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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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paroissiales sur les drapeaux et les fanfares musicales à l’église, le chant des chœurs féminins, les<br />

pierres tombales.<br />

On ne pourrait rien dire de particulièrement renouvelé. Mais l’attention catéchétique,<br />

associative et sociale font entrevoir quelques perspectives qui appartiennent à <strong>Conforti</strong> (et beaucoup<br />

moins à Magani) et elles annoncent le synode.<br />

Le synode fut fixé le 8 septembre 1913. Au synode fut dédié la lettre au clergé du 15 février<br />

1914. Observées toutes les procédés nécessaires, le synode même se déroule dans les jours 6-8<br />

octobre 1914, avec les habituelles allocutions dans lesquelles l’évêque, avec le latin classique,<br />

s’adressait à son clergé, qui <strong>com</strong>posait presque la totalité au synode, furent invités quelques<br />

religieux, pour offrir ses indications pastorales.<br />

C’est typique des allocutions d’un évêque pendant le synode exposer toujours une image<br />

normative du clergé, et <strong>Conforti</strong> avec son goût de la bonne tradition pastorale, ne renonce pas à<br />

cette perspective. Les trois allocutions montrent sa conception sur le prêtre : sa « grandeur et<br />

dignité », le soin des âmes, l’esprit d’union avec le Saint-Siège, l’évêque et les autres confrères. La<br />

sublime sainteté du prêtre <strong>com</strong>porte l’aide de Dieu qu’on obtient avec la prière, l’office divin, la<br />

méditation quotidienne et avec la confession hebdomadaire chez un confesseur fixe. <strong>Conforti</strong><br />

exhorte aussi les prêtres à la célébration quotidienne de la messe. La vision du monde dans laquelle<br />

exercer les soins des âmes est négative, mais même ceci appartient au genre littéraire L’évêque<br />

présente une synthétique liste des dangers :<br />

… nous procurons, pour ce que dépend de nous, les errants ne subissent pas les dommages<br />

de la funeste lecture de mauvais livres, des spectacles obscènes, des conférences et des<br />

« conspirantibus » en référence aux ligues rouges et partis socialistes de ceux qui avec un<br />

faux prétexte pour procurer la félicité du peuple, s’engagent avec infamie à déraciner la<br />

foi dans les cœurs. Pour cela sont à promouvoir les œuvres demandées par les nécessités<br />

du temps présent, qui s’appellent Action Catholique.<br />

La pastorale demandait, en plus que la défense aussi sociale des dangers se renferme dans un<br />

schéma très simple : prédication, catéchèse aux enfants, sacrements. Prêcher chaque dimanche,<br />

réaliser les indications qu’on avait présentées sur la catéchèse aux enfants, se rendre disponibles<br />

pour les confessions, proposer la <strong>com</strong>munion fréquente : ceux-ci sont les choix essentiels pastoraux<br />

d’un prêtre dans une paroisse. Pour cela, est nécessaire une culture ajournée il doit la soigner même<br />

celui qui se trouve dans une petite paroisse où apparemment ne sert pas. Il ne manque pas la<br />

troisième allocution dédiée à l’effort d’union, les références au modernisme, en plus que aux<br />

fréquentes controverses entre prêtres que parfois étaient portées au tribunal.<br />

Le texte synodal vrai et propre ne s’éloigne pas, évidemment de la structure de ces productions<br />

normatives. Essayons ici à offrir quelques clés de lecture transversale et quelque soulignement<br />

propre, semblent de <strong>Conforti</strong>.<br />

Le synode du 914 met <strong>com</strong>me normative stable une série d’indications déjà présentes dans les<br />

« avertissements au clergé » de l’année précédente. Par exemple l’obligation de prêcher chaque<br />

dimanche et d’offrir des prédications extraordinaires, chaque cinq ans en ville et chaque quatre ans<br />

dans les villages. Et l’engagement à diffuser en toutes les paroisses de modèle catéchétique pour les<br />

enfants qui avait été élaboré en 1913. Toujours en agrandissant les avertissements du 1903, un<br />

chapitre est dédié à l’associationnisme. On reprend le choix de <strong>Conforti</strong> de diffuser les clubs de la<br />

jeunesse, en chaque paroisse ou au moins entre différentes paroisses. On accueille les normes et les<br />

lignes de Pie X sur la première <strong>com</strong>munion et sur la <strong>com</strong>munion fréquente.<br />

Nous éveille une certaine surprise qu’on dédie aux textes suffisamment consistants à des à des<br />

phénomènes typique de la « belle époque » <strong>com</strong>me la théosophie, l’hypnotisme et le spiritisme. Il<br />

s’agit des modes culturelles qui avaient une certaine diffusion parmi les classes cultivées et<br />

bourgeoises de Parma à l’époque.<br />

<strong>Manfredi</strong> - 106 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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