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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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diligence afin que les pécheurs retournent à la maison paternelle, et soit vraiment ceci<br />

pour lui un motif d’un surplus d’amour. Qu’il leur parle, au tant que possible, avec<br />

prudence, mais aussi avec une charité délicate à travers des paroles qui lui rendent la<br />

bienveillance facile, en employant des exhortations d’amour vraiment paternel, pour les<br />

amener à l’amour de Dieu et de l’église. Qu’il soit prompt, avec un nécessaire prudence, à<br />

enlever les scandales et à établir la paix et l’harmonie entre les personnes et dans les<br />

familles. Qu’il fasse un effort, avec toutes les énergies propres de sa grande vocation le<br />

respect de toutes les lois divines et ecclésiales, à soigner le salut vis-à-vis de la vie éternelle<br />

<strong>com</strong>me pour le calme et la sérénité de la vie présente, chaque fois que la providence<br />

maternelle de Dieu lui donne l’occasion.<br />

Qu’on voit l’image soumise du pasteur qui cherche la brebis perdue, chère à <strong>Conforti</strong>. On<br />

voit aussi des signes d’un autre choix pastoral, encore au <strong>com</strong>mencement de ces années, celui d’une<br />

majeure éducation liturgique. Au moins une fois chaque année, pendant qu’un pretre célèbre, un<br />

autre explique aux fidèles le rite (322) : on invite à la lecture de l’épître ou de l’évangile en italien<br />

(625).<br />

Quelques normes pour le clergé montrent quelques aspects de la scène sociopolitique dans<br />

laquelle on vit. Pour le clergé il y a l’interdiction de s’inscrire à des partis politiques (44) donc aussi<br />

le parti fasciste. Il s’agit d’un certain contrôle des prêtres journalistes et écrivains (45) Une « plaie »<br />

déjà vue dans le chapitre propre sur le clergé, et qu’on cherche de limiter, est le phénomène des<br />

prêtres qui dénoncent les confrères (48). Comme pendant la cinquième visite pastorale, même<br />

pendant le synode, est à la première place le problème des structures paroissiales (171)<br />

Comme bien connaissaient ceux qui s’occupaient des normes synodales dans leur aspect des<br />

documents historiques, déduire une situation d’une loi est toujours relatif, même dangereux. C’est<br />

vrai que « lex fit ex quo plerumque accidit » la loi est pour sauvegarder le bien <strong>com</strong>mun : mais il est<br />

aussi vrai, <strong>com</strong>me enseigne une page exemplaire du roman « Les Promessi Sposi », que la<br />

multiplication des lois parfois montre la transgression. Cependant il semblerait que le ton différent<br />

et le changement d’accent, relevés dans les deux récits des dispositions du 1914 et 1931, font<br />

allusion à une situation du clergé plus engagée pastoralement plus sereine, même plus protégée par<br />

l’Etat, et moins lourde par les urgences de boucher les vides des paroisses vacantes. Le phénomène<br />

est encore évident : en 1930 sont normalement 50 les paroisses sans curé, mais les perspectives<br />

vocationelles et peut être quelque moyen plus <strong>com</strong>mode permettent de donner moins de poids à<br />

l’urgence.<br />

En plus que une empreinte spirituelle pour la visite pastorale et à un concret engagement<br />

dans la rédaction du nouveau synode, les Pactes du Latran pouvait générer des conséquences<br />

importantes sur quelques questions juridiques et patrimoniales qui intéresseraient l’église de Parma.<br />

Probablement n’a pas été <strong>Conforti</strong> à connaître la signification de quelques dispositions des Pactes<br />

pour le sanctuaire de Sainte Marie de la Steccata à Parma. Peut-être quelque juriste expert du clergé<br />

et du laïcat catholique, pendant les travaux qui préparaient le synode, avait fait parvenir à l’évêque<br />

une note. En effet le 9 juillet <strong>Conforti</strong> écrivait au Nonce apostolique en Italie, Mgr Francesco<br />

Borgoncini Duca, en demandant un appui pour la restitution au gouvernement ecclésiastique<br />

diocésain du sanctuaire qui se trouve au centre de la ville. La thèse principale était celle-ci : l’église<br />

de la Steccata était née <strong>com</strong>me sanctuaire, et seulement après, avec son patrimoine, fut donnée par<br />

le pape Clément XI à l’Ordre des Cavaliers de Saint Georges. Après que cette église fut mise sous<br />

le contrôle de l’Ordre Mauricien, avec la fin du ducat de Parma, et après 1922, érigée <strong>com</strong>me un<br />

être autonome, le sanctuaire (et son patrimoine) devait être restitué au diocèse, selon l’article 27, 3<br />

du concordat.<br />

Depuis ce moment pour <strong>Conforti</strong> <strong>com</strong>mençait une longue campagne, avec l’appui de l’abbé<br />

Nestore Pelicelli, « préfet » de la Steccata et la consultation continuelle du Saint-Siège, en<br />

particulier la Congrégation du Concile, pour obtenir le passage du sanctuaire de la Steccata sous le<br />

direct contrôle épiscopal. <strong>Conforti</strong> littéralement avait dérangé avec des lettres, le sénateur Paolo<br />

<strong>Manfredi</strong> - 235 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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