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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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lignes fondamentales de la lettre pour la visite pastorale sont : l’exemplarité du Christ et des apôtres<br />

que les évêques doivent reproduire dans la prédication « errante » de la visite : l’engagement à<br />

« conserver » la foi en la défendant contre les erreurs, en ravivant les bonnes coutumes, en corrigent<br />

les mauvais » ; les erreurs de la foi et les vices dominants qui sont brièvement présentés ;<br />

l’engagement de l’évêque à prêcher sur les vérités fondamentales, à diffuser la bonne pratique de la<br />

doctrine chrétienne, à proposer le modèle de la Sainte Famille, à célébrer les sacrements <strong>com</strong>me un<br />

remède contre le mal et le soutien pour le bien, avec une disponibilité particulière pour le sacrement<br />

de la pénitence, que, <strong>com</strong>me on sait, fut une des bases fondamentales de la façon de <strong>Conforti</strong> de<br />

vivre la visite pastorale.<br />

Les lettres écrites au même temps que la visite, insistaient, avec différents points<br />

d’approche, sur l’importance de la doctrine chrétienne : aussi ont été publiées les lettres sur le<br />

catéchisme de l’11 février 1909, celle du premier février 1910 sur le rôle des parents pour<br />

l’éducation chrétienne des enfants, celle du premier février 1913 sur l’enseignement religieux dans<br />

l’école et celle sur « les écoles des religion » pour des étudiants adolescents du 14 janvier 1914. Sur<br />

ces lettres, on en parlera dans le paragraphe de la pastorale catéchétique de <strong>Conforti</strong>.<br />

Depuis 1911 en avant, <strong>Conforti</strong> choisissait d’employer une ligne d’expression publique de<br />

l’évêque sur les sacrements. Le premier point fut causé par le Décret Sanctae Tridentina Synodus de<br />

Pie X sur la <strong>com</strong>munion fréquente, d’ailleurs promulgué en 1905, mais cité au début de la lettre<br />

pastorale du carême du 27 février 1011. Le texte est une claire et participée divulgation des idées du<br />

pape sur la <strong>com</strong>munion fréquente et s’il est possible, quotidienne, une ligne pastorale et spirituelle<br />

qui surmontait définitivement les dernières idées du jansénisme pour reprendre la tradition plus<br />

ancienne de la fréquence des fidèles à l’eucharistie. L’année successive, la lettre du carême du 10<br />

février 1012 était dédiée à la confession. <strong>Conforti</strong> <strong>com</strong>mençait la lettre avec un regard sur les<br />

polémiques contemporaines contre la confession, à l’époque très diffusée parmi les anticléricaux :<br />

On continue à répéter depuis des années que la confession est un mensonge humain,<br />

inventée pour des motifs purement humains d’ambition et de domination ; ou bien avec un<br />

langage moins irrespectueux, mais pas tellement loin de la vérité, selon les principes d’une<br />

école plus récente, quelques uns affirment que dans l’église primitive n’existait pas le<br />

concept d’une pécheur chrétien réconcilié à travers l’autorité de l’église et que d’ailleurs<br />

elle s’est adaptée très lentement à ce concept, et quand la pénitence fut reconnue <strong>com</strong>me<br />

institution ecclésiastique, ne fut jamais appelée avec le nom de sacrement, car on le<br />

considère <strong>com</strong>me un sacrement honteux.<br />

Si chacun, <strong>com</strong>me on voit bien, veut nier carrément le dogme qui console de la rémission<br />

des péchés, en le réduisant à une fraude évidente ou bien à un cas accidentel, né<br />

humainement pour une nécessaire évolution. Et maintenant à cause des erreurs qui sont<br />

diffusés parmi le peuple, mais aussi parmi le clergé appelé intellectuel, et davantage à<br />

cause de la corruption qui envahit, la confession sacramentale est négligée, elle est<br />

regardée avec indifférence par la plus part de chrétiens d’aujourd’hui, mais pire encore,<br />

quand elle est méprisée par les calomnies de beaucoup que peut-être n’ont jamais goûté les<br />

joies dont est une source féconde.<br />

Une grande partie de la lettre, à partir de la thèse de la culture de son temps, est une grande<br />

démonstration de la tradition ecclésiale en faveur de la confession. En suivant son style typique<br />

qu’on peut définir apologétique dans un sens positif du terme, <strong>Conforti</strong> montre le bénéfice même<br />

humain, on pourrait dire aujourd’hui psychologique, du sacrement, en présentant <strong>com</strong>me témoins<br />

non seulement les différentes religions non chrétiennes, mais une magnifique page du patriote<br />

Silvio Pellico et aussi de Rousseau, Leibniz, Charles V d’Espagne, Napoléon Buonaparte.<br />

Une marche analogue a les lettres successives du 1915 sur le baptême, la confirmation, et<br />

l’onction des malades. La lettre sur le baptême s’ouvre avec une constatation douloureuse :<br />

<strong>Manfredi</strong> - 202 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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