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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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mariale et la sensibilité pastorale de Francesco di Sales. En <strong>Conforti</strong> on voit même avec une<br />

certaine fréquence même à l’age adulte, des références à la spiritualité franciscaine, tandis que les<br />

possibles apports bénédictins et des carmes semble à la deuxième place, rappelons aussi que les<br />

franciscains, bénédictins et carmes se trouvaient depuis longtemps dans sa ville de Parma, et que<br />

<strong>Conforti</strong> était un tertiaire franciscain. Tandis que son donné propre était sans aucun doute l’attention<br />

missionnaire mûrie surtout grâce à la lecture des œuvres agiographiques qu’une fois de plus nous<br />

portent au milieu des Jésuites avec François Xavier.<br />

Avec cette base spirituelle traditionnelle et <strong>com</strong>mune, il faut tenir présente l’assimilation de<br />

l’enseignement théologique thomiste, reçu au séminaire. Pas toujours les élèves ne font des études<br />

de la dogmatique, une contribution importante à sa propre expérience personnelle. Pour <strong>Conforti</strong> on<br />

peut dire que plusieurs éléments de la grammaire spirituelle employée par lui-même viennent d’une<br />

assimilation entendue dans les études théologiques : on pense à la théologie des sacrements, à la<br />

conception de la vie religieuse des vœux.<br />

Certainement la lecture de la Sainte Ecriture conseillée au clergé et l’engagement important pour<br />

la prédication, qui <strong>com</strong>porte une reprise des textes bibliques, forment un ingrédient ultérieur, même<br />

si, en général le type de lecture et prédication se referaient aux arrêts et non à une exégèse des textes<br />

plus vastes, si non pour ce qui se référait à la passion du Christ. <strong>Conforti</strong> a ses phrases bibliques très<br />

claires et parmi ces phrases nous rappelons le verset de l’évangile de Jean que beaucoup de ceux qui<br />

estimaient l’évêque fondateur, ont après, appliqué à son existence : « Et alias oves habeo, quae non<br />

sunt ex hoc ovili ; et illas oportet me adducere, et vocem meam audient, et fiet unum ovile et unus<br />

pastor » (Jv 10, 16) Même l’emploi que l’évêque fondateur fait de la Bible est un champs vaste,<br />

ouvert à des recherches ultérieures, étant aussi le poids immense du matériel à disposition.<br />

Donc une solide base traditionnelle assimilée et augmentée avec quelques choix conscients<br />

d’affinité et de syntonie, l’esprit franciscain, l’idéal missionnaire, le thomisme, ont permis à<br />

<strong>Conforti</strong> de donner parole à ses intentions et expériences personnelles, en particulier pendant la<br />

période de sa jeunesse et premier âge adulte, et l’a ac<strong>com</strong>pagné, on pourrait dire, pendant toute sa<br />

vie. Après un certain temps on entrevoie quelques ultérieures influences. Ceci a été recueilli dans<br />

les chapitres précédents, nous invite à relever avant tout un rapport bien définissable<br />

chronologiquement, qui est celui de l’esprit et de l’expérimentation de l’UMC, c’est-à-dire les idées<br />

du père Manna et ce qu’ensemble, Manna et <strong>Conforti</strong>, mais aussi les autres, étaient en train<br />

d’élaborer au niveau des statuts, congrès, dialogues. Entre 1916 et 1925 la période de la pleine<br />

maturité du <strong>Conforti</strong>, l’engagement pour l’UMC, mais aussi l’encyclique sur les missions<br />

« Maximum illud » qui confirme certaines réflexions et choix du <strong>Conforti</strong>, contribuent aux deux<br />

passions de l’évêque, c’est-à-dire le ministère pastoral et la mission, trouvent même au niveau<br />

intérieur une pleine synthèse.<br />

Encore deux apports semblent certains. On doit entrer avant tout l’œuvre du père François de<br />

Sales Pollien, en particulier « La vie intérieure simplifiée ». Des témoins affirment que <strong>Conforti</strong><br />

avait porté en Chine à ses missionnaires une copie de ce livre. Le père Dagnino affirme que la<br />

formule « voir Dieu, chercher Dieu, aimer Dieu en tout » soit une citation littérale de cet auteur. La<br />

formule se trouve dans la Lettre Testament que, <strong>com</strong>me on sait, est de l’an 1921. Il semble que la<br />

première exacte récurrence soit une note même à l’occasion d’une retraite à Berceto en août 1918.<br />

Tandis que seulement l’année précédente les expressions étaient beaucoup plus semblables au<br />

principe classique et fondement de la retraite ignacienne.<br />

Le texte du Pollien en effet est un reviviscence du principe et fondement ignacien à travers<br />

Augustin et Tommaso d’Aquino, purifié de tous les aspects secondaires qu’en réalité coûtaient à<br />

Pollien de graves polémiques de la part de Jésuites. La première édition italienne de la « Vie<br />

intérieure simplifiée, au moins selon les donnés par le Service bibliothécaire national (SBN) est de<br />

l’an 1913 et, <strong>com</strong>me toutes les œuvres du Pollien, d’abord est imprimée avec un pseudonyme, J.<br />

Tissot. Et bien, en lisant le journal personnel du Condorti en <strong>com</strong>mençant de l’an 1918, on trouve<br />

écrites des phrases de « la vie intérieure » de Tissot. Probablement <strong>Conforti</strong> trouve une synthèse<br />

essentielle et aussi plus mure et purifiée de tout ce qu’il avait « mâché » dans ses méditations. De<br />

<strong>Manfredi</strong> - 264 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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