<br />

pour dissiper les tensions qui surgissaient au temps de son prédécesseur Magani. Au cinquième<br />

chapitre, nous avons fait allusion par exemple à la conclusion rapide et pacifique de la controverse<br />

du prieuré de Fontanellato qui avait impliqué les dominicains du sanctuaire. Sa participation aux<br />

célébrations ou aux manifestations organisées par les religieux et les religieuses est constante et<br />

discrète. De la part des différents groupes de consacrés, l’engagement pour la formation<br />

catéchétique qui tenait à cœur l’évêque ou <strong>com</strong>me dans les cas de Stigmatiques (ainsi étaient<br />

appelées les religieuses de la congrégation des Pauvres Filles des saintes stigmates de Saint<br />

François) ), pour les cercles juvénile, est ample. Un signe apparemment limité mais de signification<br />

notable fut la disponibilité de certains religieux à gérer les paroisses restées vacantes en période de<br />

guerre, <strong>com</strong>me on dira plus tard. Cette bonne harmonie propulsée aussi sûrement par le fait que<br />

parmi les religieux présents dans le diocèse, il y avait aussi ses Xavériens, avec père Bonardi<br />

engagé à tenir les contacts avec les différents responsables des couvents, émerge clairement dans la<br />

relation « ad limina » de 1926, que nous citerons aussi dans un des chapitres successifs : les<br />

<strong>com</strong>munautés des consacrés sont vues par <strong>Conforti</strong> <strong>com</strong>me exemplaires dans l’observance des<br />

règles et de la vie qui leur étaient prescrites.<br />

Le bon rapport entre <strong>Conforti</strong> et les religieux ne dérive pas seulement des raisons<br />

d’opportunité pastorale et de l’engagement d’éviter des affrontements et des scandales. <strong>Conforti</strong><br />

connaissait bien les différentes <strong>com</strong>munautés présentes sur le territoire diocésain et l’importance de<br />

leur vie consacrée qui était effectivement grande. Son confesseur personnel était le père Salvatore<br />

Spada des Franciscains de l’Annunziata. Les Salésiens et les Stigmatiques étaient, avec les Frères<br />

des Ecoles Chrétiennes, des présences éducatives précieuses dans les quartiers plus à risque. Les<br />

Capucins avaient un traditionnel engagement missionnaire vers la Chine qui avait propulsé l’arrivée<br />

du père Francesco Fogolla à Parma à qui <strong>Conforti</strong> avait confié la première expédition missionnaire<br />

des Xavériens. Les contacts avec le monastère bénédictin de San Giovanni furent toujours positives<br />

et, avec l’arrivée de Emanuele Caronti <strong>com</strong>me abbé, eurent une croissance visible dans le domaine<br />

de la collaboration pour la pastorale liturgique. En plus, son estime pour les vœux religieux qu’il<br />

avait voulu pour son institut donnait à <strong>Conforti</strong> une capacité de <strong>com</strong>prendre les dynamiques plus<br />

appropriées, charismatiques et spirituelles des religieuses, chose qui n’est pas toujours évidente<br />

pour un prêtre diocésain.<br />

Certainement, ce domaine n’est pas encore susceptible d’études et d’approfondissements. En<br />

particulier je crois que les rapports avec les Franciscains sur lesquels les études se polarisent en<br />

grande partie sur la figure singulière du père Lino Maupas, soient à analyser systématiquement et<br />

les jésuites pour lesquels <strong>Conforti</strong> avait obtenu le retour dans la ville.<br />

<strong>Manfredi</strong> - 134 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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