Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

Tous les étudiants de ces diocèses plus lointains arrivent à la Maison mère après 1911 : Camillo
Gentilini de Trento en cette année ; Eugenio Berselli de Modena en 1902 ; Emilio Peviani de
Casalpusterlengo et Corrado Di Natale de Noto en 1903 ; en 1904 on a eu un autre de la Sicilia et 3
de Reggio ; en 19O5 un de la Sicilia, un de Brescia et un d’Arezzo (Assuero Bassi, futur vicaire
apostolique à Louyang) en 1906 il n’y a eu aucun nouveau de Parma, tandis qu’on a registré
Sabatino Pucci de Mileto ; Stefano Chieli de San Sepolcro et 3 de la Sicilia.
On peut donc dire que le tournant imprimé par Conforti en 1901 a porté à un changement
total de provenances des nouveaux élèves. Il serait intéressant étudier la motivation de ces afflux
localisés dans les zones d’Italie particulièrement Noto et Arezzo, mais ce n’est pas ici le lieu pour
cet approfondissement. Plutôt est intéressant noter que parmi les 19 élèves qui sont devenus
effectivement xavériens, 12 sont de cette période, sur 28 qui sont entrés, le 42, 86% ont persévéré,
tandis qu’un seulement, Rodolfo Barilla, deviendra prêtre diocésain. Donc un efficace inversion de
tendance : bien sur pas tous sont arrivés à la conclusion des études ecclésiastiques, mais au moins le
séminaire missionnaire avait cessé d’être un passage économiquement avantageux vers le
séminaire diocésain de Parma. Alors le séminaire est devenu au moins italien et non seulement
émilien.
Au niveau des résultats finals, ceux qui n’étaient pas de Parma ont eu cette destinée : sont
devenus xavériens deux de Fidenza sur trois, un de Reggio sur 6 (le père Pietro Uccelli entré
lorsqu’il était déjà prêtre) un de Modena sur un, un de la Sicilia sur 6, deux d’Arezzo sur 2, 2 de
Cremona sur 2, un de la Calabria (Mileto) sur un, tandis que celui de Trento (d’ailleurs était citoyen
de l’empire d’Autriche), un de Brescia et de Lodi ne sont pas devenus xavériens ou bien ont quitté
tôt la congrégation. Le niveau de motivation pour ceux –ci est très élevé, si on a l’exception,
suffisamment compréhensible, de la Sicilia (11 xavériens sur 24 qui sont entrés, presque la moitié)
Retournons maintenant au 55 de Parma, dont seulement 8 (14, 55%) sont devenus xavériens.
Quelle était leur provenance Aux toutes premières années, comme plus en haut on avait dit, la
plus grande partie provenait de la ville et de ses environs. Essayons maintenant d’évaluer les
provenances pendant tous les 12 ans, de 1895 au 1907 pour vérifier si cette première ligne de
tendance a été confirmée aussi après. De Parma proviennent 13 élèves (le 23,64%) Selon la
répartition entre la basse pleine, moyenne plaine (autour de Parma ou pas loin) colline et montagne,
on a les résultats suivants : dans la basse plaine 13, moyenne plaine 14, la colline 2, la montagne 12,
tandis que Delfino Menegalli, entré parmi les premiers en 1895 a quitté en 1899. On dit qu’il est né
à San Andrea. A part le bas nombre des vocations de la colline, qui est la ligne de la tendance
typique de la situation du diocèse de Parma, au moins en partie la situation singulière du séminaire
de Conforti vis-à-vis des vocations diocésaines de Parma est confirmé : la montagne qui dans le
clergé diocésain occupe la première place (39,13%) ici est au même niveau (21, 82%) au contraire
un peu inférieur à la ville et à la moyenne plaine, tandis que dans la marche du séminaire diocésain
ont une capacité plus limitée dans le recrutement du clergé. On peut expliquer en partie le fait, et
nous l’avons déjà écrit plus en haut : jusqu’à quand le séminaire de Borgo del Leo d’Oro était une
succursale économiquement plus convenable du séminaire diocésain, les adolescents des villages de
la montagne chercheront à opter pour le séminaire plus proche, Berceto, qui était, au niveau
pratique une offrande analogue.
Tandis que on confirme l’étroit rapport entre l’institut de Conforti, la ville et ses environs.
Deviendront après xavériens un de Ghiara et un de Paroletta de Fontanellato et 4 de San Secondo,
un de Roccaprebalza (Luigi Calza) et un de Bergotto (montagne, toutes les deux paroisses dans la
mairie de Berceto),un de Noceto (moyenne plaine) : est surprenant l’exploit de San Secondo (4
xavériens sur 7 élèves) et en général le résultat positif de ceux qui venaient de la basse plaine
occidentale (6 xavériens sur 14 qui son entrés) tandis que se distribue dans une manière
suffisamment équilibrée le nombre de ceux qui deviendront des prêtres diocésains : 21, 7 de la
moyenne plaine, 4 de la basse plaine et 2 de Parma (le plus bas nombre des persévérances en
général : sur 13 qui sont entrés, seulement 2 prêtres diocésains et 11 qui, ont quitté ,2 de la colline et
6 de la montagne.
Manfredi - 53 – G.M. Conforti